Torinomilano

C'est bien d'avoir les versions essence dans le configurateur (toute la gamme essence est configurable depuis le Mondial de Paris, y compris la Veloce 280ch), encore faudrait-il que ces voitures soient disponibles (18 mois aprè l'annonce de la gamme, personne ne les a encore vues, et il n'existe aucun essai des Giulia essence en dehors de la Quadrifoglio)

Espérons qu'elle sera sortie d'ici là...

Juste une question: quelqu'un a-t-il déjà lu un essai de la 200 TBI (sans parler même bien sûr de la Veloce)?. Je prévois de céder ma Giulietta QV de 2011 dans les tout prochains mois pour a priori une Giulia essence, mais je n'imagine pas de passer commande sans savoir ce qu'il en est des moteurs, et en particulier si le 200 ch de la Giulia ne risque pas de me faire regretter le 235 ch de la Giulietta... Quand même bizarre que l'on puisse commander une 200 Tbi (voire même depuis cette semaine une Veloce essence) "sur plans", sans que personne, y compris la presse spécialisée, n'ait fais ne serait-ce que le tour du pâté de maison à son volant...

Merci de l'info, je pensais effectivement que les xenons avaient obligatoirement des lave-phares car ils sont "froids" donc ne font pas naturellement partir la glace ou la neige... En fait, la Giulia aura soit des 25 W, soit des 35 W dont Alfa met en avant les mérites dans le communiqué publie lors du salon de Genève. Je pense que se sont ces derniers qui équipaient les Giulia Quadrifoglio, et ils doivent certainement être munis des lave-phare et correcteur d'assiette. Extrait du communiqué: "Les projecteurs avant, dotés de la technologie Xenon avec modules de 25 ou 35W, sont en mesure d'augmenter le flux et la diffusion de la lumière avec un minimum de dépense énergétique. La visibilité nocturne du module de 35W est en hausse de 200% par rapport à de classiques feux halogènes. Ils assurent donc une sécurité accrue puisqu'ils permettent de distinguer un obstacle une seconde plus tôt, soit l'équivalent de 28 m à 50 km/h. Les projecteurs avant sont munis de la technologie AFS (Adaptative Frontlights System)"

Tu m'étonnes un peu, d'où tiens-tu cette info? Les systèmes d'éclairage xénon doivent être réglementairement équipés de lave-phares et de correcteur d'assiette. D'ailleurs, la Giulia QV présentée dans les différents salons était bien équipée de laves-phares (cf. photo de la QV à Francfort)

C'est bizarre, elle n'a apparemment pas de phares au xénon (pas de trappe de lave-phares...) Aurait-elle des optiques LED pour le marché américain? J'ai du mal à imaginer qu'une Giulia de 280 ch se contente de phares halogènes...

Sachant que je ne conduis jamais avec "un oeuf sous l'accélérateur" (mais pas de manière agressive non plus) et que je suis pratiquement toujours en mode "dynamic"(pour bénéficier des reprises de la voiture, même en conduite calme), je suis plutôt en moyenne entre 10 et 11l/100 sur des trajets routiers et autoroutiers (si on était en Allemagne, je dirais à 150/160 réels). Je ne trouve d'ailleurs pas ça excessif. Si l'on attaque vraiment (par exemple sur des petites routes de montagne, ou en tenant des vitesses inavouables -190/200 toujours en Allemagne bien sûr) on peut atteindre 13-14 litres. En ville, il faut compter 11-12 litres. Je doute, à moins de s'imposer une frustration qui n'a pas de sens sur ce type de voiture, que l'on puisse, même en conduite "pépère", descendre significativement sous les 9 litres.

