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Un Tour Au Guatémala?


Commandatore

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  • Administrateur

Ça y est, le voyage reprend.

Après le Chili et l'Ecosse, je vous propose, cette fois-ci, qu'on embarque pour l'Amérique Centrale, au Guatemala.

La République du Guatemala, coincé entre le Pacifique à l'ouest et la mer des Caraïbes à l'Est, est un pays entouré par le Mexique, le Belize, le Honduras et le Salvador. Il fait partie de l'Amérique latine et sa langue officielle est l'espagnol. Son nom vient du mot aztèque Cuauhtēmallān, qui peut se traduire par « Lieu rempli d'arbres». Sa monnaie nationale est le quetzal, faisant référence à l'oiseau sacré dont les Mayas utilisaient les longues plumes de la queue comme objets de luxe.

Le voyage va durer 3 semaines, on va enquiller un peu plus de 2500km en Mitsu Lancer en espérant croiser un quetzal (si on a de la chance!), on ira faire un tour au Honduras vite fait, on verra des temples Maya, des animaux en veux tu en voilà, des marchés bigarrés... et j'en passe.

Commençons par la présentation de notre monture pour ces 3 semaines, une modeste Lancer qui n'aura pas été désagréable à conduire et qui n'aura pas démérité du voyage (et pourtant elle a morflé car on est passé par des routes qui n'existaient même pas encore!) :

(photos d'illustration)

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  • Administrateur

Arrivée à Guatemala City, aéroport La Aurora en milieu d'après midi.

Dans la capitale, pas la peine de perdre du temps, il n'y a rien d'intéressant à voir.

Donc direction la borne de taxi pour faire la petite cinquantaine de kilomètres qui nous séparent d'Antigua, l'ancienne capitale du pays.

La route est assez marrante car elle sillonne à flanc de montagne avant de plonger dans une foret dense qui surplombe la ville.

Mieux vaut avoir de bons freins pour l'arrivée car ça descend sévère sur les 5 derniers kilomètres en direction du centre ville.

Bon, ce soir, on n'a rien réservé et on commencera par un hôtel très basique, mais avec vue sur le volcan Pacaya... Je ne serai pas le seul à fumer sur la terrasse! :unedent:

Impressionnante vue tout de même que celle de 2 volcans à 2 pas de la ville... ça fait un peu Pompei qui n'aurait pas compris la leçon...

Allez, une douche, une nuit de repos et demain on cherche un hotel bien! lol

Le lendemain, le programme est simple : balade à Antigua toute la journée. Alors place aux clichés :

Pour ceux qui ont suivi le périple au Chili (http://www.alfaromeo-online.com/forum/index.php/topic/32416-un-tour-au-chili/) on retrouve vite ses marques dans cette ville typiquement sud américaine, mais terriblement charmante.

Antigua en semaine est plutôt calme, par contre, le week-end, la jeunesse dorée de Guatemala City débarque ici en force avec grosses limousines, armes et drogue à gogo... Au Guatemala, il ne faut pas s'étonner, mais à l'entrée des boites ou de certains établissements gardés par des hommes équipés de fusils à pompe, on trouve des écriteaux du type "merci de laisser vos armes au vestiaire"!

Donc, il faut le savoir, au Guatemala, ça défouraille assez vite.

Reprenons notre promenade :

Les bus sont typiquement latinos... pas de doutes, on est bien en Amérique latine!

Ce soir, la vue de la chambre, ça sera ça:

Vous voyez ce qui fume là-bas au loin? C'est ce qu'on va aller escalader demain...!

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  • Administrateur

Ce matin donc, on se lève de bonne heure pour aller à l'assaut du volcan Pacaya. Il faut savoir que quand nous sommes partis là-bas, en 2009, le volcan était dans une phase éruptive active (et je dirai même plus qu'active!) et que la nuit, il était fréquent de voir de la lumière au sommet, preuve que les projections de lave sont quotidiennes.

