Administrateur Commandatore Posté(e) le 11 Août dernier Auteur Administrateur Signaler Posté(e) le 11 Août dernier Question conso... c'est un peu indécent de parler de ça 😄 On était sur une moyenne finale après 3 semaines de 25L aux 100, avec un réservoir de l'ordre de 280L... Quand tu le fais le plein, t'as l'impression de remplir une piscine au jet d'eau!
Administrateur Commandatore Posté(e) le 11 Août dernier Auteur Administrateur Signaler Posté(e) le 11 Août dernier Mais à moins de 90cts d'euros le litre, tu fais tout de même le plein avec le sourire 🙂
Jef43 Posté(e) le 12 Août dernier Signaler Posté(e) le 12 Août dernier Alors plusieurs constatations : j’ai joué au même jeu, et pourtant je suis certain d’être plus jeune que vous 🤪 (ou alors mince ça y est je suis chez les vieux moi aussi 😱😭). J’ai trouvé amusant que tu parles du Telma : 1/ à mon avis y’a pas 10% des lecteurs qui savent ce que c’est, mais c’est nos métiers qui font que l’on connaît ça, 2/ si jamais tu cherches de la pièce, mon cousin (et avant mon oncle) sont le premier installateur et revendeur de pièce Telma en France (du coup dans la famille les pieds de parasols fait à partir d’un disque de Telma usagé sont monnaie courante 😅) Et concernant ton cc, tu as du mal convertir la hauteur, ce ne serait pas plutôt 3,7m de haut ? Car il est gros certes, mais de là à être plus haut qu’une semie-remorque… (4,2 pour les plus hautes). Ce qui est impressionnant avec ces Ford, c’est le rendement… mais par contre ça doit être assez coupleux ! Et pas mal équipé, tu as même la température d’huile de transmission au tableau de bord ? Sinon ben ta visite, toujours aussi intéressante, je trouve assez joli cette ville, peut être plus animée en semaine (tu sais, par ici aussi les dimanches c’est mort 😅)
Administrateur Commandatore Posté(e) le 12 Août dernier Auteur Administrateur Signaler Posté(e) le 12 Août dernier Ta remarque m'a fait réfléchir et modifier mon post... mais on parle bien de 4m30 (14 pieds) de hauteur et le mode d'emploi, lui, parlait de 4m70 pour être peinard (donc ils prenaient une marge et c'est cette valeur que j'avais en tête et que j'avais attribuée au camtar dans la page précédente). [Tu m'as fait rire avec tes pieds de parasols 😄 ] En fait, on ne fait pas gaffe et mes photos ne le montrent pas nécessairement, mais tu as des bordels sur le toit : - d'une part (et c'est la première fois que je voyais ça) 3 trappes (de 2 chambres et celles WC) sont en position ouverte systématique et sont protégées par une boite sur le toit, - et d'autre part - et de mémoire je crois que c'était plus haut que le boites dont je viens de parler - il y a le bloc clim quasi au centre. Oui, effectivement, pour les non sachant, le Telma, c'est un système de freinage électromagnétique qui est monté sur bon nombre de poids lourds pour éviter de fumer les freins rapidement (et de récupérer de l'énergie électrique pour certains (ou tous? je sais pas)) et ralentir plus ou moins fortement la masse en mouvement. Pour ce qui est du tdb, oui, c'était une belle surprise qu'il soit aussi complet. C'est top. Beaucoup plus que le rendement du moteur effectivement 😄 Mais ça, je crois que c'est une spécialité américaine que de faire des moteurs de locomotive sans grands système d'optimisation!! On n'est pas sur du moteur japonais ou italien 😄
Administrateur Commandatore Posté(e) le 12 Août dernier Auteur Administrateur Signaler Posté(e) le 12 Août dernier Si vous trouviez comme moi que le camion était gros... bah dite-vous que là-bas, il est "normal" 😄 des plus gros, j'en ai croisé un paquet!!
