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  1. "même si un client est chiant voir très chiant, tant qu'il te permet de faire des bénéfices (je parle pas d'un client qui a 10 sinistres par an), tu le gardes. Je savais pas que les assureurs pouvaient se permettre de "choisir" leurs clients sur ce critère " Certains le tolèrent, d'autres non. Disons que si l'assureur gère un portefeuille, il est dans l'essentiel des cas seul et unique décideur de ce qu'il fait de ses clients, dans la mesure où ses décisions ne vont pas à l'encontre des écrits contractuels, ni des intérêts de la compagnie. Je préfère de loin perdre un client qui me rapporte 1000€ par an, mais qui vient me faire chier chaque fois qu'il est de mauvaise humeur, que l'inverse et finir par humainement, et tristement, le faire ressortir sur mes autres assurés qui n'y sont pour rien. Difficile de tout prendre sur soi tout le temps... Un assureur (voire plus encore, un courtier) est libre de choisir sa clientèle dans la majorité des cas. Un courtier sera même libre de choisir sa clientèle dans 100% des cas, n'étant pas régit par l'obligation d'acceptation d'assurance du bureau central de tarification français. Directement, et au risque que cela puisse paraitre choquant, il n'y aurait rien d'étonnant à ce qu'un employeur crée une rupture de contrat de travail à l'amiable avec son salarié-assureur car le fait qu'il accepte trop facilement les gens risquait à terme de nuire à sa qualité de travail, et à son bien-être au travail. C'est particulièrement vrai pour les agences où vous n'avez qu'un ou deux assureurs dedans. Et c'est fréquemment une question posée lors du recrutement : "votre plaisir au travail conditionnera votre qualité dans ce métier, ce dernier étant assez difficile nerveusement, saurez-vous rapidement faire la part des choses et être capables de mettre de coté ceux qui vous poseront des problèmes démesurés par rapport à ce qu'ils vous rapporteront ?". Après, on voit souvent le "mauvais coté des choses", et effectivement quand ça se passe mal avec un client, nous (assurés comme assureurs) avons tendance à ne retenir que cet incident. A coté de ça, pour un client insatisfait, il y en aura neuf autres qui nous recommanderont et avec qui les rapports resteront excellents. Il n'y a rien de rare à ce qu'un assureur développe des rapports plus poussés avec son assuré. Plusieurs fois j'ai déjeuné avec des client(e)s, parce qu'ils me remerciaient de les avoir accepté, parce qu'ils me remerciaient de les avoir conseillés au plus juste, ou tout simplement parce qu'il s'avère que nous avions en commun les mêmes passions. Parfois même à trois avec un confrère, et un client donc ! Notons simplement que la plupart d'entre les assureurs restent des gens ouverts, disponibles pour aider selon leurs possibilités, et n'hésitent pas à expliquer et ré-expliquer les choses qui restent floues. Mais ça n'en reste pas moins des êtres humains, qui ne supportent ni l'hypocrisie, ni les mensonges, ni être pris pour des cons. Si les choses "officielles" sont écrites et engagent la responsabilité de chaque partie ayant porté sa signature sur les documents, il existe malgré tout une chose officieuse qui relève du bon sens, mais que peu de gens respectent à l'heure d'aujourd'hui : "nous ne sommes que votre reflet. Respectez vos engagements contractuels, et nous respecterons nos engagements contractuels. Montrez vous courtois et respectueux, et nous serons courtois et respectueux. Payez vos primes d'assurances sans problèmes, et nous indemniserons vos sinistres quand ceux-ci sont couverts sans problèmes. Mais s'il s'avère que vous cherchez à frauder, mentir, nous prendre pour des cons, refuser d'admettre votre erreur, vous montrer vulgaires et agressifs, et qui plus est la plupart du temps envers une personne qui n'est en rien fautive, vous aurez obligatoirement un retour de flammes jusqu'à votre prochaine date d'échéance, où votre assureur aura pris le soin de vous adresser un recommandé pour manifester son désir de ne pas reconduire la police". Combien de fois de plus j'ai essayé de trouver des solutions amiables avec différents clients face à qui la compagnie n'était pas d'accord, pour que finalement ils me fassent par la suite un gros mensonge, une grosse fraude ou plus simplement une résiliation. Je crois que tout assureur débutant est passé par là au début, et tôt ou tard, tout assureur a définitivement perdu confiance en ses clients à cause des abus incessants de ces derniers :P Récemment, une de mes clients s'est plainte de