Administrateur Commandatore Posté(e) le 17 Mai 2017 Auteur Administrateur Signaler Posté(e) le 17 Mai 2017 Oui c'est bon mais y a pas de quoi s'en relever la nuit en fait Beaucoup de suçotage, de grattage, de gratouillage pour pas grand chose en quantité. La viande n'est pas mauvaise, un peu grasse. Impeccable quand c'est grillé. Fallait essayer, on l'a fait. Point.
Sylkill Posté(e) le 18 Mai 2017 Signaler Posté(e) le 18 Mai 2017 Terrible le panneau indicateur de prouts ! Jolie promenade, encore. C'est quoi les températures en journée ? On voit qu'il y a beaucoup de lumière, mais j'ai une impression de froideur dans les images, probablement à cause des photos d'architecture qui sont un peu austères. Ca ne doit certainement pas restituer la vraie ambiance.
Oliv'BZH Posté(e) le 18 Mai 2017 Signaler Posté(e) le 18 Mai 2017 Je vais rejoindre Sylkill sur ses questions d'ambiance.. C'est comment point de vue environnement sonore dans ces petites villes? un brouhaha continuel, une circulation débordante? Ou c'est hyper calme?
Administrateur Commandatore Posté(e) le 18 Mai 2017 Auteur Administrateur Signaler Posté(e) le 18 Mai 2017 C'est vrai qu'on ne voit pas tout avec une photo... Alors pour ce qui est des températures, sur Lima, on devait avoisiner les 30° en journée, 20° la nuit. Une chaleur typiquement urbaine, un peu moite mais pas invivable car un léger vent permet de faire passer la pilule. Sur Nazca, je pense qu'on a eu sensiblement les mêmes températures, à l'ombre, mais beaucoup plus sec. Sur Aréquipa, en journée, on tourne autour de 25° à l'ombre et la nuit, on tombe vers 10, 12. Avec un air sec. En ce qui concerne les villes, l'ambiance est très variable selon les villes, mais également selon les rues. A Lima, les grands axes sont régulièrement figés par la circulation en journée et le klaxon est la première langue nationale. Ça klaxonne pour un oui, pour un non, pour dire bonjour, pour dire attention, pour dire pousse-toi, pour dire "je suis là", pour dire "le feu va passer au vert"... Dans un premier temps, c'est assez hallucinant. Après, on s'habitue et on y fait plus attention. Dans les autres villes, le niveau sonore s'estompe jusqu'à s'effacer complètement quand les rues deviennent peu passantes. Sur Aréquipa, la circulation là où l'on s'est promenés n'avait rien d'extraordinaire, quelques axes sont très passants, quelques points névralgiques aussi, mais le cœur historique n'est pas ultra bondé. Ce qui est frappant, c'est la profusion des métiers de rue, mais ceux-ci sont généralement silencieux, les vendeurs ne hurlent pas partout qu'ils sont là. De même, les marchés sont plutôt calmes.