Administrateur Commandatore Posté(e) le 12 Août dernier Auteur Administrateur Signaler Posté(e) le 12 Août dernier Pour en finir avec la journée, partis de Trois-Rivière, l'objectif est d'aller aux chutes de Montmorency. Quand tout le monde ne jure que par les chutes du Niagara (et ses 57m de hauteur), nous on a décidé de les snober et d'aller voir les chutes de Montmorency qui sont bien plus hautes et culminent à 83m (soit 1m de plus les splendides chutes d'Iguazu que nous avions découvertes il y a 6 ans, entre l'Argentine et le Brésil). La promenade est très sympa et alors que les feignasses 🙂 prennent le téléphérique pour aller au sommet, nous décidons de faire l’ascension à pied. L'avantage est de pouvoir s'approcher au maximum (et vous n'aurez pas beaucoup de photos car on est trempés de chez trempés lol) et ensuite de pouvoir gravir les je-ne-sais-combien-de-marches (qui te claquent bien la tronche) pour admirer la chutes à différents étages. Arrivés en haut, il y a un parc boisé plutôt sympa (pour trouver un peu d'ombre) qui permet d'accéder à la passerelle au-dessus de la chute C'est en haut qu'on se rend mieux compte de la hauteur car les gens en bas ressemblent à des fourmis! Et c'est assez marrant de constater que malgré l'ampleur de la cascade et cette impression monstrueuse qu'on peut avoir (de bruit, d'eau en suspension), une fois arrivée en bas, l'arrivée dans le St Laurent n'est absolument pas impressionnante car on ne voit pas un courant démentiel qui perturbe le fleuve. Cette impression vient du fait qu'ici, le débit moyen annuel est de l'ordre de 35m3 par seconde, là où - et il faut rendre à César ce qui lui appartient (sinon c'est du vol!) - les chutes du Niagara sont environ à 2800m3/s !!! Même les impressionnantes chutes d'Iguazu (que j'ai kiffé par-dessus tout) sont 1000m3 en dessous en débit! Une fois le concours de T-shirt mouillés terminés - et par cette température, c'est pas gênant! - nous reprenons la route direction la banlieue de Quebec où nous dormons ce soir, dans un quartier peinard, au pied d'une église et qui nous permettra demain matin d'être à moins de 20min du centre ville.
Jef43 Posté(e) le 12 Août dernier Signaler Posté(e) le 12 Août dernier Splendide ces chutes ! C’est impressionnant ! Et pour le cours de mécanique, le Telma est en perte de vitesse sur les poids lourds, remplacé depuis 15-20 ans par des ralentisseurs hydrauliques tout aussi performants mais plus faciles à utiliser (pas besoin de rouler après une forée descente pour refroidir les disques, la c’est le liquide de refroidissement moteur qui gère…). On les trouve surtout sur les Bus, les CC, les poids lourds de faibles tonnages… par contre c’est français ! (Fabriqué à saint ouen l’aumône 95) 😉
Administrateur Commandatore Posté(e) le 13 Août dernier Auteur Administrateur Signaler Posté(e) le 13 Août dernier Merci pour toutes ces précisions.
Administrateur Commandatore Posté(e) le 13 Août dernier Auteur Administrateur Signaler Posté(e) le 13 Août dernier Jour 9 : Ce matin nous nous sommes réveillés de bonne heure pour passer la journée à Quebec et j'avoue que je suis très impatient d'y aller et photographier tout un tas de choses que j'avais vues sur internet avant de venir. Nous avons longuement hésité à laisser le camion ici au pied de l'église car il n'y a personne sur ce parking d'école en ce moment, donc c'est certain qu'on ne dérange personne, mais 30min de trajet pour un bus qui passe tous les quart d'heure, alors qu'il ne faut pas 20min pour y aller par nous même... le choix a été vite vu. Et puis on le sait, on l'a déjà testé dans des dizaines de grosses villes, on ne risque pas de rentrer en centre ville avec le camion, mais on a toujours moyen de trouver une zone en périphérie pour se poser et finir à pied. Donc nous partons confiants. A peine arrivés dans les zones où il y a plein de places et de parking, la désillusion commence : pas un parking n'autorise les "bus" (c'est nous) à se garer ici. Pas grave, on va trouver une zone vide... En vain! Ou en tout cas, il y a toujours un panneau pour interdire les RV (recreational vehicles). Au bout de presque 30min à tournicoter dans des rues qui sont souvent en sens unique ou t'obligent à refaire une grande boucle sur l'autoroute pour revenir au point de départ, je finis par me dire "calice de stationnement, je vais aller en centre ville, je trouverai bien un endroit!! Non?" Je vous la fais courte... La réponse est NON! 😄 En centre ville, ce que je n'avais pas prévu, c'est que cette semaine il y a des festivités dans la ville et ça construit des tribunes à droite à gauche, des rues sont barrées ou rétrécies et après 3 ou 4 demi-tours relous en plein carrefour, je me retrouve dans des rues qui deviennent de plus en plus étroites et là tu sens que ça va commencer à devenir complexe... Ça va bientôt faire une heure qu'on tourne, les demi-tours deviennent de plus en plus difficiles vu la circulation et l'étroitesse des carrefours (au point que Madame doit sortir à 2 reprises pour bloquer la circulation) et je sens que je commence à m'énerver... tu sais que dans ces cas-là, la probabilité d'accrocher et de faire une connerie augmente rapidement. Donc, il faiut prendre une décision radicale : on dégage! Nous repassons donc le St Laurent direction la rive sud en nous disant qu'on y reviendra en préparant mieux notre capacité à nous poser.