l'augmentation de sa police en ayant vu sa date d'échéance. Je lui explique simplement que, conformément au code des assurances, les sinistres engendrent une majoration à la date d'échéance, soit simple si la responsabilité n'est pas établie, soit accolée à la prise d'un malus (ou augmentation de celui-ci), et que la compagnie avait déboursé environ 8000€ en un an pour elle, elle n'en aura cotisé que 2000€ en 2 ans. Elle me sort que nous sommes des voleurs, des escrocs et que si elle avait su, elle se serait assurée ailleurs. Je lui ai simplement expliqué une chose, très simple : "Vous avez cotisé 2000€, la compagnie a payé 8000€, il vous faudra plus de 5 ans de cotisations sans sinistres pour que la compagnie rentre dans ses fonds. Par contre, nous n'aurions pas été là, vous seriez probablement très mal en point financièrement actuellement. Si vous aviez su que ça passerait à tant d'euros par mois, vous n'auriez pas pris chez nous. Si on avait su que vous nous auriez couté autant, nous ne vous aurions pas prise. Vous êtes la grande gagnante dans l'histoire, et vous voulez partir... Ok, vous voulez résilier ? pas de problème, la loi Chatel est là pour ça, et je paye moi-même le recommandé avec AR de ma propre poche". Aujourd'hui, elle a fait le tour des assurances, et comme je connais ces dernières et qu'elles savent que je suis probablement le plus "ouvert" de mon coin pour accepter les gens, elles ne prennent d'elles-mêmes pas le risque de l'accepter. Résultat du compte, elle a finalement trouvé quelqu'un pour la prendre, à 20€ plus cher par mois que moi. Elle est évidemment revenue me voir pour me demander de la ré-assurer, où je lui ai gentiment fait comprendre qu'elle m'aurait simplement indiqué qu'elle trouvait ça un peu trop cher, je lui aurais expliqué pourquoi, et ça se serait arrêté là, sur résiliation classique de sa part (malgré le fait que ça fait très mal de perdre autant, mais c'est le jeu, le contrat lui donne droit à indemnisation, il est légitime qu'elle en ait bénéficié), mais que nous sommes des humains, et que je ne tolère absolument pas la façon dont elle m'a sorti ça. Elle s'est donc inscrite chez mon confrère, qui m'a par la suite passé un coup de fil en me suppliant de la reprendre, et où la réponse a été sans équivoque "pas de possibilité de revenir en arrière, malheureusement, et tu le sais bien, vous avez signé un contrat ensemble... A toi de décider qui tu acceptes et qui tu refuses à l'avenir, mais si tu acceptes tout le monde, tu seras dépressif dans moins de 3 mois, je suis même prêt à en prendre les paris. Et ton professionnalisme et ta bonne humeur vis à vis des autres assurés, innocents, en prendra une couche jusqu'au jour où tu craqueras, et tu sais ce qu'il se passe dans ces cas là, inutile de te le rappeler, c'est suffisamment connu des assureurs... mais je pense qu'il est de loin préférable de toucher 1300€ par mois mais rester serein au travail, que de toucher 2000€ et frôler le suicide 2 fois par mois. Tu es dans un des rares métiers où tu décides toi même de ton ratio salaire/bien-être au travail, alors profite-en, t'es relativement récent dans ce secteur. Dans les hotlines, le bien-être est désastreux et ils n'ont pas de choix que de s'y plier, et ils ont un courage monstre pour tenir le cap. Toi, c'est toi qui décides.". Parallèlement à cette histoire, je viens d'avoir un homme qui vient de faire souscrire son épouse chez moi malgré le fait que je sois 27€ plus cher qu'à la concurrence, où il annonce lui même me remercier pour le sérieux dont j'ai fait preuve le jour où il a eu son vol, et où il a apprécié mon attachement dans le suivi de ce dossier, et je cite : "vous m'avez indemnisé de 5000€, alors je préfère que nous vous payons à vous l'assurance, c'est la moindre des choses que nous puissions faire pour vous remercier, même si vous êtes un peu plus chers". Je précise que le vol avait eu lieu début Janvier 2012. Comme quoi, pour un mauvais aspect, d'autres viennent redorer un peu le soleil. Pour en revenir à l'histoire du délai, malheureusement, je ne vois aucun dénouement rapide heureux possible à ton histoire. Et concernant le fait qu'un assureur ne connaisse pas toujours les accords internationaux provient d'une simple et unique chose : assureur et gestionnaire sinistre sont deux métiers différents, l'un a un domaine de compétences (appréciation du risque), l'autre en a un autre (la mise en œuvre des garanties). Un commercial de chez Orange ne saura pas forcément vous aider à réinitialiser votre téléphone, comme le conseiller