Administrateur Commandatore Posté(e) le 18 Mai 2017 Auteur Administrateur Signaler Posté(e) le 18 Mai 2017 Jour 6 : Mercredi matin, réveil paisible à Aréquipa, sous le soleil une fois de plus. Aujourd'hui, grosse journée en prévision, non pas parce que le programme va être chargé, mais parce qu'on va faire de la route, qu'on va grimper pour aller à Chivay, qui se situe à 3600m. On va donc prendre +1300m, mais sur la route, on va passer à... 5000m! Alors peut-être que vous, comme moi d'ailleurs, ça ne vous parle pas les altitudes...? Alors à titre de comparaison, le Mont Blanc culmine à 4810m... Donc en gros alpinistes préparés et outillés que nous sommes, nous allons passer au-dessus du fameux Mt Blanc. Et comme on n'est pas des charlots, on va faire ça sans masque et sans bouteilles d'oxygène! Chivay, c'est là : Pour y aller, on va se greffer à un tour opérator qui part d'Aréquipa ce matin et y reviendra demain soir... sauf que nous, demain, on ne rentrera pas et on continuera notre route. Petit dej donc avant de prendre la route. et comme on va grimper dur, on se prend une bonne tasse de Maté de Coca, sensé combattre les effets de l'altitude. Le Renault Master qui va nous mener à Chivay est arrivé plus tôt que prévu, alors, pas le temps de s'attarder, on referme le sac et on part chercher les autres touristes dans la ville. Ici, on sent que les gens se lèvent plus tôt car ça grouille dans les rues et pour la première fois, je croise des hommes en costard achetant leur petit déjeuner dans la rue Chemin faisant, on passe devant des églises... Dites, ça ne fait pas 30 fois qu'on la voit celle-là depuis hier qu'on est là?? Tout le petit groupe est à bord et toutes les nationalités se retrouvent dans le Master. Derrière moi, 3 filles qui apprennent à se connaitre sont en train de comparer leurs langues, leurs pays, leurs habitudes. L'une est suédoise, l'autre Norvégienne et l'autre danoise! Non, ne fantasmez pas, elles sont aussi moches l'une que l'autre! La plus belle est une française à décolleté vertigineux, bilingue en espagnol, accompagnée de sa mère venue la voir au Pérou et il aura fallu moins de 30min pour qu'elle me sorte par les trous de nez tant ses questions répétitives au guide deviennent pénibles. Bon bref, moi je me concentre sur la route pour tenter de vous faire le reportage le plus exhaustif possible. Et en banlieue d'Aréquipa, ça grouille aussi de ces travailleurs qui partent gagner leur croûte et qui attendent le train Comme la photo ne le montre pas, l'axe que nous empruntons est assez chargé Après 30 bonnes minutes, les maisons deviennent plus rares et on fait un dernier stop pour faire le plein de bouteilles d'eau, au pied des volcans Ma progéniture dort déjà depuis longtemps.... ça évitera qu'elles vomissent trop vite leur petit dej! La route monte toujours en direction du Parc National que nous allons traverser mais ça reste encore bien civilisé par endroits. En fait, chaque carrefour entre deux routes est un lieu de vie, d'échanges. Beaucoup d'affiches font la promotion de Jésus et de la famille, c'est assez original par rapport à ce que l'on a vu jusqu'ici Et puis d'un coup, toute forme de civilisation s'arrête. Et à ce moment, la route attaque les premiers contreforts de la montagne On aperçoit au fond, le volcan qui fume Le paysage change grandement et on traverse une vallée assez désertique, sauf dans le fond Dans ce secteur semi-lunaire, émerge une immense usine dont la silhouette et la couleur sont presque inquiétantes... Renseignement pris, c'est une usine de fabrication de pierre de construction. Sur la suite de la route, on longe la voie ferrée qui a un aspect très enfantin. On dirait un circuit électrique pour les mômes tant son tracé parait débile. En fait, à bien y regarder, elle suit le lit de la vallée, contourne soigneusement chaque butte, chaque début de colline. Si elle ne suit pas le chemin le plus court, elle a été construite pour ne pas n monter ni descendre trop vite. Et en voyant un train de marchandise y rouler à faible allure, on comprend que les 2 locos ne sont certainement pas là juste pour faire joli : le train doit etre méga lourd. La route se poursuit, s'approchant et s'éloignant de la voie ferrée au rythme des collines, la végétation se fait de plus en plus rare, se réduisant à des touffes dont les couleurs sont superbes. Les touffes d'herbe utilisent toute la palette de verts disponible. On passe du vert fluo au vert bleuté, ce qui finit par rendre joli ce paysage pourtant austère. Nous sommes encore à 20km de Patahuasi où l'on nous promet que l'on pourra enfin y faire pipi et la route devient plate. Nous voilà sur un altiplano désertique. Et puis là, au milieu de nulle part, voilà des snacks et des buvettes?? Ne me demandez pas pour qui ces magasins sont là et s'il y a quelqu'un de vivant dedans, mais moi, les seuls etres vivants que je vois ici, ce sont les vigognes. A priori, elles ne sont pas dérangées par le trafic ferroviaire... N'empêche que, à bien y regarder, le paysage est juste sublime ici! On finit par s'habituer à la beauté et d'avoir déjà connu l'altiplano non loin de là il y a quelques années, on finit par ne plus faire attention, mais bordel, c'est splendide! On est dans un autre monde. Un monde où les SMS n'existent pas, un monde paisible où la seule chose qui cloche c'est .... bah c'est nous dans notre estafette! Et il n'est pas d'altiplano sans une lagune... je ne sais pas si celle-ci abrite des crevettes roses comme au Chili voisin, mais en tout cas, elle semble être source de vie pour les vigognes et les nombreux oiseaux. En fait, c'est ça l'idée qui arrive vite à l'esprit : on se promène dans un espace qui parait hostile, sans protection, un espace où pour rien au monde on voudrait être abandonné et pourtant ce microcosme est riche, fragile, il est source de vie et de diversité insoupçonnée. Allez, retenez-vous encore un peu, les toilettes approchent...
