Sylkill Posté(e) le 22 Mai 2017 Signaler Posté(e) le 22 Mai 2017 Belle balade ! Cette partie me donne déjà nettement plus envie d'y aller que le début. Plus sauvage, plus loin des grandes villes, plus authentique.
Administrateur Commandatore Posté(e) le 22 Mai 2017 Auteur Administrateur Signaler Posté(e) le 22 Mai 2017 Ah oui? J'avoue que j'aime alterner les villes et villages et les zones isolées. Chacune d'entre elles a son charme.
Lodein Posté(e) le 22 Mai 2017 Signaler Posté(e) le 22 Mai 2017 Je viens enfin de prendre le temps de lire ce post que j'attendais et merci beaucoup pour ce récit et ces belles photos qui me fait vivre ce voyage comme si j'y étais. Encore merci et vivement la suite... Lodein
Administrateur Commandatore Posté(e) le 22 Mai 2017 Auteur Administrateur Signaler Posté(e) le 22 Mai 2017
Lighty50 Posté(e) le 22 Mai 2017 Signaler Posté(e) le 22 Mai 2017 A peine eu le temps de finir la page 1, qui est déjà particulièrement riche en histoire et en photos, ça mérite de s'y attarder plus longtemps ! ^^ La page 2 demain ! Bravo en tout cas pour le récit, on s'y croirait !
Administrateur Commandatore Posté(e) le 22 Mai 2017 Auteur Administrateur Signaler Posté(e) le 22 Mai 2017 T'as quelques jours à rattraper! Reste encore une semaine à sortir!
Administrateur Commandatore Posté(e) le 22 Mai 2017 Auteur Administrateur Signaler Posté(e) le 22 Mai 2017 Mets-toi des alertes en cas de nouveau post, tu n'en perdras pas une miette!
Administrateur Commandatore Posté(e) le 23 Mai 2017 Auteur Administrateur Signaler Posté(e) le 23 Mai 2017 Jour 7 : Une semaine déjà que nous sommes en territoire Inca et ce matin, on se lève aux aurores. En même temps, ça fait déjà 7 jours qu'on se lève naturellement aux aurores! Je ne sais pas si c'est le décalage horaire ou le fait de se coucher tôt, mais on est éveillés entre 5 et 6h assez naturellement. Fonction des jours, on traîne ou pas au lit, mais faire une grasse mat' jusqu'à 9h nous parait juste infaisable! Donc ce matin, comme les autres, on ouvre un œil avec le soleil, mais aujourd'hui, on se douche vite fait car on file vite fait voir le vol des condors. Le trajet n'est pas énorme, une grosse quarantaine de kilomètres, un saut de puce finalement ; mais la route qu'on va prendre ne ressemble plus à la Panaméricaine! Ça va être de la piste sur quasi toute la distance. La bonne nouvelle, c'est que par rapport à hier soir, je suis en pleine forme! Fini les tablettes de Doliprane, ce matin j'ai la pêche! Le petit dej avalé (un peu sous la contrainte pour certaines, car il faut bien avouer qu'il n'est pas fameux fameux ce matin), fruits, pain et confiote et zou, on est dans la rue Autant dire qu'à cette heure, c'est pas la liesse dehors! lol Le chauffeur passe nous prendre et semble heureux qu'on soit déjà à attendre dehors... en fait, on va s'en rendre compte juste après, bah c'est toujours les mêmes qu'on attend, toujours les mêmes qui ne sont pas pressés, toujours les mêmes qui sont seuls au monde, toujours les mêmes qui saoulent en fait! Bon bref, une demi-heure plus tard, on est enfin au complet et on peut prendre la route. La première partie de la route se fait sous le soleil qui se lève encore de derrière les montagnes, et doucement il éclaire les nombreuses cultures en terrasses : On commence à entre-apercevoir le canyon qui se dessine, comme une faille qui fracture le paysage Et puis la fracture s'ouvre pour de vrai Après un gros quart d'heure, on arrive à Yanque, une petite bourgade située à 3400m d'altitude La ville a l'air marrante mais il y a un truc qui commence à me gêner : j'ai la sensation qu'on nous attend! La place centrale est remplie d'enfants en costumes. C'est très mimi, mais ma sensation se confirme : cette fiesta n'a rien de normal en ce jeudi matin. En fait, cette danse est juste pour les touristes qui débarquent, minubus après minubus. Tout ce que je déteste dans le tourisme en fait. Mes filles, évidemment, adorent les filles qui dansent et font tourner leurs robes Mais rapidement, je confie à mes filles quelques soles