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Niveau pneumatique :

Sportwagon Q4 : 205/50 R 17

Crosswagon Q4 : 225/55 R 17 ALL SEASON

Une est haute de 6.2 cm et l'autre 3.5cm

;)

  • il y a 1 mois...
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Le Crosswagon Q4, une Alfa Romeo accrocheuse

LE MONDE | 26.02.05 | 14h00

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La marque milanaise lance une version à quatre roues motrices de son break Sportwagon, concurrençant ainsi Audi, Mercedes ou BMW.

Depuis son récent divorce d'avec General Motors, le groupe Fiat est redevenu italien. Isolé, endetté, mais italien. Dans les couloirs du Lingotto - le siège de la firme à Turin -, beaucoup sont persuadés que la renaissance de la première entreprise privée du pays, si elle impose de nouvelles alliances, passe aussi par un retour aux sources.

Ils n'ont sans doute pas tort.

Les Fiat, qui ont perdu de leur latinité, et les Lancia, qui se sont égarées dans une stratégie présomptueuse, auraient tout à gagner d'un "retour aux fondamentaux". L'espoir de rebond s'accroche à l'histoire récente d'Alfa Romeo, la troisième marque de Fiat-Auto. Moribonde il y a dix ans, la firme milanaise a su redresser la barre et retrouver son style pour incarner de nouveau la bella macchina.

Ayant retrouvé du crédit sur son terrain de prédilection des berlines grâce aux piquantes 156 et 147, le constructeur au biscione(le gros serpent qui s'enroule sur l'écusson frappé des armes de la ville de Milan) s'aventure désormais sur des territoires jusqu'alors réservés aux grandes signatures allemandes et plus rarement suédoises ou japonaises.

Le break haut de gamme à traction intégrale (ou à quatre roues motrices, si l'on préfère) appartient à ces nouvelles spécialités. Avec le Crosswagon Q4 (Q pour quadrifoglio, c'est-à-dire "quatre feuilles", tel le trèfle qui est le symbole de la marque, et 4 pour quatre roues motrices), Alfa Romeo s'invite dans un cercle restreint, dominé par Audi, BMW, Mercedes, Subaru et Volvo.

Héritier des Alfa 155 et 164 Q4, le Crosswagon, conçu sur la base de l'élégant break Sportwagon, apparaît plus classique, plus sportif, plus maniable, mais moins ostentatoire qu'un gros 4 × 4. La traction intégrale permanente lui permet de mieux tenir la route, en particulier sur chaussée glissante. Inapte au tout-terrain, mais parfait pour gagner les stations de sports d'hiver sans l'aide d'équipements spéciaux et affronter les petits matins enneigés, le Crosswagon, commercialisé depuis quelques semaines, est une Alfa Romeo de saison.

En pratique, il reçoit trois différentiels verrouillables électriquement, qui répartissent la puissance en fonction de l'adhérence. A l'accélération, 80 % du couple sont transmis aux roues arrière pour soulager l'avant, mais seulement 40 % en cas de survirage. En conditions d'utilisation normales, 58 % du couple sont transférés aux roues arrière, ce qui ne modifie pas notablement les sensations de conduite, mais offre un petit supplément d'âme à ce break dont la garde au sol a été rehaussée de 6,7 centimètres.

Comme il existe des voitures "à vivre", il existe des voitures "à conduire", et le Crosswagon en fait partie. Il négocie les courbes imperturbablement et se manie avec d'autant plus d'aisance que son moteur diesel 1,9 litre JTD, "coupleux" à souhait, ne verse pas dans l'excès d'impétuosité. Les 150 ch ne manquent pas de poigne, mais ne renversent pas tout sur leur passage (les près de 200 kg supplémentaires engendrés par la présence d'une transmission intégrale se font sentir).

Certains le regretteront, mais d'autres s'accommoderont volontiers de cette voiture modérément sportive, mais très franche du collier. La direction, qui semble assez lourde à petite vitesse, mais s'avère parfaitement lestée dès que l'on s'extrait du trafic, participe largement du plaisir que l'on éprouve au volant du Crosswagon qui, fidèle à la tradition maison, dispose d'un train avant très affûté et d'un rayon de braquage "camionnesque", agaçant lors des manœuvres de stationnement.