technique qui aura su ne saura pas nécessairement vous aider à comprendre votre facture, comme le conseiller comptable qui aura su détailler et expliquer les points de cette facture ne saura pas comment expliquer comment l'optimiser ou répondre à vos besoins, de retour ensuite au conseiller commercial. Mon gestionnaire sinistre se charge des mises en œuvre des garanties des contrats signés, je me charge de faire signer des contrats qui correspondent aux besoins de mes clients. Les procédures sont connues et respectées dans le champs d'application de chacune des parties, pas de l'autre ! Sache juste une chose, et j'insiste lourdement sur ce point, sans rentrer dans le détail pour autant : au plus vite un assureur refuse une prise en charge ou indemnise un sinistre, au plus il est heureux. Si ton assureur en est rendu au point de te faire attendre si longtemps, c'est que lui même n'a probablement pas d'issues préférables dans l'immédiat. Quoiqu'il arrive, le problème reste toujours le même : tu es assuré au tiers, tu ne payes donc pas pour que l'assureur prenne en charge le risque de t'indemniser sans certitude que la partie opposante paye. Entre assurés français, ce risque est dans 95% des cas nul, grâce aux conventions IRSA/IDA, les indemnisations rentrent donc dans le cadre des garanties de l'assureur. Entre deux assureurs de nationalité différentes, le risque de ne pas avoir d'indemnisation de la partie opposante, ou d'avoir une indemnisation partielle, ou encore une indemnisation qui prend parfois plusieurs années est extrêmement élevé. Il est donc contraint dans tous les cas d'attendre l'indemnisation de la partie opposante pour pouvoir t'indemniser, malgré le fait que tu n'en sois pas responsable. Toujours le même refrain : l'assureur opposé paye, tu es indemnisé. Tant que ce n'est pas fait, tu n'es pas indemnisé. Les assureurs s'attaquent oui. Dans la plupart des cas, les conventions font que 95% des sinistres "entre assurés français" se font sans aucun problème. Quand problème il y a, la procédure de recours rentre en jeu... La seule chose que je peux te dire, travaillant avec l'essentiel des compagnies d'assurances en France, et connaissant grosso-modo les procédures de chacune : que tu sois à la MAIF, à la MAAF, à la MACIF, à la MATMUT, à la GMF ou n'importe où ailleurs, voire même chez un courtier, le délai que tu attends actuellement resterait exactement le même. On attend tous des accords réels vis à vis des sinistres inter-étatiques. Wait and see !
  2. Malheureusement comme je disais, c'est le genre de situation où tu n'as que les yeux pour pleurer (car l'indemnisation est longue, très longue, et incertaine... on en arrive pas au même niveau qu'une recherche de responsabilité dans le domaine hospitalier, mais ça reste long), et nous avec vu la fortune que ça nous coute et le boulot que ça représente pour un seul dossier. Je ne sais pas si des accords européens sont prévus là dessus en toute sincérité, chose que j'espère. Mais quand je vois le temps que ça prend, et quand je jette un œil régulièrement aux sinistres qui me sont déclarés (car un bon assureur se doit de suivre un dossier de A à Z, jusqu'à la prise de décision, voire au delà si cette dernière est favorable à l'assuré), pour finalement voir que j'en ai un qui remonte à Mai 2010 qui n'est à ce jour toujours pas solutionné parce qu'il faut attendre un mois à chaque fois la réponse de la partie adverse, parfois même dans un anglais à la limite de l'incompréhensible... Ce n'est là encore que mon avis, mais d'expérience, j'en viens à la conclusion qu'il vaut mieux parfois accepter trois billets de 100 euros pour une réparation qui en vaut 3000, que de prier pendant 2 ans en espérant un jour être remboursé... les chances d'y parvenir n'étant malheureusement pas gigantesques. C'est mal fichu, mais tant qu'il n'existera pas d'accord entre pays de l'U.E., ces sinistres resteront éternellement un bronx amenant des tensions. Je sais que la réponse "Attendre" n'est pas autorisée, mais c'est tristement la seule. Et je ne sais même pas qui il est possible d'incriminer dans l'histoire... le conducteur adverse, non, ce n'est pas son problème. Ton assureur, non, tu ne payes pas pour transférer ce risque. L'assurance opposante, non plus, pour avoir pu discuter parfois avec des collègues étrangers (italiens et suisses essentiellement), ils affirment eux même généralement qu'ils aimeraient bien débloquer les fonds et se débarrasser de ça, mais évidemment n'importe quelle compagnie coulerait si elle était aussi laxiste.