en cas de quête (très fortement probable) et file derrière moi, voir l'église L'intérieur est sympathique et typique mais n'atteint pas pour autant des sommets Je quitte le lieu tandis que des gens s'affairent à retirer à la main les mauvaises herbes qui dépassent entre les cailloux. Ça, pour le coup, ça m'amuse : typiquement le genre de choses qu'il faut faire, qui prend 3 plombes, qu'il faudra refaire dans 2 jours et qui te ruine le dos. Le truc qu'on aurait réglé par chez nous, avec un coup de Round-Up, ici, on le fait à l'ancienne. Choc des cultures. Pour moi la pause est finie. On attend maintenant les autres qui sont en train d'acheter tout ce qu'ils peuvent aux commerces alentours... Comme quoi, ce genre de pause commerciale fonctionne! Le touriste est en réalité une proie malléable qu'il faut bien conditionner pour qu'il soit docile. Nan, parce que ce qu'on trouve ici, je vous jure qu'on le trouve partout ailleurs, même à Lima! Et les tarifs n'ont rien de sensationnel. Bon bref, vous l'avez compris, ce genre de trip commercial me gonfle au plus haut point. Seulement, on n'avait pas vraiment le choix que de se greffer à ce minibus car dans le coin, il n'y a pas la queue d'une voiture de loc (ou alors si, mais à des tarifs américains (lol)! En attendant, je regarde autour de moi et tente de ne pas avoir trop de touristes sur les clichés Nos compagnons d'infortune remontent un par un dans le Master... et pour ne pas me faire mentir, ils remontent invariablement dans le même sens qu'on les a récupérés ce matin à leurs hôtels... Il n'en faut pas plus pour me faire marrer et me faire dire que j'ai raté une carrière de sociologue! Allez, tas de bœufs, en route pour Achoma, le prochain stop!
Oliv'BZH Posté(e) le 23 Mai 2017 Signaler Posté(e) le 23 Mai 2017 Je partage à 100% ton point de vue sur les touristes, tout ce que je détestent également. En voyageant j'aurais tendance à passer sous silence les grandes villes pour aller voir les villes où le touriste de base n'ose mettre ses pieds. Ça me fait un peu penser à ce paquebot que l'on a suivi lors de notre voyage en Norvège. Une grosse usine à touristes qui nous rejoignait le lendemain dans le port suivant, mais en étant passé par la mer ouverte. Alors que nous on longeait les côtes
Administrateur Commandatore Posté(e) le 23 Mai 2017 Auteur Administrateur Signaler Posté(e) le 23 Mai 2017 Oui mais si tu évites les zones à touristes, tu te prives parfois de choses incontournables, surtout dans les villes. Il y a donc des passages obligés et il faut faire avec. Dans ces cas là, je mise sur les horaires pour tenter d’être en décalé : tôt le matin, entre midi et deux ou en fin de journée avant la fermeture. Dans le cas du Pérou, c'est la première fois qu'on ne peut pas prendre une voiture sur toute la longueur du voyage et c'est pour cette raison qu'on a du retrouver le troupeau. On était captifs à certains endroits. Mais pour le coup, on n'avait pas vraiment le choix : d'une part, tu l'as vu, les distances ne sont pas négligeables et certains trajets qu'on a fait de nuit auraient du être faits de jour en voiture, faisant ainsi perdre des journées entière de balade et donc impactant directement le planning. D'autre part, j'avoue qu'on aurait été bien embêtés à certains endroits pour trouver rapidement la route du site à voir. Tout n'est pas fléché et, comme au Guatemala, il est possible de faire plusieurs kilomètres avant de te rendre compte que le chemin ne va pas plus loin contrairement à ce que dit la carte. Et pour finir, prendre la voiture à un endroit et la rendre à un autre est très très fortement taxé, ce qui t'en passe l'envie car sinon le budget explose. Les vacances sont le rare moment où l'on ne compte pas et qu'on ne se prive pas question dépenses, mais de là à doubler le budget total devient grotesque. Alors oui, cette fois, il a fallu prendre sur nous. Le bon côté, c'est que ça nous a bien prouvé que ça n'était pas le genre de voyages qu'on aimait, au cas où, par faiblesse, on ait émis l'idée de faire le prochain en tour-opérator!
