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Un débat que je lance après une discussion avec un pote cet après-midi.

En cette période de crise et de regroupement automobile quel est l'avenir pour les marques dit de niche?

Saab a disparu, Lancia c'est du n'importe quoi, Alfa n'a plus que deux modèles dans sa gamme, Volvo n'est pas au mieux et quand on voit les coûts de develloppement d'une automobile, la necessité de rationnaliser la production industrielle, le besoin de faire des volumes, quelle est l'avenir pour ces marques qui ont leur passionnés mais qui en terme de vente ne sont pas aux mieux?

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Posté(e) (modifié)

Avec les réglementations d'aujourd'hui, se sont les technologies indépendante qui ont de l'avenir. ensuite les gros groupe utiliseront ces technologies indépendante pour les distribué. Donc les marques de "niche" ne pourront par faire face ou devront elle aussi passé par des sous dévelloppement.

Modifié par Papa_Marco
Posté(e) (modifié)

C'est un sujet intéressant où je vais me faire encore traiter de pessimiste, de ronchon et de taliban.

Des tas de marques ont disparues dans les dernières décennies, rien qu'en France et je ne vais pas en faire ici la liste.

On a eu récemment la disparition de Rover, Saab et Volvo ne va pas très fort, effectivement. Lancia, c'est terminé et Alfa est relégué au fond d'un tiroir pour un sacré bout de temps, certainement.

En gros, tout doit appartenir à Volkswagen et/ou disparaitre, c'est la politique du moment.

D'un autre côté, on dit l'Europe saturée, mais il faut bien voir que c'est la seule région du Monde où l'on mène une politique violemment anti-voiture, notamment en France où il y a beaucoup plus de bleusaille pour rançonner le contribuable que dans certains quartiers où leur présence serait de première nécessité.

Aujourd'hui le propriétaire d'une voiture est un criminel dangereux, assassin et pollueur. Ainsi en a décidé une oligarchie qui n'a non seulement pas besoin de voiture pour aller bosser, mais qui peut se faire transporter à 150 à l'heure dans les rues de Paris, escortée par des motards. Je n'ai d'ailleurs jamais compris à quoi servaient ces motards, en cas de carton, je ne vois pas leur utilité, sauf à gonfler les statistiques des gros benêts qui auront fini au cimetière pour avoir embrassé le goudron. Bref, passons.

Si l'on ajoute à cette autophobie délirante des productions moches comme le cul d'un inspecteur des impôts, des engins sans âme, tout gris, qui puent le mazoil à plein pif et qui coûtent les yeux de la tête (malgré des fabrications dans je ne sais quel pays de lémuriens trisomiques) ,si l'on ajoute tout cela, disais-je, on a tous les ingrédients pour un monde automobile en pleine récession.

Les gens se foutent de plus en plus de leur bagnole et ne voient en elle qu'un moyen de se déplacer d'un point A à un point B tout en essayant d'éviter de se faire brigander en cours de route.

Ce qui est vrai pour les constructeurs généralistes, s'avère particulièrement destructeur pour les "marques de niche", justement.

En résumé:

- Politique anti-bagnole.

- Course permanente, à qui va sortir le truc le plus moche possible.

- Disparition quasi totale du mythe automobile dans les consciences.

On me rétorquera l'éternel refrain sur Lambo, Ferrari ou Porsche qui marchent bien. Ce ne sont pas des "marques de niche" mais des marques "de riches" qui n'ont aucune incidence sur l'ensemble de la production automobile actuelle.

Pour ma part, je suis persuadé qu'il y avait un potentiel pour les marques citées plus haut, mais il aurait fallu moins de talibanisme de la part des états et surtout de vrais capitaines d'industrie à la tête des groupes. L'histoire nous prouve qu'à chaque fois que l'on place un financier pur et dur à la tête d'une entreprise, quelle qu'elle soit, ça se casse la gueule à chaque fois et pas que pour l'automobile.

Pas d'avenir pour les marques de niche, non je n'y crois pas un seul instant. Quelques Lotus (imbranlables pour le quotidien) et l'affaire sera vite pliée pour les autres.

