Administrateur Commandatore Posté(e) le 22 Juillet 2013 Auteur Administrateur Signaler Posté(e) le 22 Juillet 2013 C'est clair une sacré randonnées, j'adore la photo avec la montagne qui se reflette dans le lac et plein d'autre !!! Attention : cette photo, je l'ai prise en photographiant une image dans un resto de là-bas! lol
Administrateur Commandatore Posté(e) le 22 Juillet 2013 Auteur Administrateur Signaler Posté(e) le 22 Juillet 2013 On embarque! Cette fois, je me tais et je laisse parler les images. J'aime autant vous dire que j'ai pris un sacré pied!! Et enfin, le glacier se dévoile derrière les nuages... Il est temps de mettre pied à terre Il est déjà l'heure de repartir... On va débarquer un peu plus loin pour profiter des berges et de la campagne Il est temps de rentrer à Puerto Natales et dans la foulée, à Punta Arenas. Le trajet du retour permet de constater que la région est fantomatique au vrai sens du terme. Tous les rares arbres sont petits, dressés par le vent et le froid, envahis par la mousse d'un coté seulement... le décor est impressionnant, et me glace l'échine... on verrait une sorcière hideuse sur son balai par ici, que je ne serai même pas étonné... Ça sent la mort ici, comme si cette terre avait été bannie des hommes, comme si elle avait reçue un mauvais sort... C'est juste superbe cette atmosphère... Ce soir, ça sera grillade dans un resto où le brasero trone en plein centre et où les pièces de viande sont découpées à la demande... j'ai un souvenir ému des côtelettes d'agneau accompagnées d'un rouge chilien... Demain, on ira au bord de l'océan, voir des pingouins.
gwadazindien Posté(e) le 22 Juillet 2013 Signaler Posté(e) le 22 Juillet 2013 Il fait tout d'un coup plus froid
Administrateur Commandatore Posté(e) le 23 Juillet 2013 Auteur Administrateur Signaler Posté(e) le 23 Juillet 2013 Allez, puisqu'on est de retour à Punta Arenas et puisqu'il fait froid, on va continuer dans la même veine et on va aller faire un tour à la pingüinera de Isla Magdalena. La pingüinera est une des plus grande du Sud Chili, elle est dans une réserve naturelle, sur une île, dans le détroit de Magellan. C'est pas très loin de Punta Arenas (40km à peine) et ça se visite en fin de journée. Choisissez donc un jour de beau soleil pour en profiter! C'était un peu nuageux quand on est partis, mais en même temps, très lumineux, ce qui rendait le paysage assez sympathique à voir. On marche dans cette réserve en prenant soin de rester sur les sentiers pour ne pas effrayer les petits palmipèdes qui gambadent un peu partout et semblent aller et venir à la queue leuleu de la plage à la prairie, de la prairie à la plage... On s'avance un peu plus vers la mer, le sol devient marécageux. Le soleil commence à sortir mais joue à cache-cache Certains couvent D'autres nous observent dans nos moindres mouvements, mine de rien, l'oeil en coin Dans une certaine limite, on sent que les animaux sont un peu habitués à l'homme, car pour peu que vous soyez très lent et silencieux (attention au vent qui souffle fort ici et porte bien les sons!), on arrive à approcher tout le monde de façon assez spectaculaire Plus on s'approche de la plage et plus la frénésie de la marche ridiculement amusante de ces oiseaux augmente... Certains se vautrent lamentablement dans les trous de la prairie et repartent cahin caha... il faut parfois se bouffer les lèvres pour ne pas se marrer! Sur la plage, c'est la fiesta!! Faut dire qu'il sont aux alentours de 60 000 couples ici quand même...! On a l'impression qu'il y a des ateliers : atelier "on grimpe sur le tronc", atelier "on passe dans le tronc creux", atelier "bronzette", atelier "baignade"... Il faut commencer à rebrousser chemin, même si je ne vous cache pas que je serai resté des heures à regarder le petit manège de ces andouilles...! Dommage que je ne puisse pas mettre les vidéos que j'ai faites! Avec le soleil rasant, le décor est superbe Comme pour me dire au revoir, peut-être savait-il que c'était notre dernière nuit en Terre de Feu, un pingouin semble s'approcher de moi... Moment intense où les regards se croisent et où l'on essaie de faire ses photos sans l'effrayer... Monsieur a décidé de traverser le sentier à moins d'1m de moi... il y avait de la place partout, mais lui, il veut passer devant moi, là, juste devant et il veut qu'on se regarde longtemps, qu'on s'observe... Bien entendu, il a peur, alors il joue à "j'avance un peu et je teste... et zou je repars me planquer!" Finalement, il passera au ralenti devant moi, son petit