Administrateur Commandatore Posté(e) le 23 Mai 2017 Auteur Administrateur Signaler Posté(e) le 23 Mai 2017 Direction Achoma, tout petit bled un peu plus haut dans la montagne. Vous avez repéré les roseaux? Derrière les arbres, le canyon plonge. Ce qui me fait halluciner, c'est qu'aussi loin qu'on puisse regarder, la montagne est façonnée par la main de l'homme puisqu'on trouve des terrasses partout partout partout! Petite pause à touristes (mais la vue est belle). Je crois que ce matin, c'est le festival de la pause commerciale! Le canyon s'élargit à certains endroits au point qu'il devient moins impressionnant Avant d'arriver à Achoma, le guide lance quelques mots au chauffeur et semble lui dire de s'écarter de la colonne de minibus qui monte vers le Mirador... Pour le coup, le guide s'écarte du manuel et nous fait passer par une route parallèle où les touristes sont très très rares, pour nous montrer les vestiges du village Inca établit ici à l'époque. Notre guide aurait-il capté notre aversion pour le tourisme à la con? Je pense que oui, car une bonne moitié des passagers qui nous entourent est plus intéressé par la civilisation que par les poteries nazebroques. Ces blocs blancs sont donc les vestiges du village. C'est vrai que c'est pas flagrant mais ça fait plaisir de voir ce que les autres ne regarde pas! lol Et puis nous arrivons au village d'Achoma. Toute la rue (principale?) devant l'église est remplie de marchands du temple, mais le coup d’œil est joli Salut toi... Il est pas beau Coco? Il a un peu d'allure quand même! A coté, un lama attend les touristes pour être pris en photo.... Mais allons voir l’église L'intérieur est très joli, très travaillé et contraste avec le coté désertique de l'extérieur. Preuve que ce village fut un village important, à la croisée des chemins Je profite de la pause commerciale pour m'écarter, pisser mon maté de coca et admirer les environs Le vent balaie tout ici, comme canalisé par le canyon. Mais pas le temps de s'éterniser, il faut repartir car les condors ne font pas partie intégrante du spectacle à venir : ils ne sortent pas à des heures précises mais bien quand ils veulent, mais aussi et surtout avant qu'il ne fasse trop chaud. Donc presto presto! On passe 10min à chercher un couple à la con qu'on attend à chaque étape, le guide commence à s'échauffer doucement et on repart. Prochaine étape : le Mirador des Condors... Wow wow!