  3. Bonjour, Je reviens sur un point que je disais à un moment. Quoi qu'il arrive, ne jamais, jamais tenter de résoudre une non-indemnisation d'un problème externe, en devenant soit-même la cause. C'est la pire des choses possibles imaginables, et fort heureusement, ça reste extrêmement rare. Les quelques nénés qui m'ont déjà fait le coup se sont retrouvés tellement mal en point pour "fraude caractérisée à l'assurance" qu'ils sont terrorisés à l'idée de déclarer un sinistre même non responsable actuellement. Ces mesures draconiennes ont été instaurées chez la plupart des assureurs simplement parce que, tristement, près de six sinistres sur dix sont frauduleux, et près de deux sur dix donnent des envies de meurtre de la part de l'assureur en se disant "mais tu me prends sincèrement pour un con ?". Pour tout sinistre, il n'existe que deux cas : ou un contrat couvre ce sinistre, et on est indemnisé, ou aucun contrat ne le couvre, et ça s'arrête là. Mais en toute sincérité, je me répète, ne jamais chercher à contourner / falsifier les cas rencontrés, ça ne paye presque jamais en plus d'enfoncer la personne pour fraude, voire fausse déclaration, voire les deux, et les rares fois où ça paye mais où l'assureur sait pertinemment que c'est une fraude mais ne peut le prouver, ce sont les autres qui en pâtissent. Par contre, je sais que c'est pénible, ça prend du temps, mais prenez 15min de votre temps pour relire votre contrat d'assurance ainsi que les dispositions générales afférentes. Même si vous ne retiendrez que 5% de ce qui est écrit dedans - chose parfaitement compréhensible - il est possible de repérer quelques cas qui peuvent marquer et "éviter" de se retrouver dans la m**** le jour J, ou tout simplement de se prendre la tête à vouloir absolument faire passer un sinistre alors que c'est marqué noir sur blanc qu'il s'agît d'une exclusion de garantie. Je ne compte même plus le nombre de personnes qui laissent leur carte grise dans le rabattant de pare-soleil de leur voiture... sans s'imaginer une seconde qu'en cas de vol, leur indemnisation sera (fortement) réduite voire inexistante. Ces conditions ont été éditées aussi bien pour protéger l'assureur (qui sera à même de pouvoir vous opposer une déchéance de garantie si le sinistre ne respecte pas le cadre garanti) comme pour vous protéger vous (les clauses et diverses garanties doivent être expliquées de manière très précise, en ne donnant pas lieu à une interprétation possible, dans la mesure du raisonnable). De nombreux assureurs (essentiellement des courtiers) ont malheureusement coulé par manque d'expérience dans le monde de l'assurance, la plupart du temps parce que ces dispositions générales ont mal été faites, ou parce qu'elles n'excluaient pas des événements totalement aberrants. Inutile donc de citer un de mes collègues qui s'est retrouvé à devoir indemniser un vol d'un véhicule pour lequel le mec n'avait pas verrouillé les portières et laissé les clés sur le contact... car il n'avait pas mentionné ces points dans les exclusions de garanties. Oui, il était très récent, et en un an il a totalement coulé. Pourtant, c'est la pire des négligences possibles imaginables... et en aucun cas un assureur ne devrait avoir à supporter une faute inexcusable. Tout ça pour dire, j'insiste, et je maintiens dans l'intérêt général, pour vous en tant qu'assurés comme nous en tant qu'assureurs, ne cherchez pas à contourner les règles/cas. Vos assureurs ne le font pas et s'en tiennent à ce qui est écrit et signé (ou lu et accepté), ça signifie qu'ils n'hésiteront pas à se lâcher si vous le faîtes, et c'est là que commence la guéguerre assureur/assuré.
  4. Bonjour, Je sais que le sujet est un peu ancien, mais étant assureur moi même, je viens pour éclaircir quelques lanternes qui seraient encore un peu sombres pour certains lecteurs. Première chose, les sinistres entre un assuré français et un assuré étranger est un bronx pas possible systématiquement, et ça n'a rien d'étonnant de voir que le dossier mette presque 2 ans à se solutionner. Si tu es en tout risques, c'est relativement plus simple pour toi, le cas échéant ton assureur est contraint d'attendre le remboursement de la partie adverse avant de pouvoir t'indemniser. Chose logique quelque part, mais on a tendance à l'oublier, seulement il n'existe pour ainsi dire quasiment aucun protocole ni accord entre pays étrangers concernant les assurances, en dehors de la présomption d'assurance inhérente à la carte verte. Dans tous les cas, il ne sert à rien de râler envers votre assureur, surtout si celui-ci est physiquement en agence. Il suit déjà votre dossier, et la plupart du temps ce n'est pas lui qui le gère. Dans le meilleur des cas, c'est avoir une réponse type "on n'en sait pas plus, c'est en cours, mais si la situation avait bougée vous auriez déjà été informé", dans le pire des cas, c'est quelqu'un qui baissera les bras devant votre dossier. N'oubliez pas qu'ils restent des êtres humains, et particulièrement dans ce