popotin balançant sa petite queue Décidemment, je me suis fait un pote : on se salue même pour se dire "Adios amigo!" Il est 20h, il faut rentrer... Faudra leur dire que leur Lune est montée à l'envers quand même... Un dernier piaf, un dernier regard à l'Océan, dernière captation rétinienne en se disant "purée, on est partis loin là... c'est grandiose!", et on grimpe dans le collectivo pour repartir. Lendemain matin, direction l'aéroport pour revenir à Santiago. Coup de spleen quand même car cette région est sacrément attachante, à tout point de vue. Les gens sont charmants, leur nourriture plus qu'excellente et goûteuse, la nature est étrange, rude, belle. Sacré pays que le Chili!! Le retour en avion par temps clair permet de mieux se rendre compte de la myriade d’îles qui composent la cote sur des milliers de kilomètres, on se rend bien compte que la mer a enseveli les massifs montagneux, créant ainsi toutes ces îles... Le paysage change doucement Et nous voilà arrivés dans la région de Santiago. La fin de journée se passera en balades dans la Capitale et en repérage de ce que l'on ramènera dans une semaine, avant de rentrer à Paris. A cet instant, on a presque 3 jours d'avance sur notre programme prévisionnel. Il faut savoir que le Chili possède une particularité, en plus de toutes celles que nous avons vues jusqu'ici.... une particularité de taille qui me titille le cerveau depuis des années et me met en ébullition depuis que nous sommes revenus à Santiago... cette particularité, c'est que le pays possède une île située à 3700km des cotes... une île très particulière appelée Rapa Nui par les Maoris... une île qui déchaîne les fantasmes depuis très longtemps : c'est l'Isla de Pascua, Pascua Island, autrement dit l’île de Pâques!!! Il faut le savoir, le budget pour y aller depuis le Chili, est très élevé, du moins par rapport au budget nécessaire pour faire tout ce qu'on a fait. Une semaine là-bas, à 2 va nous coûter aussi cher que les presque 3 semaines précédentes, location de voiture inclue!! D'un autre côté, l’île de Pâques est accessible par 2 chemins : depuis le Chili ou depuis Tahiti (4000km de Papeete). On est donc devant une des 2 portes pour y aller.... Et j'aime autant vous dire que je me flagellerai que de venir au Chili et de ne pas y aller pour contempler les Moaïs... Nos 3 jours d'avance vont donc servir à faire 2 jours de plus à Rapa Nui et une journée de plus à Santiago avant de repartir, ça nous laissera le temps de nous reposer et de faire du shopping. En attendant, on retire les polaires, on ressort la crème à bronzer, on remonte les paréos du fond du sac et on embarque pour l’île la plus isolée au Monde!!
Sylkill Posté(e) le 23 Juillet 2013 Signaler Posté(e) le 23 Juillet 2013 (modifié) Les glaciers et les growlers Les pingouins et les pingouines tim Rapa Nui.... J'ai regardé très fort le guichet à l'aéroport de Tahiti les 2 fois où j'y suis allé, mais les finances ne le permettaient pas. J'suis jaloux !!! J'suis jaloux....!!! EDIT : je crois que l'ile la plus isolée au monde c'est Tristan da Cunha, non pas par la distance mais par les difficultés d'accès. Modifié le 23 Juillet 2013 par Sylkill
bzeded Posté(e) le 23 Juillet 2013 Signaler Posté(e) le 23 Juillet 2013 c'est plein de contraste, tu te pèle les miches ou tu grille avec les vautours
Administrateur Commandatore Posté(e) le 23 Juillet 2013 Auteur Administrateur Signaler Posté(e) le 23 Juillet 2013 EDIT : je crois que l’île la plus isolée au monde c'est Tristan da Cunha, non pas par la distance mais par les difficultés d'accès. Quand je dis isolée, c'est bien celle qui est la plus éloignée de ses plus proches voisins. Pour le tarif, dis toi que c'est moi cher de faire Papeete-Rapa, que Santiago-Rapa... si ça peut t'aider à te faire une idée... C'est pour cette raison que majoritairement, à Rapa, ce sont des français. Et comme c'est un peuple originaire de Polynésie, nombreux sont ceux qui ont des attaches familiales en Polynésie Française. Comme tu dis Bzeded, c'est une terre de contrastes. Alors oui, tu me diras, vu la longueur du pays du Nord au Sud, coincé grosso modo entre le Tropique du Capricorne et le Cercle Polaire Antarctique, tu as une grande diversité de climats. Mais les contrastes, tu les as aussi de façon plus subtile entre le climat froid et la chaleur de la population souriante, la pauvreté relative de la population et la richesse de leur culture culinaire... et j'en passe! Pour tous ces contrastes, il est clair que le Chili est une destination fascinante!