Sylkill Posté(e) le 23 Mai 2017 Signaler Posté(e) le 23 Mai 2017 Je te vois bien dans le camion à bestiaux, en train de ruminer doucement contre les bidochons retardataires C'est vrai que certaines fois ça permet de voir les choses sans perdre trop de temps ni sans trop s'énerver. Dans le genre tour-opérateur, j'ai fait 2 fois des voyages avec des groupes comme Nomade ou Terre d'Aventures. Dans des pays vraiment loin de ce qu'on connait, ça permet de voyager en souplesse avec un tout petit groupe de 7 à 8 personnes maxi, qui cherchent la même chose que toi (et donc qui font pas chier avec la logistique et les transport), avec qui on finit par bien s'entendre car on fonctionne plus ou moins pareil. En Ouzbekistan par exemple, c'était pas du luxe, et ça a permis de faire des circuits de découverte à travers le pays en mode "Chez l'Habitant" ou même rando + tentes + bêtes de sommes pendant 3 ou 4 jours, ce qu'on n'aurait jamais tenté tout seul à cause de la barrière de la langue déjà, et puis du décalage de culture. Idem pour le Népal, où le voyage était semi-organisé pour nous 2 seulement : grands transports et hébergement déjà fixés avant le départ, et après on se débrouille seuls pour les 3/4 du voyage sauf à certaines étapes où un guide et un porteur nous attendaient pour assister les "culs de plombs" qui montent la montagne à un rythme de touriste. On aurait pu se démerder seuls, mais ça aurait été beaucoup plus compliqué et on n'aurait pas pu faire tout ce qu'on a vu en 3 semaines.
Administrateur Commandatore Posté(e) le 23 Mai 2017 Auteur Administrateur Signaler Posté(e) le 23 Mai 2017 C'est vrai que j'emploie le mot de tour-operator, mais c'est pas exactement ça. Il s'agit d'agences comme il y en a parfois 10 le long d'une rue qui proposent des excursions à des prix défiant toute concurrence. Quand je dis ça, c'est que ça coute souvent plus cher de faire le trajet en taxi ou en bus de base pour les 4 que de prendre 4 billets d'excursion avec la bouffe et le couchage parfois (comme ici au Mirador). Là, par contre, tu ne choisis pas tes congénères et leurs priorités ne sont pas nécessairement les tiennes. Bon, après, sur d'autres excursions, on a fait des rencontres plus sympathiques, notamment sur le lac Titicaca que l'on approche. Dans notre cas, comme à l'habitude, rien n'était prévu, si ce n'est l'itinéraire et la première nuitée à Lima. Mais en papotant avec le patron de l’hôtel de notre itinéraire à venir, il nous a proposé de prendre les billets de bus, certaines liaisons, certaines excursions et conseillé certains hôtels. Et finalement, je n'ai pas eu à m'en plaindre, car c'était confortable pour nous de venir à la dernière minute à la gare routière, checker les bagages et embarquer, plutôt que de faire la queue à 22h sans savoir si tu auras une place pour la nuit et retrouver le bec dans l'eau.
Administrateur Commandatore Posté(e) le 24 Mai 2017 Auteur Administrateur Signaler Posté(e) le 24 Mai 2017 Enfant du Soleil, Tu parcours le ciel, la terre, A bord du Grand Condor, Tu recherches les Cités d'or... Oooooh oh oh oh oh, Esteban, Zia... Ah pardon! Vous êtes là? J'avais pas fait gaffe que vous m’attendiez! Allez, zou, ça repart pour presqu'une heure de route pour faire les 30 derniers kilomètres de piste... Avec deux ou trois passages litigieux... On commence à bien surplomber le canyon Et puis, nous y voilà! Il ne faudra pas attendre longtemps pour apercevoir les condors qui tournent par ici L'oiseau est majestueux et d'une belle envergure. c'est un régal à regarder. Surtout dans ce décor somptueux D'autres oiseaux emplissent l'espace sonore d'un cri strident qui ressemble à un bruit de cable métallique qui vibre... c'est étrange, mais je fini par trouver le coupable! ici et là, on trouve aussi des empilements de cailloux Mais revenons vers les condors qui savent se faire attendre Celui-là a décidé de tourner juste au-dessus de ma tête... On se promène ici pendant une bonne heure, sous le soleil et avec comme fond sonore, le torrent qui gronde sous nos pieds Rien que pour la vue, ça valait le coup de venir ! Allez, hasta luego condores, on repart vers Chivay car une longue route nous attend cet après-midi en direction de Puno et du lac Titicaca...