On accédera au volcan par le Parc Naturel Calderas et après une petite heure de marche, le paysage passe doucement de la forêt équatoriale à la pinède, puis aux pentes sablonneuses pour finir par marcher sur les pierres volcaniques...

Marcher là-dessus, c'est comme si vous marchiez sur un bac de billes de pierres ponces... vos pieds s'enfoncent, vos chevilles se tordent et on ne se déplace plus avec la même légèreté.

Sauf que là, ce ne sont pas des billes mais des pierres acérées et en un rien de temps, mes chaussures de marche (mi-toile, mi cuir) qui avaient connu d'autres périples se font déchirer, lacérer ! Après cette balade, je pourrai m'en racheter d'autres!

Et bientôt, on découvre des coulées de lave...

On vérifie quand même que c'est bien chaud...

Ah oui!

Cette balade qui parait plutôt accessible à n'importe quel clampin, reste tout de même un poil dangereuse car du haut du volcan, sortent des langues de lave qui se transforment en boules brûlantes qui dévalent la pente... autant rester attentif! ;)

La promenade touche à sa fin, on rentre

On repasse à la chambre, histoire de boucler les valises et les charger dans notre Mitsu louée à Antigua.

Allez, on file direction Quirigua, à quelques 340km et 5 à 6h de route.

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  • Administrateur

Bienvenidos à Quiriguà!

Si la ville est plutôt classique, qui ne connait pas trop le bitume et les trottoirs. Une ville bien calme lorsque nous étions.

Mais si l'on vient se perdre à Quirigua dans le département d'Izabal, ça n'est pas pour visiter la ciudad, mais plutôt pour aller dans les immenses bananeraies alentours visiter Las Ruinas.

Superbe site maya perdu dans les bananes donc, les ruines de Quirigua sont une belle entrée en matière avant de voir les grands sites comme Copàn. Ce site est composé de superbes stèles avant d'accèder à la Grande Place.

Les stèles mayas présentées ici ont tout de même la particularité de faire partie des plus grandes du monde Maya (l'une fait 11m).

Le site comporte également de nombreux zoomorphes. Par «zoomorphes» les mayas désignent d'énormes blocs de pierre de rivière dont la surface est sculptée de créatures où l'on retrouve des éléments de jaguar, de tortue, de crapaud ou encore d'oiseau.

Place aux photos :

Retour au village pour dormir.

Pour l'anecdote, le village sera plongé dans le noir à partir de 18h car une panne électrique aura plongé toute la région dans une nuit anticipée... Assez rigolo et angoissant à la fois, tout le village se regroupe alors dans les rues, devant les rares commerces et les quelques bougies.

Modifié par commandatore
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  • Administrateur

Flippant, c'est peut être pas le terme... peut-être qu'on n'a pas les mêmes limites aussi parfois (cf. le récit du Chili dans le désert ;) ).

Mais toujours est-il qu'il faut rester toujours très attentif à l'environnement sans cesse en mouvement : les flancs du volcans se déchirent et dégueulent de la lave, des morceaux roulent sur les flancs, le sol est meuble, le sol peut être brûlant (les semelles fondent un peu ;) ), c'est casse-gueule... bref, il faut avancer en ayant toujours une porte de sortie pour s'enfuir et en avoir le temps.

Mais sinon, non, c'est pas flippant! :unedent:

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  • Administrateur

Merci. ;)

La prochaine destination réelle? C'est le Sri Lanka (Ceylan pour les anciens) en février prochain.

Mais revenons à nos moutons actuels.

Reprenons la route le lendemain, vers la mer des Caraïbes.

Notre prochaine destination, c'est Rio Dulce, une charmante petite bourgade sur les rives du lac Izabal.

Ce sera un point de départ de multiples balades à partir duquel nous allons rayonner.

Commençons d'abord par prendre la température de la ville.

Ici, on sent que l'on est à la croisée des chemins.