bzeded Posté(e) le 23 Juillet 2013 Signaler Posté(e) le 23 Juillet 2013 fascinante je veux bien croire
Administrateur Commandatore Posté(e) le 24 Juillet 2013 Auteur Administrateur Signaler Posté(e) le 24 Juillet 2013 Tout le monde est prêt? On embarque? Direction l'aeropuerto Arturo Merino Benitez pour aller rencontrer l’île mythique de Rapa Nui!! Si vous ne le savez pas déjà, je suis un grand fan de la culture Mahori. Ayant de la famille établie depuis fort longtemps à Tahiti, j'ai appris au fil du temps, à appréhender cette culture foncièrement différente de nous. Au de-là de l'aspect "destination de voyages de noces" et "plages de sables blanc pour touristes japonais débiles qui se cachent du soleil", on a tendance à oublier que le peuple polynésien fut grandement en avance à une époque lointaine. Et ce petit bout de terre volcanique fut très probablement colonisé par les Polynésiens au Vème siècle... Je vous laisse imaginer les pseudos-catamarans partis des Marquises via Pitcairn à l'assaut du Pacifique... et tout ça sans Tom Tom!! Bref, l’île de Pâques fait partie du triangle de population mahori Tahiti-Rapa Nui-Hawaï. Cette île typique de par sa forme de triangle parfait est née de 3 volcans à chaque coins. Elle est plutôt petite puisqu'elle fait une vingtaine de kilomètres dans sa partie la plus longue. Un caillou perdu dans l'océan... amusez vous à regarder Google Earth, c'est impressionnant! L’île a subit plusieurs influences dont les Polynésiens, les Français, les Espagnols puis les Chiliens à la fin du XIXeme siècle. On décolle... le seul paysage de notre voyage sera de l'eau, de l'eau, de l'eau.... Pilote, t'as plus le droit à l'erreur! Après plusieurs heures, ce bout de terre apparaît sous les nuages Dès l'aéroport de Hanga Roa, la capitale, le ton est donné : ici, les Moaïs vous surveillent! Pour cette semaine, nous allons dormir chez une mama Polynésienne, dans un petit faré au bord de l'eau. Rapidement, j'ai l'impression d'être en Polynésie. La végétation est la même, les cotes accidentées et noires ressemblent aux Marquises, ça cause tahitien, français et beaucoup moins espagnol qu'au Chili. Comme un bastion de résistance. Seuls les magasins et les institutions sont inscrites en espagnol, mais la culture Rongo Rongo (écriture océanique unique au monde composée de dessins d'oiseaux notamment) est bien présente. 1ère mission, faire des courses! Petit tour rapide au village qui s'éveille. Ici, même Coca Cola est là, mais il lutte pour garder son intégrité! lol Ce matin, on va se reposer, prendre une douche, un bon petit dej avec plein de fruits, laver notre linge... glander tranquillement. Déjeuner en ville, puis, pour cet après midi, première balade sur la cote, en direction du volcan le plus proche Rano Kau (on y reviendra demain). En attendant, on va aller à la grotte d'Ana Kai Tangata. Chemin faisant, comme abandonnés, on croise des Moais On touche au but... reste plus qu'à descendre...! Cette grotte, un des nombreux "lava tubes", a été habitée il y a fort longtemps comme l'indiquent les traces de peintures rupestres sur les murs. La nature semble avoir aussi dessiné sur les murs La vue est sublime. On est au frais ici, c'est agréable. On remonte pour voir ça d'en haut Ayant décidé de ne pas reprendre le sentier, on a choisi le chemin le plus complexe... par la cote! Complexe, mais joli... Mine de rien, l'après-midi touche à sa fin, on rentre tranquillement (et surtout, on va récupérer notre linge!!) Apéro dans le jardin avec une bonne Mahina, bière brassée sur place!! J'ai rempli le frigo de Hinano, valeur sure bien connue des tahitiens! La tenancière vient nous voir, on papote... je lui demande où on peut manger local, mais dans une ambiance normale et simple (en gros, je ne veux pas le resto spécial touristos!). Elle parait un peu étonnée qu'on ait rien de prévu... elle ne me répond pas... elle repart dans son faré... je l'entends au téléphone... elle revient : "Ce soir, j'ai mon fils qui est arrivé de Tahiti et qui va jouer pour le village. on fait une fête et un dîner, mais tu sais (oui, en Polynésie, le vouvoiement n'existe pas, ndla), c'est