Administrateur Commandatore Posté(e) le 13 Août dernier Auteur Administrateur Signaler Posté(e) le 13 Août dernier Après avoir roulé une grosse centaine de km, nous sommes rendus à Saint-Jean-Port-Joli pour la pause déjeuner. La ville est amusante avec son petit port de plaisance qui sent fort la vase et son parc des 3 bérets où trônent des sculptures étranges, mais soyons honnêtes, elle n'a pas grand intérêt si ce n'est une très belle vue sur le fleuve qui est tellement large qu'on croirait la mer! Après le déjeuner, nous reprenons la route et visitons une érablière pour quelques explications sur la fabrication du sirop d'érable et une dégustation des différentes formes qu'on peut lui donner. Moi qui n'était pas fan du sirop d'érable, là, j'avoue que je me suis régalé tellement il était bon! La fin de journée n'a pas grand intérêt car nous avons roulé jusqu'à La Pocatière où nous avons trouvé une aire avec eau et électricité et des jeux d'eau pour les petites car il fait bien chaud aujourd'hui. En fin de journée, à 50m de là dans un parc, se déroule un concert de "chanteurs à bouche" comme ils disent, alors nous allons y faire un tour. Il s'agit ni plus ni moins qu'un groupe de chanteurs / musiciens et si on ferme les yeux, on pourrait croire à des chansons bretonnes dans un bar de Lorient tant les histoires de cœur, de cul et d'alcool sont les mêmes que chez nous! 🙂
Administrateur Commandatore Posté(e) le 13 Août dernier Auteur Administrateur Signaler Posté(e) le 13 Août dernier Puisque je n'ai plus rien à raconter sur cette journée quelque peu modifiée dans son emploi du temps, j'en profite pour vous dire qu'au Québec, alors que l'hiver les températures descendent jusqu'à -40, vous croisez sur les routes et devant les pavillons, un nombre indécent de cabriolets! Je pense honnêtement que l'on croise ici plus encore qu'en aout à Deauville!
Administrateur Commandatore Posté(e) le 13 Août dernier Auteur Administrateur Signaler Posté(e) le 13 Août dernier Jour 10 : Le café étant pris, on repart toujours le long du fleuve et nous faisons halte dans le très joli village de Kamouraska. Ici, on est happés par la tranquillité qui se dégage du village et par ce coté coquet, poétique. Depuis quelques kilomètres, les maisons typiques de Gaspésie ont commencé à apparaitre avec ce toit courbé en bout de pente, reconnaissable entre 1000
Administrateur Commandatore Posté(e) le 13 Août dernier Auteur Administrateur Signaler Posté(e) le 13 Août dernier Ce midi, nous faisons la pause à Rivière-au-Loup au pied de la cascade
Administrateur Commandatore Posté(e) le 13 Août dernier Auteur Administrateur Signaler Posté(e) le 13 Août dernier Et sur le coup de 16h, nous arrivons Phare de la Pointe au Père, juste à temps pour aller visiter le sous-marin Onondaga puis le musée consacré au naufrage de l'Empress of Ireland en mai 1914, 2 ans après un certain Titanic.
