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Restauration d'un spider Alfa Romeo


Phil36

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  • Administrateur

Article presse paru dans la NR Indre, suite à une restauration d'un spider :

Claudette Perrot, qui possède une entreprise de sellerie tapisserie à Buzançais, a remporté le prix départemental des métiers d'art pour la restauration de la sellerie d'une Alfa Roméo Spider 1600 datant de 1964.

 

 

Il fallait voir le véhicule avant sa restauration : longtemps abandonnée dans un champ à la merci des éléments, cette Alfa Romeo Spider 2600 était dans un état de décomposition avancée. Puis son nouveau propriétaire, un collectionneur de voitures, s’est mis en tête de la remettre à neuf. Tout était à refaire : la carrosserie, le moteur, le châssis… Et évidemment, la sellerie, c’est-à-dire toutes les pièces en cuir, les sièges, le tableau de bord, la capote et les portières.

L'Alfa Romeo 2600 Spider, avant et après restauration.

Capture alfa1.PNG

Capture alfa.PNG

Claudette Perrot, qui est responsable d’une entreprise de sellerie tapisserie à Buzançais, s’est donc vue confier cette tâche ardue. Elle a travaillé seule, pendant « quatre ou cinq mois », sur les parties en cuir du véhicule.

Les défauts reproduits à l'identique

Elle a d’abord procédé à des recherches : « J’ai pu faire les plans à partir d’un véhicule original, explique-t-elle. J’avais bien précisé que je ne ferais aucune modification, par respect pour le modèle. » Tous les détails ont été reproduits à l’identique, y compris les défauts. Comme cette capote amovible qui se range derrière les sièges passagers, à l’arrière et non pas dans un caisson.

Claudette Perrot tient son talent pour la sellerie automobile de la conjonction de deux passions : l’une pour les voitures anciennes, née durant son enfance au contact d’un papa mordu de véhicules de collection ; l’autre pour la couture. Pendant une vingtaine d’années, elle a travaillé pour la marque de prêt-à-porter de luxe Gérard Pasquier, avant de créer son entreprise en 1999.

La sellerie automobile est donc une forme de couture, comme une autre : « faire un patron pour un vêtement ou pour une voiture, c’est pareil », explique-t-elle. Ensuite, il n’y a plus qu’à « connaître les techniques d’assemblage ». Et Claudette Perrot travaille si bien que, ponctuellement, le secteur de l’aéronautique fait appel à ses talents pour concevoir des sièges d’avion.

Le travail, intensif durant des décennies, explique aussi la qualité du rendu. Jusqu’à se voir sur le corps : à 54 ans, les mains de Claudette Perrot portent les stigmates d’une activité soutenue. Le prix départemental des métiers d’arts est, à ses yeux, une récompense pour son travail, mais aussi une reconnaissance pour « ceux qui sont toujours là », ces petites entreprises qui traversent les crises et les années sans faillir.

 

Quel talent ,bravo.

 

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  • Administrateur

Splendide! Et effectivement, il y a dû y avoir un peu de budget derrière...

 

En tout cas, quand on regarde la photo de l'état initial, on voit qu'il n'y a pas de traces dramatiques de rouille.

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