Modifié par Nofioul
Posté(e)
L'histoire nous prouve qu'à chaque fois que l'on place un financier pur et dur à la tête d'une entreprise, quelle qu'elle soit, ça se casse la gueule à chaque fois et pas que pour l'automobile.

Je pense qu'une très grosse majorité des soucis actuels dans tous secteurs est lié à cette constatation, malheureusement...

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S'il y avait un Ministère de l'Automobilie et du 2 Roues Motorisé, je verrai bien notre ami Nofioul à sa tête ! :laugh:

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Le phénomène que l'on constate dans l'automobile n'est pas propre à ce domaine et concerne n'importe quel produit dans une économie de marché mondialisée. Ce qui se passe c'est que pour avoir les moyens de survivre, de continuer d'exister et de se développer les marques sont obligées de se rapprocher (quel que soit les moyens : partenariat, rachat, fusion, absorption...) et de constituer des groupes énormes. De 100 petits constructeurs qui bidouillent chacun dans leur coin, on arrive inévitablement à l'apparition de grands groupes qui se comptent sur les doigts d'une main. ça c'est pour le contexte.

En ce qui concerne la survie des marques de "niche" (Parenthèse, il faudrait savoir ce qu'on appelle marque de niche :est-ce que c'est la clientèle ciblée réduite ou bien le faible volume de vente ? C'est pas la même chose. En volume, Alfa est une marque de niche alors que potentiellement la clientèle visée est le grand public. Porsche en revanche à une cible historiquement plus réduite mais fait des volumes qui ne sont plus vraiment de la petite série).

Donc en ce qui concerne les marques de niche comme celle que tu cites, je ne suis pas forcément pessimiste absolu. Il est vrai que certaines marques ont disparu ces dernières années : Saab, Lancia... Et que ce n'est pas réjouissant puisqu'il s'agissait de marques à l'histoire forte, qui ont beaucoup apporté à l'automobile et bien plus intéressantes que certains mastodontes actuels qui vendent à tour de bras (Dacia, VW...). Il y en a peut être d'autres qui suivront le même chemin, mais je ne pense pas que toutes les marques de niche disparaîtront, rien n'est écrit.

Un contre exemple : Jaguar. C'est une marque qui il y a quelques années n'allait pas mieux que celles précitées qui ont fini par disparaitre. Aujourd'hui, les usines (anglaises) tournent, la marque vend et sort des produits qui sont novateurs et intéressants. Elle a été racheté par l'indien Tata, qui a apporté des fonds, remis la marque à flot, relancer la R/D sans dénaturer les gènes de cette marque ni délocaliser la production.

Il y a plein de marques "de niches" différentes avec des ambitions et des contextes différents, on ne peut pas généraliser pour prédire leur survie. Certaines marques autrefois de niche se développent vers du généralisme et du volume (Porsche), certaines se recentrent sur leur savoir faire et restent volontairement très spécialisées pour continuer à plaire à leur (petite) clientèle (Lotus), certaines misent tout sur le développement technologique et visent une clientèle très fortunée en contrôlant volontairement leur volume pour susciter la demande(Rolls Royce en matière de confort et de raffinement, Ferrari en terme d'ultra sportivité...).

Pour des marques comme Alfa qui ont une clientèle généraliste sans être des constructeurs généralistes, tout dépend de la stratégie donnée par le groupe auxquelles elles appartiennent. Il faut un positionnement dans le groupe qui soit cohérent par rapport aux autres marques et par rapport à l'histoire même de la marque, il faut une stratégie qui soit réaliste (ni trop ambitieuse, ni trop décalée par rapport à l'image de marque) avec une clientèle définie clairement et un cap à tenir avec des objectifs. Dans ces conditions, une marque de niche dans le marché actuel peut être un atout au sein d'un grand groupe auto et parfaitement survivre.

Mais il ne faut surtout pas se tromper de stratégie, car en cas d'erreur les marques "de niche" disparaissent bien plus vite que les autres. (On l'a vu avec Lancia dont l'image de marque a été complètement brouillée au fil des années passant de la sportivité au luxe accessible, puis au chic urbain...)

Posté(e)

De mon point de vue, les marques de " niche " ont un avenir seulement si elles arrivent à se vendre dans les pays où la croissance automobile est encore là avec des modèles à forte valeur ajoutée. Comme la chine, l'amérique du sud.