dirty Posté(e) le 18 Mai 2017 Signaler Posté(e) le 18 Mai 2017 Dis donc quel périple,tu ferais un sacré reporter toi.De grands espaces,c'est vraiment beau.J'aime bien ces paysages profonds et immenses.C'est l'amérique du sud dans toute sa splendeur. Mon père a vécu au brésil 10 ans ,les paysages sont tout aussi grandiose mais un peu différent quand même. Ca change de paris hein.
Oliv'BZH Posté(e) le 18 Mai 2017 Signaler Posté(e) le 18 Mai 2017 Des paysages de plus en plus beaux!!
Administrateur Commandatore Posté(e) le 18 Mai 2017 Auteur Administrateur Signaler Posté(e) le 18 Mai 2017 Effectivement, ça change un peu de Paris... Mais c'est bien ça que j'aime! Faudra vraiment que je prenne le temps de remettre les photos sur mon sujet sur le Chili, vous verrez que question grands espaces, on avait été servis! Vous allez le vérifier dans les pages à venir, le Pérou recèle une collection de paysages divers et variés.
wonderGILLOU Posté(e) le 18 Mai 2017 Signaler Posté(e) le 18 Mai 2017 Tes photos associées à ton récit sont simplement fantastiques. Je voyage grâce à toi. Le boulot que tu nous livres là est grandiose. J'attends la suite avec impatience
Administrateur Commandatore Posté(e) le 19 Mai 2017 Auteur Administrateur Signaler Posté(e) le 19 Mai 2017 Merki...
Sylkill Posté(e) le 19 Mai 2017 Signaler Posté(e) le 19 Mai 2017 La dernière de l'altiplano avec le salar rose
Administrateur Commandatore Posté(e) le 19 Mai 2017 Auteur Administrateur Signaler Posté(e) le 19 Mai 2017 Allez, petite pause pipi d'une quinzaine de minutes à 4200m, à Patahuasi. Pause Mate de Coca & Muña également avant de repartir. Une boutique ou deux, une petite halle où des habitants des environs viennent à pied ou à vélo vendre leurs production, mais surtout un environnement splendide (paraîtrait même que des films sont tournés dans ce décor?). Mais oui, vous avez bien lu... il y a des habitants dans les environs!! Autant vous le dire, à cette altitude, je suis rincé de faire une centaine de mètres autour du hameau! Dès qu'on marche vite, on se retrouve à haleter comme si on avait fait une heure de marche! Pendant que ma grande drague un autochtone, la seconde accuse le coup et devient silencieuse comme jamais! Hé oui, l'altitude fait mal... Mais pas le temps de s'apitoyer, on remonte dans le Master!
Oliv'BZH Posté(e) le 19 Mai 2017 Signaler Posté(e) le 19 Mai 2017 Et la Coca, ça ne fait pas son effet, alors?