milieu, ils ne supportent pas qu'on leur prenne le chou pour des faits dont ils n'y sont pour rien, et la plupart du temps, dont ils ne peuvent rien faire pour faire avancer les choses. N'oubliez pas non plus que contrairement à de très nombreuses autres entreprises de produits / services, un assureur n'hésite jamais à résilier à l'échéance un client qui lui pose trop de problèmes. C'est un droit moyennant un préavis minimal de 2 mois avant la date d'échéance. La dernière des choses à faire avec son assureur, c'est de dire "je vais tout résilier", la plupart du temps la réponse sera : "puisqu'on est sur la même longueur d'onde, on va signer ensemble un papier maintenant dans ce sens afin de rompre le contrat en invoquant n'importe quelle virgule mal faite sur le dossier". Je précise avant que certains ne soient tentés d'utiliser cet argument ;-) Deuxième chose, la protection juridique ne peut servir en aucun cas à se retourner contre sa propre compagnie, et ce, quelque soit l'assureur / courtier. Là encore, c'est quelque part logique, mais on a également tendance à l'oublier. Elle peut cependant intervenir contre d'autres assurances. On laisse à la garantie "défense-recours" le soin de solutionner ce type de dossier. Troisième chose, la garantie personnelle du conducteur n'intervient que pour les accidents graves entrainant une invalidité permanente et définitive supérieure à un certain pourcentage, dépendant de celui qu'a fixé votre assureur. Si les séquelles sont insuffisantes, ou sont réparables dans le temps, cette garantie n'entre pas en jeu. Votre mutuelle prendra en charge les dépenses de santé à hauteur des plafonds indiqués. Quatrième chose, le coup des photos pour l'expertise, c'est très moyen, mais ça reste du domaine du faisable. Le but étant juste de chiffrer les réparations pour les présenter à l'autre assureur. Il n'est pas toujours indispensable de voir le véhicule physiquement. Cinquième chose, pour tout sinistre vous avez l'essentiel du temps une assistance pour vous aider : dépannage du véhicule, réparations de fortune, prêt de véhicule, location d'hôtel et ainsi de suite. Pensez à avoir le réflexe pour en bénéficier au maximum ! elle n'influe en rien votre coefficient de réduction-majoration. Quoiqu'il arrive, pour tout résumer, les accidents avec un tiers assuré dans une compagnie étrangère, c'est 99% du temps impossible à solutionner en moins de 9 mois, et nous-même, assureurs, sommes les premiers à détester ce type de désagrément en même temps que vous. Si diverses questions sur le monde de l'assurance, des conseils ou autres, n'hésitez pas. P.S. : strictement rien d'agressif dans ce que j'explique, ni de sec, je résume juste les choses sans pour autant rentrer dans un langage fleuri qui ne ferait qu'embrouiller les choses :-P
  5. Souvent, chez une même compagnie, les exclusions sont communes à énormement de garanties. Il est très commun qu'un évenêment non couvert par le contrat "le plus proche" soit exclu des autres contrats également. Dans tous les cas, je ne te conseille pas de le déclarer. La raison est simple : les chances d'obtenir une indemnisation sont pour ainsi dire quasi inexistantes, par contre ta prime d'assurance augmentera à la date d'échéance annuelle si le sinistre est enregistré, et ce, même si il n'a donné lieu à aucune indemnisation. Pire, certaines compagnies n'hésiteront pas à te résilier à l'échéance à cause de ce dernier, te déplacant rapidement sur un profil dit "à risque". A l'heure actuelle, ta seule possibilité réside dans le dépôt de plainte, indépendement de l'assurance, et de réclamer si l'auteur de l'infraction est retrouvé des dommages et intérêts. Après, tu as très probablement une assistance avec ton contrat automobile. Je te conseille de les appeller pour voir ce qu'ils peuvent faire pour t'aider. Parfois, ça sera juste un conseil dans le même style que le mien, parfois ça sera une prise en charge du double des clés suite au vol etc... Note qu'elle n'intervient pas dans ton calcul de cotisation au niveau des demandes que tu leur fais, ni au niveau des sinistres. Ta protection juridique, si tu en disposes, t'aidera également si tu juges nécessaire de porter l'affaire auprès d'un juge de proximité.
  6. Salut, Je suis moi-même assureur. Et à ma connaissance, aucune compagnie n'indemnise un vol s'il n'y a pas eu d'effraction ni vandalisme. De plus, si jamais tu avais laissé ta carte grise dedans, les cas où c'est indemnisé font souvent lieu d'une déduction d'indemnité allant de 10% à 30%. Enfin, un vol de véhicule (ou des effets présents dedans, si le contrat le prévoit) ne donne jamais lieu à une indemnité si les clés se trouvaient dans le véhicule au moment des faits, exception faite d'une agression. Malheureusement pour toi, ton assurance n'interviendra très probablement pas. Même si tu étais couvert en vandalisme, sait-on jamais, certains assureurs peuvent l'assimiler à ceci, il aurait fallu un dépôt de plainte dans les 24h suivant la constation du problème.