très simple... je sais pas si ça va te plaire..." Elle parait gênée... "Tu sais, on va faire tuer une bête et on va se la partager. On va juste faire un four tahitien... du poisson, de la viande... Si tu veux je t'invite avec ta femme, mais je t'assure c'est très simple!!" (là, je jouis intérieurement) "oh mais tu sais, c'est ce que je préfère! Ça me va parfaitement!!!" En fait, notre hôte, habituée certainement aux touristes américains ou aux bidochons de français qui veulent du steack comme au Courtepaille, était un peu sur le retenue avec nous, mais passée la 1ère demi-heure, après avoir baragouiné 2, 3 mots typiques de tahitien, après lui avoir dit que mon oncle habitait Punaauia, comme son fils (!), commence à nous adopter... 1h après, j'avais l'impression qu'on était de sa famille!! 19h arrive, la mama est partie préparer le four depuis longtemps, et c'est le fiston qui vient nous chercher. Il est marrant lui, il est à la cool... mais pourtant, c'est un professionnel, il est danseur principal dans une troupe qui tourne de festivals en festivals à travers le monde... il est musicien également, et ce soir, ils rodent une nouvelle revue rapanui avant d'aller aux USA. En gros, on va avoir le privilège de voir une grosse répèt entre amis! Dans Hanga Roa, nous, on avait vu que la rue principale et ses boutiques, on aurait jamais imaginé qu'en se glissant entre 2 boutiques, il y avait des sentiers qui partaient sous les arbres... Là, après 5min de marche, on arrive dans un grand faré, genre MJC, mais façon rapanui lol Tout le monde nous dit bonjour comme si on était voisins depuis 30 ans, on claque des bises dans tous les sens... Il y a de la minette par ici... le métissage a du bon.... :blush: On se prend quelques bons gros coktails à base de rhum en papotant avec la doyenne, des jeunes... c'est bien que ça parle français ici! hihihi La viande arrive (et heureusement parce que les litres de coktail que je me suis enfilé commencent doucement à me faire sentir vachement bien!), on se trouve une table. Le spectacle commencera peu de temps après, avec les premiers musicos... Je peux vous dire, qu'à cet instant, je suis bien! J'ai la sensation d'être un sacré privilégié et je sais déjà, qu'au retour, quand j'entendrai les gens parler du dîner-spectacle qu'ils ont eu à l’hôtel, je vais me marrer intérieurement! Je dis ça car, par expérience, les spectacles dans les hôtels, sauf quelques grands et prestigieux complexes de Papeete, sont des danseurs de seconde zone. Souvent, on paie très cher pour un dîner tout naze et absolument pas local, et les troupes mettent autant de cœur à danser que le stagiaire d'été chez McDo apprécie de faire un BigMac à 10min de sa fin de service de nuit... Ici, c'est sans prétention, c'est pas non plus le plus beau que j'ai vu (faut être honnête, même si je suis un peu dur), peut être du au fait que 2 des danseuses ne sont pas de la troupe et improvisent, mais c'est d'un bon niveau, et surtout, c'es une ambiance géniale de fête intimiste! Arrive le quart d'heure de gloire du fiston... La mama qui nous héberge danse comme une folle dans un coin de la salle! Le spectacle touche à sa fin... Super souvenir... le rythme endiablé des pahu, la musiquette du ukulélé et les voix douces des danseuses m'ont rendu nostalgique... On rentre au faré. J'ai pas envie de dormir...Dernière bière à la lumière de la pleine Lune dans le jardin... Une fois encore, la nuit est propice à la réflexion... nous voilà encore une fois, au bout du Monde, dans un havre de paix... décidément, ce voyage est riche en émotions! Redescendons un peu... demain matin, on ira louer un 4x4 pour ces quelques jours à venir et on commencera sérieusement l'exploration de l'île... Nana!!
gilles 67 Posté(e) le 24 Juillet 2013 Signaler Posté(e) le 24 Juillet 2013 Magnifique , depuis le début je suis sous le charme Les paysage L'architecture tout de donne a rêver un vrais dépaysement Merveilleux ,laisse toi allez sort tous ce que t'a
Sylkill Posté(e) le 24 Juillet 2013 Signaler Posté(e) le 24 Juillet 2013 Ah... j'suis fiu d'un coup. Ca m'a frappé d'un coup derrière les oreilles. Saligaud !!