Administrateur Commandatore Posté(e) le 19 Mai 2017 Auteur Administrateur Signaler Posté(e) le 19 Mai 2017 Pour te dire la vérité, les filles n'aimaient pas le maté et on a essayé les bonbons (nature ou à la menthe) et ça n'a pas accroché non plus. Donc les filles n'ont pas été sous effet. Perso, j'en buvais en décoction, je mangeais les bonbons que les filles ne voulaient pas - pas de façon régulière, je l'avoue - et je n'ai pas eu la sensation d’être transporté, ou immunisé ni même protégé des maux de crane... Quand le mal de tête devait venir, crois moi, il venait et seul le paracétamol 1000 arrivait péniblement à l'estomper. Mais pour ma part, ça ne m'a jamais coupé l'appétit. Alors je ne sais pas si ça marche ou pas, à quelle quantité ça marche... mais ce que je sais, c'est que le maté à la muña, j'aimais bien!!
titilem Posté(e) le 19 Mai 2017 Signaler Posté(e) le 19 Mai 2017 Hummm magnifique ... merci de nous faire partager avec passion ce voyage
Administrateur Phil36 Posté(e) le 19 Mai 2017 Administrateur Signaler Posté(e) le 19 Mai 2017 Un excellent reportage ,une excellente narration .........on comprend pourquoi qu'il est "chef" le chef .
Administrateur Commandatore Posté(e) le 19 Mai 2017 Auteur Administrateur Signaler Posté(e) le 19 Mai 2017
Administrateur Phil36 Posté(e) le 19 Mai 2017 Administrateur Signaler Posté(e) le 19 Mai 2017 No comment :
Administrateur Commandatore Posté(e) le 19 Mai 2017 Auteur Administrateur Signaler Posté(e) le 19 Mai 2017 S'il vous reste du cirage, j'ai mes pompes à faire aussi...
Administrateur Commandatore Posté(e) le 20 Mai 2017 Auteur Administrateur Signaler Posté(e) le 20 Mai 2017 On reprend la route, coincés entre la voie ferrée et les montagnes. On va pas rouler longtemps avant de s’arrêter dire bonjour à un troupeau de lamas et d'alpagas Comme vous le voyez, ça ne ressemble pas à la vigogne. D'ailleurs puisqu'on en est à causer ruminants, on va faire tomber une idée reçue (encore une!) : le lama ne crache pas comme le disait faussement Zorino! J'ai bien essayé, mais si on ne m'avait dit de remonter dans le car, je serai toujours là-bas en train de tenter de me faire cracher dessus! Lamas et alpagas sont domestiques alors que guanaco et vigognes (qu'on a vu plus haut le long de la voie) sont sauvages. Seule la vigogne crache Les lamas sont grands et les alpagas sont plus nains. Après, les différences entre lamas et vigogne se situent aussi au niveau de l'orientation des oreilles. Voilà, vous allez pouvoir briller au prochain déjeuner avec belle-maman en parlant des lamas! On continue la route où la présence d'eau modifie grandement le paysage On aperçoit ça et là des bergers, des maisons... et pendant ce temps, la route monte... monte... monte... Les moteurs doivent avoir des filtres à air particulier car ici l'oxygène se fait plus rare. J'ai le souvenir au Chili, sensiblement à la même altitude, d'avoir été obligé de faire demi-tour sur une route, car en 1ère, pied au plancher, la voiture ne dépassait plus 10km/h et était à la limite de caler! Ces endroits regorgent d'oiseaux, de rongeurs en tous genres, attirés par l'eau, les petits animaux et la végétation "luxuriante". Les couleurs sont superbes et les blocs recouverts de mousse donnent un aspect très bucolique. Nous voilà arrivés au col à près de 5000m d'altitude Le paysage est lunaire et les pyramides de cailloux laissés par les promeneurs (pour enlever la fatigue disent les péruviens) en rajoutent un peu D'ici, on a vu sur tous les volcans qui nous entourent Chachani et Misti : La végétation est sommaire mais bien présente : Oh! Vous avez vu? Un viscache! Un viscache, là, qui se cache! Vous voyez? Mais si, regardez bien!! Allez, je vous aide