  7. Bonjour, Je précise une chose comme je disais sur ma présentation : j'y connais pas grand chose en auto ! Mon feu de croisement avant gauche est H.S. et donc, faudrait bien songer à le changer. Je compte donc regarder le fusible concerné, et si le filament n'a rien, changer l'ampoule. Petit œil sur le manuel rapidement, je vais pas l'envoyer en concession pour ça, et d'une part je remarque parfaitement où se situe le fusible concerné, d'autre part je ne vois absolument pas où se situe l'ampoule à changer. J'y reviens ensuite... Déjà pour sortir le bloc-fusibles, faudrait pouvoir retirer l'espèce de conduit en plastique qui bloque devant et qui semble relier le moteur au bloc du filtre à air. Si vous voyez une autre méthode, faîtes moi signe... ;-) sinon, comment le retirer ? Mais ensuite pour l'ampoule, déjà je ne sais absolument pas si j'ai un projecteur à décharge de gaz, ou un projecteur halogène, et je vois pas comment je peux le savoir... là encore, si vous savez, n'hésitez pas ! tout ce que je peux dire, c'est que les phares font exactement comme des brumisateurs : ils semblent envoyer une fumée légèrement perceptible et large devant eux. C'est ça ce qu'ils appellent une décharge de gaz ? Voici la page consacrée du manuel : http://imageshack.us...833/manuelv.jpg Je retire les caches en plastique indiqués au premier tiret, et ensuite je ne reconnais absolument rien de la première photo indiquée... je vois même pas où ça se situe Quelqu'un saurait-il m'expliquer ? Merci beaucoup par avance... !
  8. Merci de ta réponse. En plus de la tienne, on m'a effectivement confirmé que c'était peine perdue, du temps et de l'argent de se lancer :) Sinon pour le stress, et les trajets, pas vraiment. Et si effectivement c'est pas top d'être d'une extrême (n'en avoir rien à faire de sa voiture) ou d'une autre (faire un arrêt cardiaque parce que des plaquettes de frein ont été montées à l'envers), c'est toujours bon de savoir un peu comment les choses fonctionnent ! Vous semblez pour la plupart bien calés dans l'univers Auto, voire motos & autres, que ce soit au niveau conduite, mécanique, électronique etc... Pas tout le monde n'a cette chance, et faut bien commencer à un moment ou un autre (j'ose même plus demander où se trouvent les filtres !) Une connaissance ne laissait jamais le temps au voyant de préchauffage de s'éteindre à chaque démarrage, il était pas conscient de son erreur, mais il ne se posait pas de questions. Résultat du compte, sa voiture ne vieillira peut être pas énormément... sans compter qu'il avait tendance à monter un peu fort dans les tours par temps froid (été comme hiver, et c'est la montagne ici...) Sinon pour l'histoire du calage, comme je disais, s'il ne s'est produit réelement qu'une fois, il a failli se reproduire une deuxième fois par la suite, et une fois avoir roulé, même un petit peu, mon compte tours oscille entre 800 et 500, avant de se remettre à la normale, ce qui peut prendre 3 secondes comme 20. Donc au niveau symptômes, j'ai bien peur que les deux soient liés :P Note que ça ne me dérange absolument pas, je ne sais absolument pas comment ça peut évoluer mais je sais qu'après avoir perdu différents trucs en auto parce que je ne m'en étais pas soucié (de même chez mes proches avec la leur) et avoir reçu une facture particulièrement salée (l'embrayage/VM/BVM aurait pu se réduire à 1650 au lieu de 4400 si j'avais fait faire les réparations au début, sans attendre que l'embrayage aille casser la BV :/), j'ai plus du tout envie de voir des factures gonflées à cause d'une négligence, qui aurait pu être évitée par un simple nettoyage ou un remplacement moins onéreux au début ou que sais je encore Maintenant, si c'est un problème qui ne peut pas poser trop de problèmes, qui ne peut en rien endommager un autre organe essentiel et surtout qui ne s’aggravera pas dans 3 mois en une facture de 1000€+, on laisse couler
  9. Bonjour. Pour petit rappel de la belle : Alfa 166 2.4 JTD MeC 05/2002, 145.000 kms, entretien suivi en concession Alfa en Italie. Il y a un mois, mon volant moteur présentait des fatigues, et il a fini par endommager (au bout de 40 kms, mais un proche me soutenait mordicus que c'était juste un gravillon qui s'était fourré dans l'embrayage, qu'il finirait par partir/casser de lui même ) l'embrayage, ce dernier a donc du coup été en partie brisé, et un éclat est allé percé la boite de vitesse. Résultat final : 4400€. Déjà première chose, peut on demander un remboursement une fois que les réparations ont été effectuées depuis un mois ? (Je peux jouer en disant que je voyais avec ma "garantie" pour une prise en charge entre temps, qui n'a rien voulu entendre puisque les réparations ont déjà été réalisées, mais sans rentrer dans le détail, il était totalement impossible de faire autrement). Deuxième chose, si les réparations ont été faites dans un garage qui n'a rien à voir avec une concession Alfa, est ce que ça pose problème ? (ils ont cependant l'expertise multi-marques affichée) Troisième point, et c'est le seul fondamental (les deux du dessus, on verra la réponse au pire), à qui dois je adresser la demande de prise en charge ? à mon concessionnaire franchisé Alfa/Fiat/Lancia/Seat/Iberia Motors ? au siège de FIAT (vous avez l'adresse ?) ? au bar du coin ? à mon voisin ? Question subsidiaire : vos pronostics ? chances de prises en charges ? (145.000 bornes, véhicule qui a 9 ans et 4 mois, mais aucune de ces 3 pièces n'est considérée comme une pièce d'usure donc...) Merci beaucoup par avance, je n'ai jamais eu à faire ce genre de demandes (et je l'ai mauvaise pour mon ancienne Fiat Brava dont l'alternateur avait claqué, et dont j'avais payé les 1000€ de ma poche alors que ce n'est pas non plus une pièce d'usure, mais le véhicule avait 193.000 ceci dit...).