Administrateur Commandatore Posté(e) le 24 Juillet 2013 Auteur Administrateur Signaler Posté(e) le 24 Juillet 2013 Content que ça vous plaise... il en reste encore un peu...!
Sylkill Posté(e) le 24 Juillet 2013 Signaler Posté(e) le 24 Juillet 2013 (modifié) Un peu que ça nous plait !! Modifié le 24 Juillet 2013 par Sylkill
Administrateur Commandatore Posté(e) le 24 Juillet 2013 Auteur Administrateur Signaler Posté(e) le 24 Juillet 2013 wahou ! Oui, ça fait ça toujours la 1ère fois! lol
Administrateur Commandatore Posté(e) le 24 Juillet 2013 Auteur Administrateur Signaler Posté(e) le 24 Juillet 2013 Ce soir, je reviendrai peut être pour la suite, après un dîner à la maison...
gilles 67 Posté(e) le 24 Juillet 2013 Signaler Posté(e) le 24 Juillet 2013 Pour sur sa nous plait , mais se qui me plait moins ces qu'il ne temps reste je te site "encore un peu" juste un peu a non encore beaucoup
Administrateur Commandatore Posté(e) le 24 Juillet 2013 Auteur Administrateur Signaler Posté(e) le 24 Juillet 2013 Un peu, c'est presqu'encore 200 photos... T'en fait pas, tes mirettes n'ont pas encore tout vu !! Attends de voir la carrière de Moais...!
gilles 67 Posté(e) le 24 Juillet 2013 Signaler Posté(e) le 24 Juillet 2013 Avec impatience ,j'attend la suite
alfisto Posté(e) le 24 Juillet 2013 Signaler Posté(e) le 24 Juillet 2013 j'ai vraiment l'impression d'y être , ton reportage photo est d'une très grande qualité !!!! Un grand bravo !!!
Administrateur Commandatore Posté(e) le 24 Juillet 2013 Auteur Administrateur Signaler Posté(e) le 24 Juillet 2013 Iorana! Le rhum cuvé, ce matin, on se lève relativement tôt (merci aussi au décalage horaire!) pour faire le pied de grue devant le loueur de voitures! Ce matin, on va filer à l'est de l’île, un peu avant la pointe, pour grimper sur le petit volcan Rano Raraku et pouvoir admirer la plus grosse carrière de Moaïs de l’île. On redescendra ensuite sur le site majestueux et bien connu de Tongariki. Avant de me faire enguirlander, je vous présente notre nouvelle monture. Petit 4x4 basique mais qui grimpe aux arbres! J'ai déjà eu le loisir d'utiliser ça en Grèce et à Malte, en hors piste, et ça passe partout! Parfait, car je ne compte pas me contenter de suivre la route tout le temps... Sur la route, on croise ce qui fut, à la grande époque, un piédestal de Moais : un ahu. Ce type d'amoncellement n'est pas seulement un socle, mais également un Maraé y est accolé, lieu de dévotion aux Dieux omniprésents. Petit coup d'oeil sur l'océan et la campagne De là, on aperçoit Tongariki Nous sommes au pied de Rano Raraku. La vision des Moais à demi enfouis est aussi étrange que fascinante On s'approche, les visages prennent forme Je vous laisse juge, mais moi, à cet instant, je tripe comme un fou! C'est iréel... à ce moment, je me remémore les thèses les plus folles concernant ces statues gigantesques. Les rapanuis fabriquaient les Moaïs à même la roche, dégageant d'abord le devant, puis finissant par casser la dernière arête dans le dos qui les relie à la montagne. Sur le flanc de ce volcan, il y en a partout! Dressés, couchés face au sol, à demi enterrés, émergeant à peine du sol... mais quand on regarde bien la roche, on distingue des prémices de taille tous les 5m! Le site comptabilise à peu près 400 Moaïs, ce qui explique que j'ai du trier mes photos avant de vous les livrer!! En haut du volcan, on distingue un lac intérieur On a aussi un point de vue fabuleux sur la cote L'intérieur du volcan est aussi truffé de ces Dieux de pierre L'atmosphère est aussi somptueuse qu’inquiétante... On redescend du volcan Et comme je pense que vous ne vous rendez pas bien compte de la taille gigantesque des Moaïs, voici la même avec un élément d'échelle Les plus petits font 5m, les plus grand dépassent les 10m... On va poursuivre la balade à pied, jusqu'au site de Tongariki Sur la photo suivante, on voit un des rares