Administrateur Commandatore Posté(e) le 13 Août dernier Auteur Administrateur Signaler Posté(e) le 13 Août dernier Le musée consacré à l'Empress of Ireland est particulièrement touchant par son aspect dramatique : alors que la nuit est claire ce 29 mai 1914, le paquebot part de Rimouski pour traverser l'Atlantique. A un peu plus de 10km de là, le brouillard tombe d'un coup (et on le vérifiera au cours du voyage) et le paquebot est éperonné par un charbonnier qui tente de l'éviter à la dernière minute et limiter les dégâts . Pas de chance, le charbonnier reste bien accroché et déchire le flanc de l'Empress qui coule en moins de 15min, tuant ainsi plus d'un millier de personnes dans les eaux glaciales du fleuve.
Administrateur Commandatore Posté(e) le 13 Août dernier Auteur Administrateur Signaler Posté(e) le 13 Août dernier Encore une petite balade dans le coin mais le temps change et vire à la pluie Il ne reste plus qu'à retourner au camion et retrouver ceux qui, comme nous, dormiront ce soir au son des vagues
Administrateur Commandatore Posté(e) le 13 Août dernier Auteur Administrateur Signaler Posté(e) le 13 Août dernier Jour 11 : Quiconque a déjà fait des voyages en mode itinérant sait qu'il y a toujours ce que j'appelle "des journées off". Et aujourd'hui, c'est une journée off. D'nue part parce qu'il faut qu'on lave notre linge puisque nous n'avons pas mis les pieds au camping jusqu'ici et d'autre part, les multiples arrêts pour surveiller et regonfler les pneus (je vous ai passé les heures cumulées à chercher des garages) ont confirmé une chose : le pneu arrière droit a une crevaison lente. Nous nous arrêtons donc à Matane que je n'aurai pas le temps de visiter pendant que le linge se lave car je passe plus de 45min au téléphone avec l'assurance (me valant du même coup 100 balles de hors forfait aux USA) pour qu'ils arrivent à me repérer (va expliquer une adresse "laverie, avenue d'Amours, Matane, QC" à des gens qui ne parlent pas français! Armourze? Amouse? ) et me trouver un dépanneur qui vient me remplacer le pneu par le spare qui est dans le coffre. Ce dépannage permet de constater que la roue de secours est déjà méchée.... Grrrrrrrr! L'assurance me rappelle pour me dire qu'ils n'ont trouvé personne pour remplacer le pneu par un neuf mais qu'ils vont chercher et me rappeler.. Nous reprenons la route et en moins de 5min, un épais brouillard est tombé rendant la visibilité, même dans Matane, un peu limite Journée pourrie donc à tous points de vue, donc la seule chose à faire est de rouler et d'aller prendre l'apéro face à la mer ce soir puisque je n'ai même pas pu gouter la spécialité de Matane : les guédilles aux crevettes. Nos voisins de ce soir me rendent jaloux : Par contre, les rayons de la superette de Sainte Anne des Monts ne me font pas envie... Journée off donc mais ça permet de se reposer car demain matin, on va monter faire une rando dans les montagnes juste à côté d'ici, dans le parc national de Gaspesie, au Mont Albert...
oscar32 Posté(e) le 13 Août dernier Signaler Posté(e) le 13 Août dernier Ça fait vraiment plaisir de revoir des photos d'endroits où nous sommes passés. Déjà trois séjours au Québec, mais j'avoue, j'ai eu la flemme, je n'ai pas mis de photos sur le forum. Peut-être plus tard quand Commandatore aura mis toutes les siennes. Question météo, cette année nous étions à Montréal du 11 au 21 février, autrement dit pendant la tempête du siècle. 70cm de neige en 24h00 et jusqu'à -27° ressentis, ça laisse des souvenirs. 😁
Administrateur Commandatore Posté(e) le 14 Août dernier Auteur Administrateur Signaler Posté(e) le 14 Août dernier On dit que tu ne connais pas le Québec tant que tu n'y as pas passé un hiver 🙂