Administrateur Commandatore Posté(e) le 21 Mai 2017 Auteur Administrateur Signaler Posté(e) le 21 Mai 2017 Allez, on reprend son souffle et on repart! La route redescend ensuite jusqu'à Chivay et c'est tant mieux car je vous assure qu'à 5000m il est très pénible de marcher, d'autant que nous ne sommes pas encore réellement acclimatés à ces hauteurs là. Le paysage verdit au fil de la descente et autant la montée a été plutôt douce, autant la descente est plus marquée. On va rapidement perdre 1km d'altitude mais les montages alentours nous rappellent toujours que ce sont elles qui dominent la région Comme vous le voyez, la route est encore longue et sinueuse... je regrette de ne pas être en V6... Encore que certaines portions seraient complexes en GTA, vu le revêtement! Et puis on aperçoit enfin la vallée On retrouve un paysage façonné par l'homme avec des prairies bordurées, des cultures, des animaux et toujours, comme partout ailleurs (et c'est une spécialité qui date des Incas), des cultures en terrasse : Après des heures de route, ça ne fait pas de mal de retrouver la civilisation! Même si ça pionce pas mal ici ! On sait qu'on est à Chivay car au-dessus du village trône une croix faite dans la montagne Elle est même dans l'axe de l'église du village, au cas où l'on croit que ce soit une mosquée... Chivay est une "grande ville" de quelques 5000 habitants perdus dans la montagne, mais elle est surtout connue pour ses sources thermales chaudes et son petit (mais très haut) pont Inca. Pour le pont et les sources on verra plus tard, pour l'instant place à l’emménagement dans notre chambre et on file manger et découvrir un peu la ville. En ce qui concerne le déjeuner, aujourd'hui rien d'extraordinaire car nous déjeunons avec notre groupe de touristes dans une sorte de cantine / self comme il s'en fait beaucoup. Pas une qualité de fou mais l'avantage c'est qu'on a possibilité de goûter plein de plats typiques pour s'en faire une idée (et se dire qu'au resto, ça sera meilleur) et manger comme un chancre les trucs qu'on aime bien. Allez, dirigeons nous vers la grande place à travers les ruelles du village Les ruelles portent les traces des dernières élections Mais aussi des excès de Pisco ou de Cuscenia... Je vous rassure, ce dernier n'est pas mort, il s'est allongé paisiblement devant mes yeux! lol Avant d'arriver sur la place, on passe devant la mob de @moon Et finalement, nous arrivons sur la place du village sous bonne garde : Ici, les gens n'ont pas des Rot' ou des caniches. Non. Ils ont des lamas. C'est quand même bien plus classe non? Alors je sais pas, et même, je ne pense pas, mais souvent, dans les villes touristiques, ceux qui se baladent avec des lamas sont des gens qui cherchent à faire des photos avec les touristes et leur faire payer le cliché. je peux vous dire que quand on a des enfants, on est de bonne cibles potentielles! Mais c'est sans compter que papa Commandatore est super méchant et qu'il dit "no gracias" à chaque coup! Je pars faire un tour dans le marché situé derrière l'église histoire de prendre la température locale Pendant ce temps, madame et les enfants achètent le dessert à une vieille mama bien heureuse de voir des touristes oser lui acheter des churros! Et puis la vieille qui vend des bracelets est bien heureuse aussi de récupérer quelques soles... Ça ne va pas nous coûter trop cher, peut être 1 euros ou deux pour toute la famille! Et puis finissons par la visite de l’église qui ne paie pas de mine de l'extérieur Mais dont l'intérieur vaut largement le détour
Oliv'BZH Posté(e) le 21 Mai 2017 Signaler Posté(e) le 21 Mai 2017 Encore une belle balade et de belles découvertes. Rien de mieux que de fuir les endroits à touristes et aller arpenter les marchés. La vraie vie locale est là!!