Moaïs à avoir conservé son "chapeau". Originellement, tous les Moaïs étaient coiffés d'un bloc de roche rougeâtre, travaillée à la façon d'un chapeau : le pukaho. Ces chapeaux sont issus d'une carrière non loin de là. On ira la visiter plus tard. Mais lors des guerres et lors la fin de la civilisation Rapanui, la plupart des Moais ont été saccagés, et ont parfois servis comme matériau de construction. Les plus chanceux sont restés renversés face contre terre, en signe de défaite. Les pukaho pèsent souvent plus d'1 tonne et demi... Les statues des dieux sont normalement toujours tournées vers la terre, vers l’île, afin de la protéger, les yeux regardant le ciel (ceux qui regardent les étoiles). C'est pour cette raison que la majeure partie des sites qui n'ont pas été remaniés par des incultes ne regardent jamais la mer. Ce qui, soit dit en passant, n'arrange pas le photographe car ça fait de beaux contre-jours! Vous remarquerez que les globes oculaires sont vides. Très rares sont les Moaïs qui ont gardé leurs yeux fait en os, incrusté de corail ou d'obsidienne en guise de pupille. Un immense Moaï gît devant... quand je dis immense, je pèse mes mots... On quitte la carrière. Je m'étais fait la promesse d'y revenir de nuit, ce que j'ai fait. Malheureusement, à l'époque, je n'étais pas assez armé pour ce genre de clichés, donc il n'en sortira rien d'interessant. On remarque une certaine ressemblance avec les Tikis tahitiens.... les origines sont les mêmes. On remarque aussi que les visages et les formes sont différents d'un Moaï à un autre : c'est juste que les techniques et les modes ont changé à travers le temps. Dernier coup d'oeil à ces colosses, avant d'aller manger nos sandwiches sur une plage de sable abritée des regards... Bon appétit ! Après manger on continuera le tour de l’île et on ira voir le Nombril du Monde...
Sylkill Posté(e) le 25 Juillet 2013 Signaler Posté(e) le 25 Juillet 2013 Les Moais.... La claque !!! Je regrette encore plus de ne pas y être allé
Administrateur Commandatore Posté(e) le 25 Juillet 2013 Auteur Administrateur Signaler Posté(e) le 25 Juillet 2013 Je ne te cache pas que quand je suis sorti de la voiture, que j'ai regardé au loin, le flanc du volcan, que j'ai vu tous ces regards... j'en ai pris une bonne de claque! Certains sont magnifiques, majestueux, inquiétants avec leur allure patibulaire. Ceux à l'intérieur du volcan sont grandioses alors même que seule la tête ne dépasse. Pendant cette balade, j'ai pris un magma de souvenirs de mon enfance, bercée de Tintin et son Vol 714 pour Sydney, de toutes les théories les plus surprenantes sur l'origine de ces statues, de comment elles ont été amenées à leurs emplacements alors qu'il n'y a pas d'arbres sur l’île, de ces cérémonies que certains imaginent sanguinolentes, de la disparition brutale de cette civilisation, de la signification des pétroglyphes Rongo rongo qui gardent toujours leurs secrets... Plein de Pourquoi, plein de réponses aussi différentes les unes des autres... pas vraiment de réponses claires et nettes pour un esprit cartésien comme le mien... et finalement, tant mieux, car ça participe à la magie du lieu, ça ajoute du mystère dans chaque pierre, dans chaque centimètre carré de l’île... Alors oui, la claque tu la prends dès le début, mais la claque tu continues à la prendre toutes les 5min, à chaque regard sur l’île, à chaque sentier anodin non marqué sur les guides et qui pourtant renferme des trésors vieux de 1500 ans... et tout ça à la portée de tous, sans barrière ni guichet, comme si tout le monde, ici, était respectueux de la mémoire de ces civilisations. Ce shoot, cette overdose de culture Rapanui est véritablement jouissive. Si à l'époque, j'avais été équipé comme aujourd'hui en objectifs, pied, filtres et autres, je serai encore en train de photographier l’île!!
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