Administrateur Commandatore Posté(e) le 14 Août dernier Auteur Administrateur Signaler Posté(e) le 14 Août dernier Jour 12 : On pourrait intituler cet épisode : "quand ça ne veut pas, ça ne veut pas!" Ce matin au réveil, la pluie et le vent d'hier soir qui nous ont secoué toute la nuit ont laissé place à un superbe soleil. Et j'ai beau dire que la pluie ne me dérange pas et que les choses prennent une allure différente sous la flotte, se réveiller avec un petit soleil qui te chauffe la couenne quand tu prends ton café face à la mer, ça n'a pas de prix! Donc ce matin, on va aller à une grosse trentaine de kilomètres d'ici, dans les forêts dans les montagnes qui surplombent la côte pour aller à la rencontre des orignaux (les élans du Quebec) et des ours. On réveille le V10 et nous voilà partis pour l’ascension du Mont Albert. Très vite, les panneaux annoncent le teaser de la matinée et je profite malgré tout à cette heure matinale où la route est déserte, de tracer tout en étant prêt à freiner et dégainer l'appareil photo pour capturer un orignal. Pour info, l'orignal donc, c'est un élan et le caribou, c'est un renne. Ça c'est pour éviter de raconter des conneries au prochain diner La route est superbe à travers cette foret dense et les virages s'enchainent et se rapprochent à mesure que l'on monte. Qu'on soit clairs, on est partis de la mer il y a 30min, alors on n'est pas à 4000m comme au Chili, le Mont Albert culmine à un peu plus de 1000m, pas plus. Au fil de la route, le brouillard commence à revenir. Et du brouillard, on passe doucement mais surement à de la bruine. Et de la bruine, on passe gentiment à de la pluie fine... Et quand on arrive et qu'on se gare dans la clairière qui sera le point de départ de la rando, le crachin s'est transformé en vraie pluie tandis qu'on voit le brouillard revenir en englober la forêt... Vous avez déjà essayé d'expliquer à 4 enfants que plutôt de d'aller se baigner, on va aller marcher en foret? Ouais, ça fonctionne moyen. Du coup, essayer de leur dire qu'à la plage en ce moment il y a du soleil et que nous on est sous la flotte dans la foret couverte de brouillard.... C'est foutu d'avance! Et t'as beau leur dire qu'on va voir des ours, les 4 paires d'yeux qui te fixent de manière très noire te font vite comprendre que ça ne vaut pas le coup d'aller mouiller chaussures et chaussettes dans la gadoue pendant 3h. Donc, faut se rendre à l'évidence : ça n'est pas aujourd'hui qu'on fera une rando en forêt! Demi-tour! Retour sur la côte!
Administrateur Commandatore Posté(e) le 14 Août dernier Auteur Administrateur Signaler Posté(e) le 14 Août dernier À défaut d'aller crapahuter dans la forêt, nous voilà redescendus sur la route de côte qui, il faut bien l'avouer, est splendide ! Parmi tous les pays où nous avons roulé jusqu'ici, il a été rare de trouver une route qui suive autant la mer sur des centaines de kilomètres. Celle-ci en fait partie et c'est un vrai bonheur 😍 Il est difficile de vous décrire les paysages tant ceux-ci changent souvent et il faudrait s'arrêter (ou pouvoir s'arrêter parce qu'il est rare de trouver de quoi parquer notre bus) toutes les 10min pour faire une photo soit d'un joli pavillon aux teintes pastel donnant sur la mer, soit d'une boucle de la route dans une crique, soit d'une église au toit argenté, ou encore d'un des nombreux phares qui gardent la côte... Bref, tout est "cliché", tout est beau, même les petits hameaux sans âmes qui vivent ! La baie de Sainte-Madeleine-de-la-Rivière-Madeleine est d'une beauté improbable avec ses eaux turquoises qui annoncent notre arrivée à l'embouchure du St Laurent dans le golfe Et c'est avec un vent à décorner un orignal que nous arrivons ce soir au port de Rivière au Renard, aux portes de Gaspé. Nous dormons au bord de l'eau à 2 pas des chalutiers Même si, sur la route, un commerçant nous a parlé du St Laurent, quand il y a des vagues, des chalutiers et que ça sent la crevette, il n'y a plus de doutes : on est au bord de la mer, tonnerre de Brest !! Ce soir je réserve notre table dans un bar (une micro brasserie pour être précis) où se donne un concert mais surtout où l'on mange du homard 🦞... Alors croyez moi que je m'impatiente qu'arrive l'heure du diner! On est entré ici dans la zone où le homard et le caviar sont légion et coutent que dalle ! Pour vous donner une idée, le homard complet nous aura couté l'équivalent de 25€... Ce soir, on en profite, c'est bière, poutine, saumon et homard pour les uns et les autres! La soirée est bien agréable dans cette brasserie (qui fait boutique de produits locaux aussi, d'où les chaussettes!) et on papote avec la patronne qui connait bien Lorient et mon coin en Bretagne! J'ai jamais vu autant de gens connaitre autant la Bretagne qu'ici! Une fois repus, il est temps d'aller digérer dans la camion et dormir jusqu'à demain