Non, je ne suis pas d'accord, pour avoir depuis 5 ans une Giulietta QV (après 2 GT, une 156 V6, une 164 V6 T) et connaissant très bien la 147, il n'y a pas photo. La Giulietta est nettement mieux finie, et surtout supporte remarquablement le poids des ans: aucun couinement, aucun bruit de mobilier, elle n'a pas bougé pendant toutes ces années, ce qui n'était pas tout à fait le cas avec mes GT même si c'était loin d'être catastrophique. Même si la présentation intérieure de la Giulietta n'en "jette" pas comme sur certaines allemandes, la qualité effective des matériaux et leur résistance dans le temps est très bonne. Certes, j'ai noté sur les forums que certains se plaignaient de bruits de sièges (mais qui n'apparaissent pas sur les sièges électriques) et aussi de suspension, que personnellement je n'ai jamais constatés. Le contrôle qualité a fait de très gros progrès chez FCA depuis quelques années, idem d'ailleurs au plan mécanique. Une des choses (entre autres) qui me retiennent de changer de marque et qui me conduiront sans doute à acheter la Giulia en version 2 litres TBI (malgré l'intérêt pour une Jaguar XE dont on dit le plus grand bien en termes de compromis confort/comportement ou la BMW 330 e hybride, qui est dans l'air du temps) c'est -paradoxalement- la fiabilité et la durabilité que j'ai toujours trouvé chez Alfa, en particulier avec la Giulietta qui fait un sans faute à près de 80.000 kms. Personne ne me croît, mais c'est vrai!!

Alfa n'est pas une "marque" au sens classique du terme, c'est une division de FCA, il n'y a pas de "société" Alfa Romeo qui devrait investir sur ses propres ressources et publier un compte de résultat. A partir du moment où FCA considère que la relance du produit Alfa est une priorité stratégique et décide d'investir 5 Mds € (alors que je doute qu'actuellement Alfa génère sur ses propres produits même 1 Mds EUR, et doit être très déficitaire...),il peut tout à fait le faire. Reste à s'assurer de la rentabilité de l'investissement, il faut que les volumes et les marges suivent en parallèle, c'est un gros pari.

C'est sûr que s'ils font ça avec une Giulia QV, ça craint....

J'ai un peu le même sentiment, après plus de 10 Alfa et plus d'un million de km derrière un volant frappé du Biscione. Comme d'autres l'ont dit, Alfa rentre dans une nouvelle ère, celle du premium mondialisé: des voitures puissantes, bardées de technologie et qui se ressemblent, à l'aune des standards allemands, auquel la Giulia rend un bel hommage, en particulier à BMW! Il ne faut pas prendre de risques, et c'est vrai que la Giulia QV déçoit un peu les amateurs des Alfa historiques, dont elle n'a ni l'originalité ni la personnalité. Ceci étant cela doit être une super auto, d'après le peu de ce que l'on sait sur ses spécifications technologiques. On va voir les autres versions, qui feront l'essentiel des ventes. Personnellement, j'aimerais bien qu'ils la sortent avec un V6 essence autour de 300-350 ch (j'y crois assez peu, on parle plutôt d'un 4 cylindres 2 l TBI de 300 ch). De même, on attend les versions diesel avec peut-être 2 V6 VM de 275 ch (le même que la Ghibli) et peut-être aussi 345 ch, qui devraient être intéressantes et pouvoir concurrencer les BMW 335/535d. On voit bien qu'il s'agit d'abord d'attirer les possesseurs de BMW voire Audi d'abord aux USA et dans le reste du monde, donc de ne pas les décontenancer, et non les fanatiques de la marque en Europe qui ne sont plus des cibles stratégiques pour FCA. Mais, même si je comprends la logique et souhaite qu'elle réussisse, même si je considérerai avec beaucoup d'attention la Giulia lorsque je remplacerai d'ici 18-24 mois mon excellentissime Giulietta, je reste un peu sur ma faim et me sens plus attiré, sur le plan du design, par la Ghibli dont l'ADN italienne est nettement plus visible.