  10. [Je crée un nouveau sujet, cette partie là n'avait pas trop de rapport avec le reste]
  11. Bonjour, et merci de vos réponses. Oui, j'ai contrôlé le niveau d'huile, il est quasiment au maximum, la dernière vidange ayant été faite en décembre 2010 par le garage importateur vendeur du véhicule. Je ne sais pas de quand date le filtre à air. Je n'ai aucune facture précédent l'achat, juste le carnet d'entretien à jour. Le dernier entretien ayant été fait le 10/03/2010 à 138.753 km (elle en a un peu moins de 144.000 actuellement), et comme il doit être changé tous les 20.000, à chaque entretien donc, je tends à supposer qu'il a donc 5.000 km et 1 an et demi. Je précise que j'habite en montagne, dans le 05, un des endroits les moins pollués de France, si ça peut aider pour le filtre. Maintenant, si nécessaire de le contrôler, je veux bien tenter si on m'explique où il se trouve (s'il est accessible facilement par un novice) Le débitmètre, comme je n'y connais pas grand chose en auto ... où le voit t-on, comment contrôle t-on son bon fonctionnement/voir qu'il a une faiblesse ? (si c'est une histoire de puissance à bas régime comme j'ai cru lire, non là dessus elle tourne du feu de dieu, on jurerait que c'est une essence ) Après pour le témoin de pression insuffisante d'huile (planté, c'était pas la burette, je confondais !), sur le coup ça ne m'a pas alarmé plus que ça, si mes souvenirs sont bons, elle s'allume toujours juste avant de caler, non ? ;-) Il est à noter que le problème ne survient que si je fais de fortes accélérations, ce qui n'est absolument pas dans mes habitudes, d'où le fait qu'en 9 mois je ne le remarque que maintenant, et ça ne s'est produit qu'une fois (et failli une deuxième, où j'ai débrayé au point mort pour éviter que ça ne cale, même si je me souvenais même pas que ça servait à quelque chose, ça a quand même retiré les vibrations jusqu'au repassage à 750 tours ) Pensez vous qu'il risque d'empirer à l'avenir et compromettre la sécurité du véhicule ? ou c'est quelque chose de banal tant que l'on roule normalement ? Merci encore ! ;-)
  12. Ben comme je disais, elle a une fois calé après une belle accélération, donc le régime était tombé à 500 trs/min ou moins ! Donc prise d'air du coup ? J'ai entendu parler d'une reprogram' du ralenti sinon, mais je sais pas ce que ça vaut... car le reste du temps, il fonctionne parfaitement normalement.
  13. Ah, je m'y attendais un peu, c'est vrai que c'est un peu cafouillis ;-) Pour résumer, plus je monte dans les tours, plus à l'arrêt + point mort (si ce dernier arrive en gros au plus tard 15 sec après) le compte-tours sera bas. Sauf que, au point mort, si je dépasse 2500 auparavant, le compte-tours à l'arrêt sera tellement bas qu'elle risque de caler, comme elle me l'a déjà fait une fois, et comme elle a failli le refaire une deuxième fois. Ce phénomène reste quelques secondes (2-3) avant de revenir à la normale, sauf si elle a calé avant bien sûr. Réaction normale (à nous d'anticiper pour la calmer une trentaine de secondes avant de passer à l'arrêt+point mort), ou défaillance d'un organe ? Merci !