Le commerce est florissant.

Les bords du lac grouillent d'activité, entre les pêcheurs et ceux qui lavent leur linge...

On sent malgré tout que la population est modeste, voire pauvre...

Nous nous trouvons une piaule dans les faubourgs. Chambre simpliste mais avec tout le confort de base. Surtout la pension offre le luxe d'avoir un bar-resto et une piscine.

Début d'après-midi, petite pause dans l'eau saumâtre de la piscine. Le soleil est au zénith et il se produit un phénomène étrange : un halo arc-en-ciel se dessine tout autour :

Cet après midi, on ira visiter el Castillo Felipe de Lara à quelques encablures d'ici.

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  • Administrateur

Pirates des Caraïbes :

En 1595, le Gouverneur Francisco De Sandé écrit à plusieurs reprises au Roi d'Espagne car les navires et entrepôts espagnols sont attaqués par les boucaniers dans la mer des Caraïbes. Le Roi commande alors la construction d'une forteresse à son surintendant du Guatemala. On lui donnera le nom du roi espagnol Felipe IV.

La forteresse fut construite a la sortie du lac Izabal et du Río Dulce, a sa partie la plus étroite. Ce fut le premier port principal du Guatemala. On y entreposait des marchandises du pays à destination de l'Espagne.

Une autre fonction du fort était de défendre les intérêts de l'Espagne contre la colonisation du Guatemala par d'autres pays et contre les pirates.

En 1688, des travaux de reconstruction ont été lancés par l'ingénieur militaire Andrés Ortiz de Urbina. Il ajouta notamment un système de pont-levis et un bassin d’eau remplis de crocodiles, afin de lutter contre l’intrusion de pirates.

A l'époque, des bandes de pirates dominaient le Golf du Mexique : "Los hermanos de la Costa" conduite par le célèbre pirate "Diego le Mulâtre" secondé par son lieutenant "Pata de Pollo". Ils étaient basés sur l’Île aux Tortues, dans les Caraïbes. Autre source de piraterie : une bande jamaïcaine, "Los Caballeros Aventureros" et les frères anglais Gareful et William Jackson, dont le port d’attache était à Cuba.

Malgré ses défenses, en 1604 le fort fut détruit par les pirates. Le fort fut reconstruit par les Espagnols à maintes reprises. Ont raconte même que les pirates ont été jusqu'à prendre possession de la forteresse, puis ont été chassés! Le fond marin abrite encore de nombreux boucaniers coulés par les canons du Castillo.

La légende raconte que les fantômes des pirates tués lors des attaques contre le fort, se manifestent à chaque soir vers minuit, pour se venger des gens du village...

Le château a été déclaré un Monument National en 1955.

Place aux photos :

Retour à Rio Dulce en passant par la campagne

Après la vaisselle, c'est l'heure du bain à Rio Dulce...

...sous la surveillance des criquets

On rentre, demain, on part en bateau faire une escapade à Livingstone à l'embouchure du rio Dulce dans la mer des Caraïbes...

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  • Administrateur

Programme de la journée :

Partir de Rio Dulce en bateau et passer la journée à Livingstone.

OK? Alors c'est parti!

Livingstone c'est une enclave noire au Guatemala. Les habitants sont des descendants des esclaves introduits par les espagnols et les anglais : les Garifunas. Ici, pas de route, on accède en bateau uniquement! C'est un savant mélange de reggae, salsa et musique des Caraïbes... une ambiance qui me faisait penser au début de James Bond contre Dr. No, à Kingston, avec les 3 aveugles...

Si la vie parait douce à Rio Dulce, on sent ici une certaine nonchalance reposante. Dommage, les touristes affluent de plus en plus (même si, une fois encore, nous n'avons pas été débordés par les occidentaux!).

La traversée jusqu'à Livingstone durera 2h. 2h durant lesquelles on repassera devant le castillo visité la veille, mais aussi durant lesquelles on commencera à appréhender la forêt tropicale et la vie tout autour des rives. La végétation est luxuriante, la faune impressionnante...

