Mon plein est mort,
Voilà longtemps que je l’ai rassasié, enfin, longtemps, en minutes et en secondes.
Car ce ne sont que quelques jours qui se sont écoulés, depuis le dernier passage par celle qu’il réclamait de son œil orangé.
Depuis, j’ai guetté, j’ai compté, j’ai économisé, j’ai minimisé..
Mais, (presque insensiblement), son aiguille, filant vers l’abîme s’est abattue.
Afin de repousser les limites, je me suis lancé sur ces routes à l’espace limitée, en lâchant parfois l’aiguille voisine vers la zone rouge, en lui donnant parfois de la hauteur. Ce qui a finalement plus rapidement fané sa voisine.
J’étais plein d’espoir, pour ce coup-là (et ce coût ci aussi), de dépasser cette barrière, celle que je connais trop bien. On dirait une laisse et elle me retient…bien près de chez moi.
Dire que ces JTD et Hdi peuvent rêver à traverser la France, il m’en faudrait, à moi, des étapes, pour sortir de France.
400Km. Bon, c’est pas ce chiffre là qui compte ! Parce qu’en 400 KM, en JTD, la jauge, elle n’est pas encore fanée. Et que pour se relever, elle n’avale pas 60 litres d’un carburant, odorant, mais qui ne graisse pas.
Le voilà donc, ce challenge, parcourir plus de 400km…avec 60 litres de 98 !
Notez bien qu’à ces niveaux, chaque kilomètre compte. Mais bon, le froid arrive…et on dirait que l’autonomie rétrécit avec le froid. Déjà qu’il paraît qu’elle est sensible au chaud à cause de la clim…
Enfin, de toutes façon, c’est le créateur qui avait raison. Dans sa bible, le manuel du conducteur, il annonçait les couleurs (Rouge : comme le cœur et comme le solde du compte en banque) : c’est 14.5L/100, et rien de moins.
Moi, j’ajouterai : c’est par tous les temps plus !
166 V6 2.5 Sportronic