Administrateur Commandatore Posté(e) le 24 Mai 2017 Auteur Administrateur Signaler Posté(e) le 24 Mai 2017 N'hésitez pas à cliquer sur les photos panoramiques que je laisse au format originel pour les avoir en grand
Oliv'BZH Posté(e) le 24 Mai 2017 Signaler Posté(e) le 24 Mai 2017 Belle suite!! C'est toujours beau d'admirer cette nature, et ces oiseaux majestueux..
Administrateur Commandatore Posté(e) le 24 Mai 2017 Auteur Administrateur Signaler Posté(e) le 24 Mai 2017 Nous redescendons à présent vers Chivay afin de déjeuner et trouver un bus pour continuer notre route. A partir de maintenant, plus rien n'est prévu à l'avance et on improvise tout! Finies les réservations de billets à l'avance! Pas de nouveauté au retour puisque c'est la même route, mais bon, on ne va pas faire la fine bouche, c'est toujours aussi beau! Petite halte dans une échoppe sans intérêt (une de plus!) En guise de musée, on a une collection de 2 socs, un rateau et une serpe... En péruvien, je crois que ça s'appelle un "foutagos del guellos"... Comme ça faisait longtemps qu'on ne s'était pas arrêtés, 10min après, nouveau stop devant 3 stands... Et on repart direct pour Chivay! Le guide nous laissera une feuille à remplir, une évaluation à chaud de la prestation. En gros, je suis satisfait, mais en commentaire, j'ajoute "Too many stops!!!" Déjeuner rapide à Chivay et nous nous trouvons des billets en nous greffant à une excursion qui rentre sur Puno. Nous voilà donc repartis vers 14h30 pour presque 5h de trajet (avec les pauses). Le temps s'assombrit doucement et devient gris cet après midi La descente vers Puno n'est pas vertigineuse puisque Puno est sur les bords du lac Titicaca qui, je vous le rappelle est le lac navigable le plus haut du monde (à 3800m), on va donc perdre 500m sur ce trajet. De nombreux passages se font sur des plateaux gorgés d'eau. Le paysage est encore différent et j'avoue que celui-ci, je l'adore avec cette mousse épaisse... Pause pipi au milieu de nulle part. La pluie se met à tomber à grosses gouttes, changeant encore une fois la perception que l'on a de notre environnement Mes filles sympathisent avec le fils du patron pendant qu'on boit un maté de coca et elles lui offre un scoubidou tressé la veille. Le p'tit gars est bien heureux même s'il ne sait pas vraiment à quoi ça sert! La route reprend et l'on croise une forme de vie humaine : des rails et une gare! Moi qui croyais que les gares étaient positionnées de façon à desservir un lieu spécifique... cette gare me donne tort! Nous roulons encore 1h30 quand nous faisons un nouvel arrêt, au bord d'une lagune. Le vent s'est levé, la pluie redouble... Les plus malins d'entre vous auront repéré que nous n'avons pas pu nous empêcher de monter encore en altitude malgré que j'ai dit qu'on redescendait sur Puno! Après cette courte et glaciale pause, nous repartons vers Puno sans escale cette fois-ci. La dernière partie du voyage est une sorte de faux plat descendant entre les montagnes. Le spectacle est encore une fois splendide malgré la pluie, entre-coupée d'éclaircies Mais le spectacle sera de courte durée et je suis assez vite stoppé dans mon envie de de faire des photos car le soleil laisse très vite place à l'ombre puis à la nuit La dernière heure et demi de voyage va être apocalyptique et croyez bien que j'aurais aimé vous faire partager ces éclairs toutes les 30 secondes déchirant la nuit et illuminant le paysage! Le chauffeur doit baisser sa vitesse tellement la pluie est forte!! Une de mes filles est effrayée par l'orage très violent et c'est donc un peu sonnés par cette fin de trajet tumultueuse que nous débarquons à Puno peu avant 20h.