Pour le reste, on louera les suspensions au débattement élargi, le bon étagement de la boîte de vitesses à six rapports et la position de conduite, mais on blâmera le manque de mordant du freinage, l'insuffisante visibilité arrière et l'ergonomie approximative des commandes.

A bord, on retrouve la sensation - pas du tout désagréable - de confinement consubstantielle aux Alfa Romeo, voitures cocons qui n'ont jamais brillé par leur habitabilité. Au pays du trèfle à quatre feuilles, la thématique du break est interprétée dans sa dimension esthétique plutôt que pratique. La largeur aux coudes est comptée, les places arrière sont restreintes, les rangements sont rares, alors que le coffre ne propose qu'une affligeante contenance de 360 litres, inférieure de 20 litres à celle de la berline.

Tel est le prix à payer pour le profil effilé et l'élégante chute de reins du Crosswagon, qui, pour marquer son territoire, se pare de renforts de bas de caisse, de sabots de protection, d'ailes élargies, de barres de toit façon "alu" et de pneus spéciaux. C'est un peu m'as-tu-vu, mais, en l'espèce, on a vu bien pire.

Les allergiques à ce genre de folklore opteront pour le break Sportwagon Q4, une variante aux prestations comparables, un peu plus accessible, surélevée de seulement 3,5 centimètres et exempte de quincaillerie superfétatoire..., mais dont les ventes, prévoit le constructeur, seront bien inférieures à celles du Crosswagon.

Produit très mode, le nouveau break Alfa Romeo ouvre un agenda fort rempli. Lors du prochain Salon de Genève (du 3 au 13 mars), la marque dévoilera deux vraies nouveautés : la 159, remplaçante de la berline 156, et la Brera, un superbe coupé 2 + 2. Un Spider. est attendu en 2006. Quant au renouvellement de la grande 166, il pourrait s'accélérer grâce au rapprochement opérationnel effectué avec Maserati au sein du groupe Fiat. En revanche, le projet Kamal, un gros 4 × 4 de luxe, ne paraît plus guère d'actualité.

Ces grandes manœuvres visent à restaurer la crédibilité d'Alfa Romeo, décidée à s'imposer comme une réelle alternative face aux grandes marques haut de gamme allemandes. Et pour hâter l'avènement de cette italianité au-dessus de tout soupçon, Alfa Romeo n'a pas hésité à placer à sa tête Karl-Heinz Kalbfell, un ancien de BMW, et à recruter un nouveau responsable de la qualité blanchi sous le harnais d'Audi.

Jean-Michel Normand

  • il y a 3 weeks...
Invité Giulia
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Pourqoui dire que le Crosswagon ou le SW Q4 est mort? Ce sont 2 véhicules qui permettent à ALFA de continuer à écouler une grande partie de la 156 qui est loin d'être morte, de se servir de retour d'expérience supplémentaire sur le systême Q4, et en même temps de vitrine pour confirmer l'arrivée d'une grande berline en Q4 également qu'est la 159! 159 qui n'apparaitra en SW et éventuel CW quand meme plus tard!

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Franchement la sportwagon Q4, je tombe :wub: le pied, le top, le panard !

Pas besoin de faire croire que t'es un baroudeur sans vraiment en être un, autant avoir une caisse de véhicule classique mais avec l'intégrale B) tu passes pas pour un gros clampin qui ne rencontre que des trottoirs comme obstacles :angry:

Petit regret pour le moteur et la limitation au break... franchement une GTA ou une V6 2.5 en Q4 berline ça le ferait carrément :P

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Beh moi quand je vois la Crosswagon Blue Style qu ils ont exposée a Geneve je tombe raide dingue..elle est tout simplement magnifique, allez on pren dca pour aller dans les Alpes ! Ca le ferait bien ! Toujours meiux que la Panda 4X4 ... :P

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