L'intérieur est très séduisant, effectivement sans doute plus que l'extérieur. Un détail très important que j'apprécie beaucoup, c'est le volant tulipé qui fait référence aux Alfa des années 60. Pour le reste, je suis comme la majorité: un peu déçu (mais pas trop) par la ligne, très impressionné (et heureux) par la démonstration de force d'Alfa sur la technologie et les prestations de la Giulia QV, en attente des autres versions (notamment les V6 diesels et essence, j'aimerais qu'il y ait d'autres V6 essence entre 250 et 350 ch, mais rien n'est annoncé en ce sens) car je ne vois pas trop, indépendamment du prix, l'intérêt pratique de posséder un véhicule de 510 ch en France et en Europe aujourd'hui. Enfin, je croise les doigts pour que la relance d'Alfa soit un succès. Pour l'instant, je n'éprouve pas une pulsion irrésistible qui me conduirait à échanger toutes affaires cessantes ma Giulietta QV contre une Giulia, mais j'espère que je changerai d'avis quand on la verra et on la conduira "en vrai".

Très intéressants tous ces posts. Je crois qu'ils donnent, malgré des opinions parfois assez différentes, une excellente appréciation de la vue des amateurs européens d'Alfa que nous sommes après la présentation de la Giulia. Certes, nous autres Alfistes historiques et amateurs de beautés latines, nous sommes un peu frustrés par le peu d'audace de la ligne, par rapport à ce que nous avons connu avec la 156, la 159 voire la Giulietta. Certes, nous relevons que la Giulia QV, avec ses 510 ch, son 0-100 en 3"9, son compteur gradué jusqu'à 330 km/h et son style bodybuildé sera, au moins en Europe, plus un objet de fantasme qu'une source de revenus pour les radars mobiles; nous sommes frustrés de l'attention prioritaire que semble porter la marque à la clientèle hors d'Europe, avec des voitures plus onéreuses et peut-être aussi plus clinquantes, alors que nous avons soutenu Alfa pendant toutes ses années noires. Mais quand même, quelle histoire de voire Alfa revenir au plus haut niveau technologique avec des ambitions mondiales. Marchionne ne s'en cache pas, pour lui la renaissance d'Alfa passe d'abord par les Etats-Unis où, dès l'année prochaine, la marque disposera de 2300 points de vente. Comme on l'a relevé ici, le fait que les media comparent désormais Alfa à BMW ou Mercedes dans leurs versions les plus sportives aurait paru totalement absurde il y a encore 6 mois, où la Giulietta QV série 2 faisait pâle figure, malgré toutes ses qualités, pour tenir le choc face à la Seat Leon ou la Mégane RS. Certes, Alfa rentre dans une nouvelle ère, celle du premium mondialisé, le chemin comme on l'a dit sera long et il faudra beaucoup de constance dans le temps, à savoir la déclinaison du plan produit et la reconstitution du réseau, constance à laquelle les dirigeants de Fiat maintenant FCA ne nous ont pas habitués. Nous garderons certainement nos frustrations, qui renvoient à une période des années 60, période des Giulia série 1 et autres Duetto ou coupés Bertone, que nous avons aussi un peu tendance à idéaliser (à cette époque, où la marque était contrôlée par le holding public IRI, Alfa allait de crise en crise, ce qui a conduit d'ailleurs à son rachat par Fiat en 1985). Mais je pense que nos frustrations seront moindres que celles de la période sinistre des années 2005-2010, faites de modèles qui n'avaient plus d'Alfa que le nom et la plastique, dédiés au tout-diesel ou aux moteurs essence GM, et où cela sentait vraiment le sapin. Et si en Europe, il y aura sans doute beaucoup plus de Giulia diesel que de QV, après tout, une Giulia diesel avec le même moteur V6 que la Ghibli ne sera pas une punition.

Non, je pense que le Point dit des bêtises. Elle devrait aussi être disponible en boîte auto 9 et traction intégrale.

Je pense qu'outre les 60.000 € empruntés, il faudra aussi mettre environ 40.000 € de ta poche...