Petite pause, hors guide dans une grotte proche du rivage... une grotte particulière pour les amoureux... ;)

On reprend la "route" et on approche bientôt de notre but :

Petite balade en direction de la mer

Et on revient vers la ville

Quand on vous dit que c'est paisible ici!

Héritage britannique, les enfants vont à l'école en uniforme, chaque école ayant son propre uniforme

Pas une rue ne défile sans entendre de la musique, ça donne une ambiance assez marrante

Le milieu de journée approche, nous allons reprendre le bateau pour 2 nouvelles heures de balade sur l'eau, mais cette fois, nous passerons "un peu" à travers la mangrove, histoire de changer.

Je dis "un peu", car la vraie mangrove, nous la verrons plus loin, elle, est impénétrable!

Nous voilà de retour à Rio Dulce, le soleil s'est caché, et c'est pas plus mal car durant la journée, ça a bien tapé. A 100m de la pension, des gosses du quartier se retrouvent sur un terrain vague. Scène de vie classique, après l'école, tout le monde se retrouve dans la rue, on joue au foot, on papote entre fille, certains jouent par terre avec de gros camions... la vie est belle quand on est gosse là-bas!

Et puis 19h approchant, la petite bande s'étiole... le soleil est couché, il commence à faire frais... papa revient chercher sa progéniture

Il est temps pour moi de rentrer prendre une douche, et d'aller prendre me prendre une pinte de Gallo, la bière locale.

(photo prise sur le net)

Dans la pension, le resto est très simple, mais on y mange bien, en regardant les multiples matches de foot qui passent à la télé. Chaque jour, on est pas plus de 4 tables dans ce resto qui doit en comporter entre 25 et 30! Autant dire qu'on est peinard...

On est d'autant plus peinard que la serveuse au bar, hormis des dents qui poussent un peu comme elles le veulent, est sacrément mignonne et bien gaulée! Et j'aime beaucoup sa timidité à me servir et à me sourire.... Commandatorette, je vais rester un peu regarder le match ce soir... oui, remonte, je te rejoins.... :hello:^_^

Dormez bien, demain, on reprend la route en direction de Flores, à plus de 200km de là...

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  • Administrateur

Aujourd'hui donc, on monte vers Tikal, mais comme il sera trop tard pour visiter le site en arrivant on dormira en aval du site.

Direction donc Flores à un peu plus de 200km de là, mais en flânant...

Nous sommes désormais dans le Département du Petén.

Flores est une petite ville sympa sur les bords du lac Petén Itzà, à 1h de Tikal.

Mais ici, trop de touristes pour moi!! Et ça, ça fait ch...! Donc, on reprend la voiture et on file vers une pension tenue par un français à El Remate, plus au Nord sur le lac.

Là, il n'y a plus un touriste et ça me va bien. En plus, je suis malade et je fais un coup de fièvre à un bon 40°! C'est là que je découvre qu'ici, les médocs se vendent à l'unité!

Madame se pose dans le hamac et s'endort, moi je comate aussi face au lac...

Ce soir, repos imposé.

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  • Administrateur

A près une nuit fiévreuse et plutôt merdeuse, je me réveille plus ou moins en forme.

Pas question donc de perdre plus de temps, on file à une trentaine de kilomètres d'ici à Tikal.

Perdue en pleine forêt équatoriale, la cité de Tikal est un des plus grands sites Mayas connus à ce jour. Elle s'étendait sur 16km², autant dire qu'il faut prévoir quelques heures de balades ici...

On accède au site par une route qui s'enfonce dans la forêt. Puis on laisse la voiture et on pénètre sous la voûte végétale.

Oubliez ce que vous connaissez en matière de végétation et de forêt, ici, pas besoin d'engrais pour que ça pousse dru!

Je vous laisse admirer Commandatorette en guise d'échelle...