Administrateur Commandatore Posté(e) le 14 Août dernier Auteur Administrateur Signaler Posté(e) le 14 Août dernier Jour 13 : Hier, il était prévu une randonnée qui a été avortée pour cause de pluie et de brouillard, mais vous n'imaginiez pas que nous allions y couper aussi facilement ! Nous voilà donc ce matin au Parc National Forillon, tout aussi réputé (si ce n'est plus) que le Parc de la Gaspésie qui s'est refusé à nous hier. Au programme ce matin, découvrir l'habitat des castors dans la forêt bordant le Ruisseau qui y court. Et nous avons de la chance, car ce matin, il fait un temps agréable ni trop chaud ni trop froid, avec une légère brise tiède. Le temps idéal pour aller marcher Ce qui n'était pas prévu au programme et qui vient monter la motivation des enfants, c'est le stand de tatouage éphémère monté pour la matinée dès l'entrée dans le Parc. C'eût été une veine incroyable de voir des castors car ceux-ci sortent surtout quand la lumière décroît, mais cela ne nous a pas arrêté pour autant et nous voilà partis pour 4km de sentier entre les fougères, les racines et les zones humides. À défaut de castor, nous sommes accueillis par les frappements d'un pic épeiche, qu'on appelle ici un "pic bois" et à défaut de croiser des ours (possiblement dans ce secteur), nous nous contenterons d'un crapaud et autres passereaux (qu'on appelle ici le "jaseur des cèdres") dans cette forêt particulièrement belle. Et si nous ne voyons pas l'ombre d'une queue plate, nous suivons les traces de passage des rongeurs, aux troncs taillés en cône, aux barrages et aux huttes dans les cours d'eau.
Administrateur Commandatore Posté(e) le 14 Août dernier Auteur Administrateur Signaler Posté(e) le 14 Août dernier Après le déjeuner dans le camion au beau milieu du parc national, nous voilà repartis pour 8km pour aller jusqu'au Cap Gaspé, que certains nomment "le bout du monde". Certains d'ici vont même jusqu'à parler de la région comme le Finistère québécois. Et si la comparaison peut vous paraître bretonnante, sachez qu'elle n'est pas de nous, mais d'une habitante du coin avec qui nous avons papoté durant la rando des castors. Si vous n'êtes pas encore convaincu par cette comparaison, alors il vous faut savoir que nous sommes ici sur le GR A1, le premier sentier de Grande Randonnée homologué et inauguré en Amérique du Nord. Pis tu sais-tu pourquoi crisse de français ? Car ici se termine la chaîne de montage des Appalaches (nous y étions hier au Mont Albert) et cette chaîne est directement liée à l'Europe si l'on remonte à la lointaine époque où la Pangée s'est séparée ! Voilà une petite page de culture géographique qui clôt cette analogie avec le Finistère et qui ne doit pas nous faire perdre de vue notre randonnée de l'après-midi qui devrait nous amener à voir des phoques et peut être des baleines (et moi j'attends avec impatience de croiser un ours aussi 😁). Alors, brisons tout de suite le suspense, des baleines, nous n'en verrons pas plus la queue que la truffe de l'ours tant attendu ! Mais par contre le sentier qui nous mène au Cap Gaspé nous dévoile un littoral magnifique où les strates de roche plongent dans la mer. Mais au bout du bout, ce sont les phoques qui nous attendent en pataugeant 🙂
Administrateur Commandatore Posté(e) le 14 Août dernier Auteur Administrateur Signaler Posté(e) le 14 Août dernier Après 15km à pied aujourd'hui, nous ne trouvons rien de mieux que de revenir diner à la brasserie d'hier 🙂 histoire de gouter le reste de la carte! Donc pour moi, ça sera poutine de la mer! Et pour madame, poutine à l’effilé de porc mariné dans la bière Quand c'est bien préparé, croyez-moi, c'est bon!
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