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Voiture Electrique .


Phil36

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Économie

Pourquoi la sortie du thermique en 2035 ne se produira peut-être pas

L’Europe a récemment voté pour la sortie du moteur thermique au 1er janvier 2035. Le délai est donc très court et plusieurs observateurs s’accordent à dire qu’une clause de révision de cet accord semble de plus en plus plausible, et ce dès 2026 pour des raisons purement… économiques ! Explications.

David Leclercq David Leclercq | Publié le 17/11/2022

L’Europe a donc voté récemment un accord historique qui prévoir la sortie du moteur thermique pour les voitures neuves dès le 1er janvier 2035. À partir de cette date – il y aura quelques exceptions, comme pour les voitures de luxe –, toutes les voitures neuves vendues devront donc être 100% électriques. De l’avis général, il s’agit d’un délai très court. Trop court même pour assurer une production suffisante de batteries, mais aussi pour réduire par une production de masse le prix des voitures électriques afin qu’elles soient accessibles au plus grand nombre.

Toutefois, l’accord n’est pas coulé dans le béton. Car le texte prévoit une clause de révision activable dès 2026 qui permettrait à la Commission et au Parlement de reporter, voire d’annuler, l’interdiction du moteur thermique initialement votée. Et cette fois, ce n’est pas l’écologie qui serait le moteur de ce revirement, mais bien l’économie.

Les chaînes d’approvisionnement et la concurrence

On avait entendu un temps l’Europe accepterait de reporter l’échéance si le besoin d’autres technologies se faisait sentir (économiquement ou socialement s’entend, comme certains carburants synthétiques), mais à la condition que celles-ci soient climatiquement neutre. En fait, de tout cela, l’Europe n’en a cure.

En effet, c’est surtout le volet économique qui pourrait activer cette clause de révision. Plusieurs facteurs entrent en ligne de compte. Il faudrait par exemple que l’industrie automobile européenne et ses emplois soient menacés par la Chinoise (qui, elle, dispose déjà de voitures électriques peu chères), si les usines à batteries ne sont pas compétitives ou encore si les prix des matières premières (telles que le lithium) atteignent des sommets rendant ainsi les voitures électriques inaccessibles.

Tout ceci pourrait donc rebattre les cartes de la sortie du thermique prévue pour 2035. Le fait est que tout reste à faire en Europe pour la voiture électrique, une réalité d’autant plus évidente qu’il faudra à la majorité des constructeurs continuer de produire des moteurs thermiques. Pourquoi ? Car, une grande part d’entre eux opèrent sur tout le globe et donc dans de nombreuses régions qui n’entendent pas passer à la voiture électrique.

Des hésitations

Contrairement à la Chine qui n’a pas fait dans la dentelle lors de sa transition, l’Europe semble tout d’un coup encore hésitante sur la transformation de son parc et, plus encore, sur celle de son industrie automobile, car en cas d’échec, ce serait plusieurs millions de travailleurs qui seraient affectés mettant en péril un pan entier de l’économie. Mais ce n’est pas tout : l’infrastructure de recharge constitue un autre problème probablement sous-estimé, car il ne faudra pas que placer des bornes, mais aussi renforcer l’ensemble du réseau électrique européen, ce qui ne se fera pas non plus en cinq ou six ans, même avec la meilleure volonté du monde.

En outre, dans le contexte actuel, on voit parfaitement que les priorités d’investissements ont changé depuis quelques mois. En effet, la guerre en Ukraine nécessite en effet que l’Europe se réarme massivement, ce qui va forcément réorienter des montants d’investissement qui étaient initialement consacrés à la transition vers la voiture électrique. Et ce n’est pas tout : la voiture électrique ne sera vraiment moins émettrice de CO2 que si la production d’énergie est elle aussi verte. Et là encore, la guerre en Ukraine rebat les cartes et certains pays ont décidé de revenir au nucléaire, ce qui, forcément, nécessite aussi des investissements colossaux.

Enfin, l’accès aux matières premières reste aussi essentiel dans cette transition. Or, on le voir, l’ouverture de mines d’extraction pour les métaux nécessaires aux batteries (lithium notamment) reste lente, mais aussi problématique, notamment du côté des défenseurs de l’environnement. Un autre paradoxe avec lequel il faut composer. Bref, pavée de bonnes intentions, la transition vers la voiture électrique reste donc très hypothétique, et cela en dépit de l’accord intervenu au niveau européen. La fin du moteur thermique en 2035 n’est donc peut-être pas aussi définitive qu’on veut bien le présenter. Réponse dans quelques mois pour savoir si, oui ou non, le thermique aura encore un avenir…

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Tout cela était évident depuis le départ, mais "l'Europe" se compose d'une poignée de bureaucrates idiots, ne réfléchissant à rien.

 

En tout cas, je ne supporte plus les pubs pour les voitures électriques et leur slogan "Préférez la marche ou le vélo" ou "Prenez les transports en commun". On voit bien que même chez les constructeurs et chez les publicitaires, il y a une déconnexion totalement ahurissante avec la réalité. On a déjà les écolos anti-nucléaires qui nous ont amené dans le mur, avec les "anti-bagnoles" on va achever de retourner à l'âge des cavernes, tout ça pour des idéologies de salon complètement lunaires.

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C'est de notoriété, nous sommes les pourvoyeurs de la pollution actuelle....

A croire que, enfants, tous nos accusateurs ne nous faisaient pas ch...pour avoir un ordi, une console, un téléphone,une télé dans leur chambre... Après tout, oui, c'est de notre faute...

 

Pour revenir au sujet, je suis persuadé que l'on joue, encore , sur la , ou, les peurs. Tout ceci afin de ...............faire consommer!! Et dégager de la taxe à outrance!

Un moyen de rembourser la dette sociale qui frôle les 3000 milliards d'euros?? Certainement...

 

On verra d'ici là, les ventes, en 2024,2025,2026, vont exploser en thermiques..... Et c'est, peut-être là aussi,un bon moyen de rentrer de la TVA...

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Je rejoins vos avis , ce matraquage publicitaire et cette façon de nous faire culpabiliser lorsque nous démarrons nos moteurs à explosion , ras le bol !  

tout le monde est conscient qu'une voiture électrique n'est pas polluante uniquement  lorsque qu'elle roule , à la fabrication  et au recyclage , c'est une autre histoire .

Le combat pour une planète plus propre n'est que foutaise , rien n'est cohérant , nos dirigeants sont complétement à coté de la plaque , le seul objectif , 

c'est d'engranger toujours et encore des taxes et autres impôts , voilà à quoi ce résume l'écologie aujourd'hui .

De toute façon , c'est l'argent et certaines richesses mondiale qui ont le pouvoir , la preuve récente avec le Qatar...

Je vous conseil de lire le hors série Charlie Hebdo consacré à ce sujet :

 

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Déjà je ne vois pas comment les gens qui se garent dans la rue devant chez eux (en centre de petites villes et villages) feront pour recharger ?

 

ou sur les parkings des immeubles ou hlm des années 70, vous croyez vraiment qu’ils vont réussir à installer une borne à chaque place ??

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