Bientôt, on accède à une clairière...

2 temples se font face, le plus grand fait 47m! L'escalade de ce genre de monuments, pour vous donner une idée de l'échelle là aussi, c'est comme si vous aviez 1 an, que vous mesuriez 60cm et qu'il vous fallait aller au 1er étage de la Tour Eiffel à pied... les marches sont immenses! Et quand elles ont une taille "humaine", elles font 5cm de long. De fait, monter passe encore, mais lorsque vous arrivez en haut et que vous regardez en bas, vous avez l'impression d’être en haut d'un mur!

Une chose que l'on ne peut pas imaginer en photo, c'est le bruit incessant de la forêt, ça piaille, ça crie, ça hurle au loin, à coté, partout! Les oiseaux n'y sont pas étrangers, il y en a partout, de toutes sortes.

Quand je parlais de hurlements, je vous expliquerai demain ce qu'il en est vraiment, en vidéo... mais quand je parle de hurlements, je pèse bien mes mots...

Faisons un tour dans les temples et reprenons notre chemin à travers la forêt

Ici, plein d'oiseaux, on l'a vu, mais toujours pas de trace du fameux Quetzal, le symbole du pays. Par contre, les vautours guettent...

Après une marche de 15min, nous voici dans une nouvelle clairière. Un nouveau temple se dévoile derrière l'épais feuillage.

Vous remarquerez 2 choses : à partir de maintenant, sur le site, tous les bâtiments semblent à moitié enfouis au niveau du sol. La raison est que la forêt a engloutit au fil du temps ces monuments et il a fallu payer et mettre en place des travaux d'excavation gigantesques pour que ces bâtiments revoient le jour.

La seconde chose, c'est que vous allez découvrir, sur le coté du temple, pourquoi je vous disais qu'escalader n'est pas une mince affaire.... Ça vous arrive souvent de toucher les marches d'un escaliers avec les mains? Moi j'appelle ça une échelle! Eux, parlent d'escalier...

On continue la visite de temple en temple, de maisons en place...

Et on croise une faune incroyable

Un peu plus loin, je grimpe sur un temple dont tout le monde se fout car il n'a rien de beau. Par contre, le kif!! Je suis seul, et au sommet du temple, on domine toute la forêt. Non seulement on en prend plein les mirettes et on prend alors la mesure du site, mais on prend à travers les oreilles, la clameur de la forêt! Et croyez moi, ça n'a rien de silencieux!

On redescend et on termine la visite de ce site merveilleux

Le pied de cette visite, c'est d'y avoir été dès la 1ère heure. Certes la luminosité n'était pas top pour les photos, mais la légère brume dans la forêt et le fait que les rares touristes étaient encore au lit se sont révélés 2 atouts de taille.

Retour à El Remate en fin d'après midi pour une petite baignade dans le lac Peten Itza. Moi qui lisait à l'époque un J-C Grangé dont une partie de l'action se déroule sur les rives du lac Atitlan où nous irons plus tard, cela donnait à cette splendide nature, un coté inquiétant.

Super souvenir du reste, tant les couleurs du lago sont superbes.

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  • Administrateur

Ce matin, on prend la route et on fait le tour du lac par le Nord, tranquillement.

Ce soir, on dormira à Sayaxché, dans un hôtel tout pourri. lol

Mais le but du jeu, c'est de se réveiller aux aurores demain matin et d'aller à El Ceibal en pirogue, visiter un site Maya. Après ça, on descendra à Lanquin et Semur Champey.

Si Sayaxché n'a aucun intérêt, si ce n'est de flipper lorsque la voiture est chargée sur une barge de bois pour traverser le rio, le Rio Pasion vaut le détour.

Réveil donc, à l'aube en direction de El Ceibal.

En attendant, on admire la nature qui se réveille...