  14. Merci pour les réponses. Je m'y suis mis effectivement, plus qu'à espérer que ça aide. Désolé de continuer avec mes questions, mais ce coup ci c'est un réel problème... si je monte dans les tours, elle supporte mal de s'arrêter ensuite (feu, passage piéton, chien, que sais je encore...). Je m'explique, jusqu'à présent, mes tours oscillaient toujours entre 1500 et 2000 (sauf en descente où je me permets parfois de descendre jusqu'à 1300). Comprendre par là que arrivé à 1500, je rétrograde, arrivé à 2000, je monte un rapport. Par la suite, j'ai appris que c'était pas bon de faire comme ça, les tours étant "trop bas" pour le véhicule, pouvant presque entrainer une surconsommation. Dommage, un plein me faisant autour de 900 km avec 30% de ville et 70% d'extra urbain. C'est pas mal, mais admettons ! Depuis le début, chaque fois que je faisais une montée à 70 en 6ème (rigolez pas, mon AE initiale m'a préformé pour une conduite économique en carburant, moins pour le véhicule, et vous savez ce que c'est : tant que l'on ne nous met pas le nez dessus, on ne se rend pas compte des erreurs parce que le comportement nous parait normal), la voiture tremblait pas mal, idem sur du plat à cette vitesse, même à 80. Et ainsi de suite ! J'y ai repensé récemment, et après avoir fait une géométrie (parce que la voiture tirait sans arrêt à gauche), le problème était intact. Pas de bol ! Du coup je regonfle les pneus, les ajuste pour que chacun ait la même pression, problème toujours intact. Enfin, un peu amélioré quand même. Et en repensant à ces moments de montée à 70 en 6ème, là où c'est le plus "visible", j'ai finallement fait le rapprochement avec un sous-régime relativement important (~1300). Donc du coup maintenant, je fais mes rapports entre 1800 et 2200 désormais, et c'est déjà plus acceptable niveau vibrations, même si le problème n'est toujours pas résolu. Seulement, au plus je monte dans les tours puis je m'arrête, au plus le compte-tours sera bas à l'arrêt si je ne me suis pas remis à la normale depuis au moins 15 secondes. Donc si je monte à 2200, l'aiguille tombe vers 600/700, ce qui est plus bas qu'en temps normal (750/800, en oscillant). Mais si je monte vers 2500, l'arrêt au point mort le fait chuter vers 500 voire moins, et ça tremble comme si ça allait caler. Et effectivement, ce que j'ai énoncé au début y ressemble fortement : j'avais fait une forte accélération, puis 10 sec après j'ai du m'arrêter. Et, la burette s'est allumée, 1 sec après calage. Quelques secondes ensuite, elle revient à 750. Mais faut juste pas qu'elle cale entre temps... Selon vous, c'est quelque chose de tout à fait normal, et il faut anticiper de retourner à la normale pendant une trentaine de secondes après une forte accélération ? ou ce serait une défaillance d'un organe ? En vous remerciant par avance, Amicalement.
  15. Hello ! Le fait de débrayer pendant le démarrage, ça n'use pas prématurément l'embrayage à force ? comme j'ai encore la triste facture à coté, j'ai pas envie d'avoir à le changer à nouveau avant la fin de vie du véhicule, que je pense pas avant 250.000 ! Pour le coup de la chauffe moteur, je m'en doutais quelque part vu que l'aiguille de température ne bougeait jamais... Mais en gros, le meilleur scénario "départ", c'est lequel selon toi ? (ou selon vous, si d'autres veulent intervenir, ce sera avec plaisir !) 1- Débrayer, démarrer, embrayer, attendre 30 sec, partir à petit régime (entre 1200 et 1800 en gros, et 1400 à 2000 en hiver, je sais que être bas dans les tours est particulièrement mauvais quand le moteur est froid durant les périodes fraiches), puis dès que l'aiguille atteint le centre (me souviens plus, 90° ?), pouvoir s'en servir normalement. 2- Débrayer, démarrer, embrayer, partir à petit régime, puis dès que l'aiguille atteint le centre, pouvoir s'en servir normalement. 3- Démarrer, attendre 30 sec, partir à petit régime, attendre la température centrale pour s'en servir normalement. 4- Démarrer, partir à petit régime, attendre la température centrale pour s'en servir normalement. Ou même un autre scénario encore ? (le manuel semble indiquer le 2ème...) Personnellement depuis que j'ai lé véhicule (9 mois), j'ai toujours utilisé le 3ème scénario, excepté que j'attendais 2 min, puis que je roulais "un peu plus sec" (mais un peu plus hein, c'est pas un euphémisme, mais la réalité), sauf en hiver où je laisse vraiment le temps qu'il faut à la mécanique pour se débarbouiller ! C'est quand même pas le pire schéma des 4 ? :-( qu'est ce que ça peut causer à terme ? (sachant que je compte immédiatement changer du coup !)
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