Le bon exemple est DS qui est vendue en chine avec une bonne image de marque et dévelloppe des modèles spécifique à la chine comme la DS9 qui ne devrait pas être vendue en Europe. Le tout avec des plates formes communes avec le groupe PSA ce qui limite les coûts. Les mauvais exemple sont Lancia avec une image brouillée, Alfa avec plus que deux modèles dans sa gamme, Volvo qui a vraiment beaucoup de mal en ce moment.

Les marques type Porsche, Ferrari ect sont à part, ce sont des marques à forte image de marque et à forte valeur ajoutée et dont la production est limitée.

Maintenant, c'est vrai que ce n'est pas le seul domaine où on assiste à une rationnalisation de la concurrence et à une disparition de certaines marques : la téléphonie mobile est un autre cas, où Samsung et Apple ont 80% du marché. Même Blackberry est en train de disparaître.

  • il y a 3 weeks...
Posté(e)

Aucun avenir pour ces marques là. Quand on voit le coût de fabrication, préparation, les frais d'études, de marketing, de vente ect pour un véhicule, soit ce sont des marques à fortes valeurs ajoutées qui peuvent vendre sans faire de la publicité, soit des grands groupes qui font des gros volumes de ventes et qui amortissent les coûts comme VW. Les marques confidentielles ont leurs jours comptées. Et même les grands groupes se posent des questions concernant les marques non rentables. Maybach a disparu et je crois savoir que VW s'inquiète du manque de résultat de Seat. Et je ne parle pas de Lancia, d'Alfa ou autres qui sont aussi en difficultées.

Posté(e)

Nombreuses sont les marques qui ont disparues après guerre et sur la dernière décénie, il y en a pas mal aussi comme Rover, Saab. Aux Etats-Unis aussi des marques comme Hummer ont disparues et les deux grands ont rationnalisé toutes les marques de leur groupe. Oldsmobile, Pontiac, je crois que ça n'existe plus non plus.

Posté(e)

Rover n'est pas à nouveau distribué en chine sous un autre nom?

C'est clair par contre, les personnes qui ont une voiture d'une marque disparue comme rover ou saab, pour avoir les pièces et les faire entretenir, ça doit être chaud.

  • il y a 2 month...
Posté(e) (modifié)

Saab vient de relancer sa production, je vient de le lire dans mon magazine auto-retro.

Comme quoi le phenix renait toujour de ces cendres.

Modifié par jérémy87
Posté(e)

Non non une 9-3 restylée avant le lancement de nouveaux modèles sur la plateforme Phoenix étudiée avant la faillite.

Posté(e)

Ce serait pas mal, parce que c'est aussi une marque mythique et qui sort de la monotonie des generalistes. Qu'on aime ou pas.

Posté(e)

Tout a fait d'accord avec toi, en plus ils relance la production dans l'usine historique de Trollhattan. Sur auto-retro ils note aussi que sur les prochains modèles il n y aura plus d'organe GM.

Posté(e)

Content pour SAAB, c'est une marque que j'ai toujours aimé... J'aurais aimé me payer un jour une 99 Turbo...

Posté(e) (modifié)

Je pense qu'une très grosse majorité des soucis actuels dans tous secteurs est lié à cette constatation, malheureusement...

Je rejoint Nofioul et Frakassor sur cette constation, ce qui tue nos entreprises en Europe, c'est qu'il n'y a pas ou peu d'innovation.

Nous avons des financiers à la tete de nombreuses entreprises (ex: Mr Marchionne qui a un diplôme de droit et MBA --> Quel rapport avec l'automobile si ce n'est pour les vendre!!!) et ils ne font que gérer...

Modifié par Freak
Posté(e)

Marchionne n'a qu'une passion, c'est l'argent. Il aurait très bien pu être à la tête du FMI ou d'un groupe pétrolier ou cosmétique, c'était pareil. Un poste était à pourvoir chez un constructeur automobile, hop, pourquoi pas...

L'automobile est un monde qui réclame certainement un petit quelque chose en plus que le don de faire fructifier son pognon : la passion. Et c'est assurément pas ce qui le caractérise le plus. Son leitmotiv : la rentabilité.


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