On approche du but :

On débarque et on commence l’ascension vers le site. Il faut savoir que là, nous sommes seuls au monde! Le gars qui nous a amené est resté à la pirogue et il n'y a pas l'ombre d'une autre barque, ni d'autres touristes (de toute façon, il n'y a pas de route pour accéder au site!)

Et pour vous donner une idée de l'ambiance, voici quelques vidéos prises jusqu'au site.

Je peux vous assurer que ça n'est pas forcément rassurant... ;)

Il est temps de redescendre vers le bateau

Retour au bercail afin de reprendre les bagages et la route...

La prochaine étape va commencer à devenir plus "coton" en ce qui concerne les routes...

A plus tard pour la suite...

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les dernières vidéos sont effectivement un peu inquiétantes! Tu ne sais pas ce qui poussait ces cris? Un singe?

Quelles sont les bestioles dangereuses dans cette foret?

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  • Administrateur

Quand on était dans les temples, au dessus de la forêt, on entendait déjà ces hurlements au loin...

A El Ceibal, on devait être parfois à 5m de la bestiole...

A l'entendre, on croirait un monstre gigantesque, genre bon gros gorille... en fait il s'agit de singes hurleurs, comme celui de la photo 167.

A priori, rien de très dangereux, ils ne sont pas si gros, mais tu comprends assez vite que tu n'es pas chez toi, t'es pas sur ton terrain et t'as pas intérêt à faire la mariole parce que ça se déplace à une vitesse folle autour de toi, et toi, tu ne vois rien!

Tu peux être à 3m d'une bestiole, mais vu que les feuillages sont super épais, tu peux te faire surprendre à n'importe quel moment.

Ça m'a beaucoup rappelé Spirou et Fantasio en Palombie, et les histoires de Marsupilami! ^_^

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  • Administrateur

Bon, je ne sas pas si mon post intéresse grand' monde, mais tant pis, je continue...

Petite étape aujourd'hui. Petite en kilomètre, mais longue en temps (les temps indiqués par Maps sont très optimistes ou alors ils ont goudronné depuis! En fait, l'asphalte disparait assez rapidement car la route n'est pas faite...).

On descend donc vers Lanquin et Semuc Champey où on dormira.

Aujourd'hui, temps clair et franc, et la route commence plutôt paisiblement.

Jusqu'ici, on n'a jamais été trop embêté par les touristes, mais à partir de là, on entre comme dans un no man's land. Quasi pas de voiture, encore moins de car ou de bus conduisant comme des fous (les bus locaux conduisent au moins aussi vite que les voitures! Si ça n'est pas dérangeant en ligne droite, c'est gênant et dangereux quand on arrive dans les routes sinueuses de montagne!!), on en profite donc pour admirer l'habitat local et le paysage qui change peu à peu.

On distingue des mamelons qui sortent de terre, formant doucement une barrière naturelle.

Comme on a le temps et que c'est plus marrant, on va délaisser le goudron et prendre des pistes pour couper à travers champs...

Si la route est dure (trous, caillasses, pas de panneaux, pas de quoi se croiser), elle est magnifique. Je vous laisse admirer :

Voilà la route dans un de ses endroits les plus pratiquables! ;)

Vous voyez dans le fond, sur le flanc de la montagne, une route fraîchement creusée? C'est celle qu'on va prendre tout à l'heure. J'ai cru que cette route serait salvatrice... j'ai cru... en fait, c'est une route qui est en début de construction car la région est très enclavée! Comme on était déjà bien trop avancé en termes de kilomètres et de temps, on a pris la décision d'aller jusqu'au bout, mais ça a failli causer la fin du voyage car, je ne sais pas si vous avez déjà vu les phases de construction d'une route, mais il y a des phases où seules les pelleteuses ont opéré et n'ont fait que casser des blocs géants.... La route que l'on va prendre va donc se faire sur les traces des énormes camions de terrassement! Autant dire que parfois, j'ai bien cru qu'on ne passerai jamais et que même en Land Rover, ça ne passerait pas (j'ai doublé un Mitsu L200 qui avait du mal!)!

