Il faut savoir que le bloc 1400 turbo dérivé des Uno TIE est très robuste et une fois les problèmes gommés il permet de sortir une puissance plus que correct suivant pression.
Il y a eut 3 phases en GT, la ph1 et 2 sort 136 ch et la ph3 133 ch. La ph3 a vu son RV augmenté et sa pression de suralimentation baissée ainsi qu'une carburation corrigée pour permettre de passer les normes Euro2 de l'époque.
Le gros souci sur le 1400 étant la température trop élevée dans les chambres de combustion, on se retrouve avec des micro-fissures intersoupape sur la culasse, une usure accélée des guides de soupapes, fissures du collecteur d'échappement, fissures sur carter de turbine du IHI VL7.
Cette température trop élevée dans les chambres étant causée par certains éléments comme le turbo trop petit, un intercooler trop faible ne permettant pas de créer un bon échange calorifique, une carburation trop sèche (normes antipollution).
On dit que les ph1 et 2 sont plus fiable que les ph3 car sur cette dernière la carburation étant encore plus pauvre à cause de l'arrivée de la norme Euro2, si on est trop gourmand en pression de sural sans corriger la carburation on se retrouve avec des pistons cassés entre les segments.
Pour parler du turbo, le IHI VL7, passé 6000 tr/min il s'essoufle et on est même proche de la dépression. Il peut encaisser jusque 1,4 bar constant et on peut en tirer 160 ch si on se débrouille bien.
Pour vous prouver mes dires, il n'y a qu'à voir la Uno TIE ph2 qui est mécaniquement identique à la GT et même rapports de BV et elle sort 118 ch. La Uno TIE prend 230 km/h en moyenne alors que la GT on peine pour dépasser le 200 km/h pourtant elle à 18 ch de plus et 0,15 bar de plus en pression de sural.
C'est tout simplement que le Garrett T2 de la Uno est beaucoup plus plein à haut régime que le IHI VL7 et vice versa pour les bas régimes.
Ca a été testé sur Uno TIE en montant le IHI VL7, on y gagne à bas régime et on y perd en pointe, on peine pour atteindre 210 km/h.
Les pistons de série sont très robuste tout comme les bielles. Les pistons peuvent encaisser un maximum de 1,6 bar suivant RV. Le vilebrequin encaisse très bien aussi grâce à la configuration moteur course courte, c'est un moteur adepte des hauts régimes mais civilisé pour monsieur tout le monde puis bien évidemment pour respecter les normes.
La boite de vitesse ne pose aucun soucit, elle peut encaisser jusqu'à 33 m/kg de couple.
Il y a eut aussi quelques petits problèmes d'AAC avec des cames qui deviennent rondes, on a jamais vraiment trouvé de quoi ça venait, peut-être un problème de matière, du jeu aux soupapes, de l'huile utilisée.
On a aussi une gestion moteur avec plein de capteur et sondes, c'est pas top pour la fiabilité à long terme sans parler de l'usine à gaz avec toute les durits (suralimentation, dépression).
Voilà en gros pour résumer le moteur 1400 turbo Fiat. Une fois tout ces éléments corrigés on sort pas mal de ch du petit 1400 en restant fiable si on a adopté les bons éléments. La mécanique est une chaine dont aucun maillon ne doit céder.
Tout ne réside pas dans la pression et c'est plus noble de tout retravailler que de faire de la "gonflette" avec de la pression à gogo, on obtient quelque chose de bien homogène. On est tout de même limité en remplissage avec seulement 8 soupapes.
Quand elle sera finit je vous l'a ferais voir si ça vous intéresse
Pour les trains roulant, ne t'en fait pas ce sera également revu avec un abaissement de la garde au sol avec des combinés filetés, barre anti-rapprochement AV/AR, passage en roues de 16", barre antiroulis plus dur, modification des angles de train ainsi que des gros freins dont je n'ai pas encore décidé lesquels mais il y a moyen de trouver dans la banque de pièce du groupe Fiat.