Administrateur Commandatore Posté(e) le 21 Mai 2017 Auteur Administrateur Signaler Posté(e) le 21 Mai 2017 C'est vrai et pour les arpenter à chaque fois, on y croise finalement assez peu de touristes, même si souvent, ils sont notés dans les guides. La meilleure preuve que les touristes n'y viennent pas c'est que quand ils nous voyaient déambuler avec les filles, nombreux sont les commerçants qui semblaient heureux de nous voir et nous offraient une banane ou une pomme ou juste un sourire et 3 mots. C'est quand même plus marrant que de se perdre dans les boutiques de souvenirs que l'on trouve partout dans tous les villages!
Administrateur Commandatore Posté(e) le 22 Mai 2017 Auteur Administrateur Signaler Posté(e) le 22 Mai 2017 On a rendez-vous sur la place avec le guide avec qu'il nous amène aux sources géothermiques, nous revoilà donc au centre de Chivay, un peu en avance, ce qui me permet de capter un peu des situations quotidiennes, les collégiens qui rentrent de l'école, les mamans et leurs bébés dans le dos, la policia qui surveille tout ce petit monde... Et nous voilà partis pour passer l'après-midi dans une eau à 38°C... histoire de se relaxer un peu! Pour sortir du village, on passe sur le pont Inca... enfin... on passe juste à coté! Allez, les enfants, on file faire ses devoirs! La route est très sympa pour y aller et les différentes cultures donnent des couleurs chatoyantes Ici, du quinoa Lorsqu'on voit des roseaux, c'est qu'il y a de l'eau! C'est assez marrant car pour trouver des cours d'eau ou des mares, il suffit de chercher des taches blanches dans le paysage : ça marche à tous les coups! Et puis nous voilà au bord du début du canyon del Colca. Pour vous situer un peu ce canyon, c'est le 2ème canyon le plus profond du monde avec ses 3400m!! Et le 1er c'est où à votre avis? Aux USA? Pffffff... pô du tout! Le canyon le plus profond du monde est situé.... bah à quelques kilomètres d'ici en fait! LOL Avec 3500m, le Pérou abrite les 2 plus grands canyons du monde! Rien que ça. Mais avant d'aller explorer le canyon (c'est pour demain), on va aller se mettre en maillot! Nous voilà donc perchés dans la montagne à nous prélasser dans une eau bien chaude... Mmmmmmm.... c'est trop bon. Avec un rayon de soleil par dessus, c'est encore mieux! Si jamais ça vous donnait des envies d'y aller, je vous préviens, pas la peine de démontrer vos talents de nageurs. Non, entre l'altitude et la chaleur, vous pourriez rapidement manquer de tomber dans les pommes! Ici, c'est relaxation et repos (et binouse aussi car le bar donne dans la piscine!). Enfin, repos.... ça n'empêchera pas les enfants de faire les folles pendant 2h! On ressort au moment où le soleil décline... et rapidement, il fait 12°C dehors... ça change et ça saisit!! Je profite des derniers rayons de soleil pour photographier le canyon qui se pare de belles couleurs Une fois encore, le soleil se cache vite derrière les montagnes et on est contents d'avoir sorti des polaires pour rentrer Retour à l'hotel Dernière photo de la journée avant d'aller m'écrouler dans mon lit Il est environ 19h et j'ai la tête comme un ballon. Je dois déjà être à 2g de paracétamol mais le mal de crâne ne passe pas depuis 16h. Je crois que le passage à 5000m et la piscine auront eu raison de moi aujourd'hui. Je laisse donc Commandatorette et les filles partir dîner. Pour moi, ça sera dîner de bananes et de gâteaux secs devant la télé (Terminator en péruvien, c'est quelque chose!). A 22h, je suis endormi. Demain il fera jour!
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