Pour vous dire, à un moment, on est passé dans un petit hameau, où je me suis arrêté histoire de souffler et faire refroidir la mécanique : les gens sont venus nous voir de plus près, les gosses se marraient... je crois qu'ils ont simplement halluciné de voir des touristes en voiture légère ici! Coup d'oeil au téléphone : pas de réseau!

Mais ça valait le coup d’œil de se faire peur, non?

On finira par retrouver des pistes plus "accueillantes"...

La nuit est à 2 doigts de tomber quand on arrive à Semuc Champey. Il était temps car je suis nerveusement fatigué d'avoir fait du franchissement avec une voiture pas adaptée, d'avoir couru contre la montre car les villages et la présence humaine sont rares et que j'avais vraiment pas envie de casser quoique ce soit au milieu de nul part.

J'ai trouvé ça sur le net (car moi j'avais pas le cœur de faire des photos sur la rocaille), mais voilà une petite illustration des 60 bornes que je viens de me taper :

Semuc Champey est étrange. Du moins, c'est l'effet que ça m'a fait. Déjà le nom qui n'a rien de guatémaltèque. Ensuite, c'est l'isolement de cette ville accessible par des pistes chaotiques. Pourtant, ici, c'est un mystérieux rassemblement de maisons et d’hôtels, montrant qu'il y a une forte activité. Pas aujourd'hui en tout cas, car la plupart des hôtels sont fermés. Après une telle étape, j'ai envie d'une douche et d'un bon lit. Le seul hôtel ouvert est un hôtel juif. Déjà, je ne pensais pas que les juifs étaient nombreux ici, mais qu'un hôtel soit ostensiblement siglé juif, moi j'avais jamais vu ça! lol

En attendant, cet hôtel Rabin Itzam est un havre de paix et on y passera une très bonne nuit.

Petite balade à la tombée de la nuit dans cette ville qui semble déserte, à la façon d'une station balnéaire hors saison.

Vue de notre fenêtre, une partie de foot improvisée sur le seul gros carrefour de la vile.

La pluie approche. Dans 1h, ce sera un déluge.

On ira manger dans un boui-boui local, seul comedore ouvert. La bouffe est bonne mais pas forcément très appétissante. Un peu à la façon d'un bar de village de 50 habitants, avec des personnages caricaturaux, vous imaginez?

Allez, au dodo, demain, on ira voir les grottes et les cascades de Lanquin, haut lieu magique qui a fait la célébrité du village. Gouffres gigantesques, grottes, nuées de chauve-souris, cascades et bassins d'eau turquoise... un havre de paix dans un environnement assez rude.

Buenas noches!

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  • Administrateur

Je te vois bien en Fantasio

Tu n'imagines pas le nombre de clichés que tu retrouves ici et qui te font penser à certains albums de ma jeunesse.

Comme au Chili, on retrouvait plein de clichés de Tintin, tu te rends compte au fil des voyages que les auteurs ont été inspirés par des voyages, des découvertes, des modes de l'époque.

C'est un hasard qu'on ait choisi ces destinations, ça n'était pas fait pour marcher dans les traces de Tintin ou Spirou, mais tu prends conscience que l'inspiration est venue de façon évidente de là où on est passé.

Rascar Capac pour Tintin est une momie découverte après guerre, à l'époque où les occidentaux découvrent peu à peu le Chili. La Palombie chère à Franquin, pays imaginaire à une époque où l'Europe commence à voyager et à découvrir les dictatures d’Amérique latine, la forêt équatoriale, ses animaux étranges, ses grottes perdues au milieu de nul part (avec les clichés des nuées de chauve-souris, de maladies étranges véhiculées par les insectes, les zones inexplorées... A une époque aussi où les babas mettent à la mode des endroits improbables... et j'en passe.

Bref, c'est assez jouissif. ;)

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