Lodein Posté(e) le 28 Mai 2017 Signaler Posté(e) le 28 Mai 2017 Encore merci pour ce partage, et vivement la suite... Lodein
Administrateur Commandatore Posté(e) le 29 Mai 2017 Auteur Administrateur Signaler Posté(e) le 29 Mai 2017 La suite arrivera certainement ce soir, le tri et le redimensionnement des photos est fait pour la journée suivante!
Administrateur Commandatore Posté(e) le 30 Mai 2017 Auteur Administrateur Signaler Posté(e) le 30 Mai 2017 Désolé pour l'attente, le voyage reprend. Jour 8 : Nous sommes donc à Puno, sur les rives du lac Titicaca Ce matin, l'orage d'hier soir a laissé la place à un superbe soleil qui inonde le dernier étage de l’hôtel où nous prenons le petit déjeuner. Les filles en profitent pour montrer qu'elles sont bien françaises et adeptes du baby-foot! Depuis l’hôtel, on a vue sur el Parque Pino, une des grandes places de la ville Une fois le petit dej avalé, nous nous mettons en route pour une journée reposante de balade dans la ville. Et pour commencer, nous nous dirigeons vers la place d'armes où le car nous a débarqué hier soir. Pour y aller, nous empruntons la calle Jr.Lima, une rue très commerçante. Les filles, en fans de Katy Perry qui passe dans les enceintes de la devanture d'une boutique, engagent une chorégraphie qui intrigue les petits péruviens.... un peu plus loin, on trouve des clopes typiques du coin... Et rapidement nous voilà sur la Plaza de Armas Sur cette place, trône la Catedral Basílica San Carlos Borromeo qui date du XVIIIème Après avoir équipé les filles avec des bonnets fait main par des femmes qui sont devant l'église, nous pénétrons dans la cathédrale qui prépare la semaine sainte en habillant les statues de Marie et de Jésus Une fois ressortis, nous prenons la mesure de cette ville qui parait très calme, très tranquille. On voit quand même que la modernité a rattrapé les péruviens, même les plus traditionnels! On en profite aussi pour voir la patrouille procéder à des contrôles de motos bien chargées Mais rapidement, nous sommes tirés de nos rêveries par le son de la fanfare... et voilà que nous sommes au premières loges du défilé Commandatorette ayant repéré un café qui fait du vrai café (enfin), nous nous y rendons d'un pas avide!!!!
Administrateur Commandatore Posté(e) le 31 Mai 2017 Auteur Administrateur Signaler Posté(e) le 31 Mai 2017 A deux pas d'ici, se cache un bar dans une cour intérieure qui fait de très bons cafés et jus de fruits frais, nous allons donc goûter ça à l'ombre des cactus Après cette pause, nous partons pour le marché, une fois encore Celui qui ne voit pas de quoi il s'agit peut entrer consulter... Plus nous approchons des halles plus l'effervescence de la rue monte. Les taxis motobylette à la @moon sont très nombreux ici Avant de rentrer au marché, les filles sont en extase devant une femme qui épluche des oeufs durs, une spécialité de la rue Le marché est sous la protection de plusieurs saints rococos... Et nous voilà entrés dans le frais et les odeurs du marché La boucherie est un coin assez grand ici Et alors même que le lac regorge de truites!! Ici, on ne jette pas, on répare! Encore des fruits inconnus... Nous repartons en quête d'un resto, au gré des rues de Puno Et puisque les flics sont plus nombreux que les habitants et que donc, ils bullent, on les occupe un peu... Zavez vu comme ils sont fiers?
Oliv'BZH Posté(e) le 1 Juin 2017 Signaler Posté(e) le 1 Juin 2017 Le voyage se poursuit avec plaisir :)
Administrateur Commandatore Posté(e) le 1 Juin 2017 Auteur Administrateur Signaler Posté(e) le 1 Juin 2017 Gracias!
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